Mais puisque jusqu’icy l’on ne m’a cruë en rien ; Dés que vous verrez que la terre Sera couverte, et qu’à leurs bleds Les gens n’estant plus occupez Feront aux Oisillons la guerre ; Quand regingletes et rezeaux Attraperont petits Oiseaux ; Ne volez plus de place en place : Demeurez au logis, ou changez de climat : Imitez le Canard, la Gruë, et la Becasse.
Il y lâche sa beste, et le Grison se ruë Au travers de l’herbe menuë, Se veautrant, gratant et frotant, Gambadant, chantant et broutant, Et faisant mainte place nette.
Dequoy le menu peuple irrité sur la croyance qu’il eût que ce n’estoit qu’un mensonge que cet indiscret vouloit debiter à son ordinaire, on le saisit aussi-tost, et le mena-t’on droit à la place publique, où sur l’apparence qu’il avoit inventé une fourbe si pernicieuse à l’Estat d’Athenes, il fut resolu de l’executer à mort. Mais à mesme temps qu’il devoit perdre la vie, le bon-heur voulut pour luy qu’il vint un bruit sur la place, qui justifia son cacquet, et destourna par mesme moyen et ses bourreaux et ses spectateurs. […] Il se remarqua pour lors que la premiere parole que dit ce causeur, fut de s’enquerir si le Capitaine General n’avoit pas esté tué sur la place, tant cette maudite demangaison de parler s’estoit emparée de son esprit.
Creusez, foüillez, bêchez, ne laissez nulle place Où la main ne passe et repasse.
s’écria-t-il ; ce qui était derrière moi, je le vois à présent passer devant moi. » Cette fable trouve son application dans un État où les derniers et les imbéciles dominent à la place des premiers et des gens sensés.
Or lui, secouant sa sonnette, faisait le glorieux sur la place publique.
Un brief i vient de part le rei quë a mandé par dreite fei que beste a autre ne mesface n’a nul oisel ; ja Deu ne place que entre eus ait mes si feite guere !