Mes, quant li ventres jeüna, hastivement afeblia [e] meins e piez qu’il ne poeient si travailler cum il suleient ; quant [la] grant febleté sentirent, manger et beivre al ventre offrirent ; mes trop l’eurent fet j[e]uner si qu’il ne poeit rien guster.
Comme il fut question de porter ce tribut, Le Mulet et l’Asne s’offrirent, Assistez du Cheval ainsi que du Chameau. […] J’allois offrir mon fait à part ; Mais bien qu’il soit leger, tout fardeau m’embarasse.
Celui-ci, n’ayant rien à lui offrir, s’en fut vers sa perdrix privée, et il allait la tuer, quand elle lui reprocha son ingratitude : « Ne lui était-elle pas fort utile en appelant les oiseaux de sa tribu et en les lui livrant ?
Cette offre le persuade.
» — Si tu en doutes, répondit le renard, viens chez moi, je t’offre à dîner. » Le lièvre le suivit.
La fable montre qu’aucun élément, ni la terre, ni l’air, ni l’eau, n’offre de sûreté aux criminels poursuivis par les dieux.
Ô fortune qui offre et qui ne permet pas de prendre !