Grace à l’Auteur de l’Univers, Je suis Oyseau ; voyez mes aisles : Vive la gent qui fend les airs.
J’ay lû, dis-je, en certain Auteur, Que ce Chat exterminateur, Vray Cerbere, estoit craint une lieuë à la ronde ; Il vouloit de Souris dépeupler tout le monde.
C’est assez, me dira quelqu’un de nos Auteurs ; La periode est longue, il faut reprendre haleine.
La mer, ayant pris la forme d’une femme, lui dit : « Mais, mon ami, ce n’est pas à moi, c’est aux vents qu’il faut adresser tes reproches ; car moi, je suis naturellement telle que tu me vois à présent : ce sont les vents qui, tombant sur moi à l’improviste, me soulèvent et me rendent sauvage. » De même nous ne devons pas rendre responsable l’auteur d’une injustice, quand il agit sur les ordres d’autrui, mais bien ceux qui ont autorité sur lui.
C’est ainsi que l’a dit le principal Auteur : Passons à son imitateur.
Un Auteur gaste tout quand il veut trop bien faire.
Ici, malgré ma déférence pour l’auteur, je suis obligé de m’écarter de son opinion. […] Les fables de Phèdre y sont précédées d’une étude sur les manuscrits de cet auteur. […] On y trouve onze extraits empruntés aux œuvres des anciens auteurs latins. […] L’auteur, M. […] Mais c’est un double emploi qui ne peut pas échapper à la plume d’un auteur.
Tous les jours nos Auteurs y font des découvertes.