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61. (1660) Les Fables d’Esope Phrygien « LES FABLES D’ESOPE PHRYGIEN. — FABLE CXI. De Venus, et d’une Chatte. »

L’exemple d’un bon nombre de personnes de condition leur apprend assez, qu’une haute Fortune ne sert quelquesfois qu’à les eslever à un degré d’imperfection encore plus haut.

62. (1660) Les Fables d’Esope Phrygien « LES FABLES D’ESOPE PHRYGIEN. — FABLE XCIX. Du Sapin, et du Buisson. »

Voylà donc qu’ils ont dans leurs mains un instrument d’Orgueil : Voylà qu’il est mal aisé d’estre humble, et trop bien partagé de la Fortune.

63. (1660) Les Fables d’Esope Phrygien « LES FABLES D’ESOPE PHRYGIEN. — FABLE C. Du Pescheur, et d’un petit Poisson. »

Et quand cela ne seroit pas, la Fortune n’est elle point assez puissante pour vous oster vostre bien ?

64. (1660) Les Fables d’Esope Phrygien « LES FABLES D’ESOPE PHRYGIEN. — FABLE CXIII. Des Coqs, et de la Perdrix. »

Quelle raison aura donc l’homme de bien de se plaindre, si la raison luy fait cognoistre que sa fortune est plus souhaittable que celle de son Ennemy ?

65. (1660) Les Fables d’Esope Phrygien « LES FABLES D’ESOPE PHRYGIEN. — FABLE CI. De l’Avare, et de l’Envieux. »

Ils craignent d’ordinaire que tout leur vienne à manquer : Ils se mesfient de toutes les entreprises, ils soupçonnent toutes les personnes, bref ils ne respirent qu’apres le gaing, pour le peu d’esperance qu’ils ont en la fortune. […] Ils s’asseurent si fort en la Fortune, qu’ils font des partages dans leur ame des biens qu’ils n’ont pas encore acquis, et qu’ils n’acquerront jamais.

66. (1660) Les Fables d’Esope Phrygien « LES FABLES D’ESOPE PHRYGIEN. — FABLE LXXXIII. D’un Homme qui avoit deux femmes. »

Toute l’excuse qui reste doncques à telles gents, s’ils veulent parler veritablement, c’est de dire, que le soing de leur fortune les y conduit, que la volonté de leurs parents l’exige, que la necessité les y pousse, que l’alliance, la commodité, et telles autres raisons les convient à le faire.

67. (1893) Les fabulistes latins depuis le siècle d’Auguste jusqu’à la fin du moyen âge. Tome I : Phèdre et ses anciens imitateurs directs et indirects pp. -818

Wase en a fait un affranchi, qui jouissait d’une grande fortune et d’un grand crédit à la cour de Caligula49. […] Après avoir été reçu docteur en droit, cédant à son goût pour les études purement littéraires, il avait, contre le vœu de ses parents, renoncé au barreau, et, profitant de leur grande fortune pour voyager, il avait successivement visité les bibliothèques des Pays-Bas, de l’Angleterre et de la France.

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