En quoy, certes, elle presage le destin de ces infortunez Courtisans, qui se trouvent n’avoir rien amassé pendant leurs belles années, pour soulager l’incommodité de la vieillesse, et sont contraints de souhaitter la mort pour les calamitez de leur vie.
Or n’entendons-nous pas icy par ce nom de liberté toute sorte d’affranchissement, veu qu’il ne se trouve personne dans le monde qui n’y soit avec quelque dépendance, voire mesme avecque plusieurs.
il ne se trouve presque personne qui fasse élection du meilleur, et qui pour embrasser la certitude des choses éternelles, laisse le soing des perissables.
Car de se trouver bien avant sur le declin de son âge, et appeller auprés de soy une jeune creature qui desdaigne les rides et les cheveux gris, ce n’est pas asseurément le fait d’un homme bien avisé, puis qu’il est presque impossible qu’une telle femme ne se dégouste, et qu’elle ne se console de ses desplaisirs avec une plus agreable compagnie que celle de son mary.
Deux de ces exemplaires se trouvent au British Museum. […] Elle se trouve dans l’almanach de Reims, 1774. […] Ce qui est certain, c’est que longtemps on ignora où se trouvait le manuscrit de Perotti. […] Les pages blanches, qui se trouvent tant à la suite de l’index qu’à la fin du manuscrit lui-même, en sont la preuve convaincante. […] Eh bien, dans le manuscrit de Naples, sous le nº 27 et à la suite du nº 46, la fable Apes et Fuci, Vespa judice, se trouve deux fois répétée.
Ce qu’Esope invente de ceste Corneille, certains Autheurs le content d’un Chien, qui estant extrémement alteré sur un Vaisseau, et ne pouvant boire dans un Vase, qui n’estoit qu’à demy plain, décendit industrieusement au fonds du Navire, et apporta tant de pierres de celles qui se trouvent dans la Carene, qu’il fist hausser l’eau par ceste invention, et ainsi il contenta sa nature par le moyen de son artifice. […] Ce que font aussi bien les Fourmis, et les bestes qui ruminent, à qui le naturel instinct à donné certaines retenuës pour conserver leur provision, soit qu’ils se trouvent incapables de manger avec excez, comme nous faisons, soit que la Nature ait de la prevoyance pour eux, et les incline à l’espargne de leurs biens.
Son exemple a rencontré depuis ce temps-là tant d’imitateurs, qu’en quelque âge que ce soit, il ne se trouvera point de Peuple bien policé, qui n’ait hazardeusement traversé les Mers, pour s’enrichir parmy les nations estrangeres.