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2. (1300) Fables anonymes grecques attribuées à Ésope (Ier-XIVe s.) « Chambry 64 » p. 38

» Ainsi les méchants ont beau faire profession de vertu : leur caractère empêche de les croire.

3. (1300) Fables anonymes grecques attribuées à Ésope (Ier-XIVe s.) « Chambry 131 » p. 111

Il répondit : « Si je détourne les yeux de lui, c’est qu’au temps où j’étais parmi les hommes, je le voyais presque toujours acoquiné aux méchants. » Cette fable pourrait se conter à propos d’un homme enrichi par la fortune, mais méchant de caractère.

4. (1300) Fables anonymes grecques attribuées à Ésope (Ier-XIVe s.) « Chambry 76 » pp. 50-50

Comme ils reposaient dans la chambre nuptiale, Aphrodite, voulant savoir si, en changeant de corps, la chatte avait aussi changé de caractère, lâcha une souris au milieu de la chambre. […] Pareillement les hommes naturellement méchants ont beau changer d’état, ils ne changent point de caractère.

5. (1300) Fables anonymes grecques attribuées à Ésope (Ier-XIVe s.) « Chambry 315 » p. 267

Cette fable montre qu’un naturel pervers ne peut donner un caractère honnête.

6. (1300) Fables anonymes grecques attribuées à Ésope (Ier-XIVe s.) « Chambry 62 » p. 71

Ce qui m’arrive là jette la discorde dans mon âme : elle aime l’or, mais elle craint l’œuvre qu’on a tirée de l’or ; le désir me pousse à la saisir, mon caractère à m’abstenir.

7. (1300) Fables anonymes grecques attribuées à Ésope (Ier-XIVe s.) « Chambry 60 » pp. 35-35

camarade, dit le satyre, je renonce à ton amitié, parce que tu souffles de la même bouche le chaud et le froid. » Concluons que nous aussi nous devons fuir l’amitié de ceux dont le caractère est ambigu.

8. (1893) Les fabulistes latins depuis le siècle d’Auguste jusqu’à la fin du moyen âge. Tome I : Phèdre et ses anciens imitateurs directs et indirects pp. -818

. — Valeur de l’écrivain et caractère de l’homme. […] Il s’étend jusqu’au milieu de la page 67 ; deux genres de caractères y ont été employés : les caractères romains pour les prologues, les épilogues et la morale de chaque fable, et les caractères italiques pour le reste. […] (Cet opuscule est imprimé en caractères gothiques sans pagination.) […] J’avais jugé, par le caractère, que notre manuscrit devait être de la fin du viie  siècle ou du commencement du suivant. […] Les mots, quoique grecs, sont écrits en caractères romains du xiie  siècle, et souvent l’orthographe en est altérée.

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