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2. (1692) Fables choisies, mises en vers « Livre sixiéme. — XX. La Discorde. » p. 

La Renommée enfin commença de se plaindre Que l’on ne luy trouvoit jamais De demeure fixe et certaine.

3. (1692) Fables choisies, mises en vers « Livre premier. — XII. Le Dragon à plusieurs testes, et le Dragon à plusieurs queuës. » p. 

Mon sang commence à se glacer,
 Et je crois qu’à moins on s’effraye.


4. (1180) Fables « Marie de France — Prologue. Prologue »

A mei, ki dei la rime faire, n’avenist nïent a retraire plusurs paroles que i sunt ; mes nepuruc cil me sumunt, ki flurs est de chevalerie, d’enseignement, de curteisie ; et quant tel hum me ad requise, ne voil lesser en nule guise que n’i mette travail e peine, ki que m’en tienge pur vileine, de fere mut pur sa preere ; si commencerai la premere des fables ke Esopus escrist, que a sun mestre manda e dist.

5. (1300) Fables anonymes grecques attribuées à Ésope (Ier-XIVe s.) « Chambry 96 » p. 63

La demande accordée, il commença ainsi : « Déméter, l’hirondelle et l’anguille faisaient route ensemble ; elles arrivèrent au bord d’une rivière ; alors l’hirondelle s’éleva dans les airs, l’anguille plongea dans les eaux », et là-dessus il s’arrêta de parler. « Et Déméter, lui cria-t-on, que fit-elle ?

6. (1300) Fables anonymes grecques attribuées à Ésope (Ier-XIVe s.) « Chambry 314 » pp. 209-209

Mais aussitôt qu’ils eurent achevé leur croissance, ils saisirent une occasion où ils n’avaient rien à craindre et commencèrent par ravager son troupeau.

7. (1692) Fables choisies, mises en vers « Livre sixiéme. — III. Phœbus et Borée. » p. 46

Commencez : Je vous laisse obscurcir mes rayons.

8. (1660) Les Fables d’Esope Phrygien « LA VIE. D’ESOPE. PHRYGIEN. Tirée du Grec de Planudes, surnommé le Grand. — Le voyage d’Esope en Delphes. Chapitre XXIX. »

Durant ces choses, Esope voyant qu’il n’y avoit point de subtilité qui fust capable de le tirer d’un si grand mal-heur, tout ce qu’il pouvoit faire pour son allegement, c’estoit de se plaindre dans la prison : Ce que voyant un de ses amis, qu’on appelloit Damas, il luy demanda la cause de sa plaincte, qu’Esope luy fit cognoistre en ces termes. « Une femme », dit-il, « ayant depuis peu ensevely son mary, s’en alloit tous les jours à son tombeau, qu’elle arrosoit de ses larmes : Il arriva cependant qu’un certain paysan, qui labouroit la terre assez prés de là, fust surpris de l’amour de ceste femme : ce qui fut cause que delaissant et bœufs et charruë, il s’en alla droict au tombeau ; où s’estant assis, il commença de pleurer comme elle. […] Dequoy le bon homme bien étonné ; lors qu’à son retour il trouva qu’on les luy avoit desrobez, il commença de s’abandonner aux cris et aux plainctes.

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