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2. (1692) Fables choisies, mises en vers « Livre premier. — VIII. L’Hirondelle et les petits Oyseaux. » p. 39

Mais puisque jusqu’icy l’on ne m’a cruë en rien ;
 Dés que vous verrez que la terre
 Sera couverte, et qu’à leurs bleds
 Les gens n’estant plus occupez
 Feront aux Oisillons la guerre ;
 Quand regingletes et rezeaux
 Attraperont petits Oiseaux ;
 Ne volez plus de place en place :
 Demeurez au logis, ou changez de climat : 
Imitez le Canard, la Gruë, et la Becasse.


3. (1692) Fables choisies, mises en vers « Livre sixiéme. — VIII. Le Vieillard et l’Asne. » p. 476

Il y lâche sa beste, et le Grison se ruë Au travers de l’herbe menuë, Se veautrant, gratant et frotant, Gambadant, chantant et broutant, Et faisant mainte place nette.

4. (1660) Les Fables d’Esope Phrygien « LES FABLES D’ESOPE PHRYGIEN. — FABLE LXXVIII. Du Berger, et du Loup . »

Dequoy le menu peuple irrité sur la croyance qu’il eût que ce n’estoit qu’un mensonge que cet indiscret vouloit debiter à son ordinaire, on le saisit aussi-tost, et le mena-t’on droit à la place publique, où sur l’apparence qu’il avoit inventé une fourbe si pernicieuse à l’Estat d’Athenes, il fut resolu de l’executer à mort. Mais à mesme temps qu’il devoit perdre la vie, le bon-heur voulut pour luy qu’il vint un bruit sur la place, qui justifia son cacquet, et destourna par mesme moyen et ses bourreaux et ses spectateurs. […] Il se remarqua pour lors que la premiere parole que dit ce causeur, fut de s’enquerir si le Capitaine General n’avoit pas esté tué sur la place, tant cette maudite demangaison de parler s’estoit emparée de son esprit.

5. (1692) Fables choisies, mises en vers « Livre cinquiéme. — IX. Le Laboureur et ses enfans. » p. 42

Creusez, foüillez, bêchez, ne laissez nulle place Où la main ne passe et repasse.

6. (1300) Fables anonymes grecques attribuées à Ésope (Ier-XIVe s.) « Chambry 145 » pp. 321-321

s’écria-t-il ; ce qui était derrière moi, je le vois à présent passer devant moi. » Cette fable trouve son application dans un État où les derniers et les imbéciles dominent à la place des premiers et des gens sensés.

7. (1300) Fables anonymes grecques attribuées à Ésope (Ier-XIVe s.) « Chambry 187 » pp. 332-332

Or lui, secouant sa sonnette, faisait le glorieux sur la place publique.

8. (1180) Fables « Marie de France, n° 61. Le renard et la colombe » p. 

Un brief i vient de part le rei quë a mandé par dreite fei que beste a autre ne mesface n’a nul oisel ; ja Deu ne place que entre eus ait mes si feite guere !

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