De ceste mesme façon, si pour la juste deffence de sa vie quelqu’autre a mis l’espée à la main contre un qui soit un peu en faveur, ou en credit, à cause de sa noblesse, ou de son argent, on alleguera simplement l’action, et là dessus on le fera servir d’exemple, quoy qu’en effect il en serve tres-innocemment.
Aussi, mettant fin à leur inimitié, ils dirent : « Il vaut mieux devenir amis que de servir de pâture à des vautours et à des corbeaux. » Il est beau de mettre fin aux méchantes querelles et aux rivalités ; car l’issue en est dangereuse pour tous les partis.
Tout animal n’a pas toutes proprietez ; Nous vous avons donné diverses qualitez, Les uns ont la grandeur et la force en partage ; Le Faucon est leger, l’Aigle plein de courage ; Le Corbeau sert pour le présage ; La Corneille avertit des malheurs à venir ; Tous sont contens de leur ramage.
Pour réüssir dans cette affaire, Il se servit du ministere De l’Asne à la voix de Stentor.
Ce qu’il disoit exprés, pour ce qu’il s’imaginoit que ce lourdaut ne voudroit pour rien souffrir, qu’on s’abbaissast jusques là pour le servir, et qu’ainsi Esope meriteroit d’estre battu, pource que son homme se seroit mis dans le soing du compliment, et de la civilité. […] Comme il eût donc estendu ses pieds, elle luy dit qu’il se lavât, ce qu’il fit incontinent, puis il s’alla mettre à table, où il ne fut pas plutost assis, que Xanthus commanda, qu’on donnât à boire à son hoste : Luy cependant se mit à raisonner de cette sorte. « Certes, il leur appartient bien d’étre servis les premiers, mais puis qu’ils le veulent ainsi, qu’ay-je affaire de m’en donner de la peine ? […] Cét essay, non plus que le precedent, ne servit qu’à aigrir encore plus fort le Philosophe, qui s’en prenant à son boulanger, « Malencontreux que tu és », luy dit-il, « pourquoy n’as tu mis du miel et du poivre dans ce gasteau ?
Afin de le guérir, le sort officieux Presentoit par tout à ses yeux Les Conseillers muets dont se servent nos Dames ; Miroirs dans les logis, miroirs chez les Marchands, Miroirs aux poches des galands, Miroirs aux ceintures des femmes.
On servit pour l’embarrasser En un vase à long col, et d’étroite embouchure.
Les tiens et toy pouvez vaquer Sans nulle crainte à vos affaires ; Nous vous y servirons en freres.
La paix est fort bonne de soy, J’en conviens ; mais de quoy sert-elle Avec des ennemis sans foy ?
Ceo est essample des orguillus, ki de grant pris sunt desirus ; par losanger, [e] par mentir les puet hum bien a gré servir ; le lur despendent folement pur faus losenge de la gent.
Le taureau répondit : « Quand tu es venu, je ne t’ai pas senti, et quand tu t’en iras, je ne te sentirai pas non plus. » On pourrait appliquer cette fable à l’homme impuissant dont ni la présence ni l’absence ne peuvent nuire ou servir.
Je me sers de la verité Pour montrer par experience, Qu’un sou quand il est assuré, Vaut mieux que cinq en esperance : Qu’il se faut contenter de sa condition ; Qu’aux conseils de la Mer et de l’Ambition Nous devons fermer les oreilles.
Et le mûrier lui dit : « Je ne suis pas fâché de servir à ton supplice : c’est toi en effet qui as commis le meurtre, et c’est sur moi que tu en as essuyé le sang. » Il arrive souvent ainsi que des hommes naturellement bons, quand ils se voient dénigrer par des calomniateurs, n’hésitent pas à se montrer méchants à leur égard.
Il y a de plus une autre sorte de dissimulation, qui ne nuist à personne, mais qui sert en quelque chose au dissimulateur, à sçavoir, lors que nous nions d’avoir eu une entreprise, apres que nous la voyons inutile.
que sert la bonne chere Quand on n’a pas la liberté ?
J’ay l’honneur de servir Nosseigneurs les Chevaux, Et fais aussi la Chirurgie.
Nous voyons tous les jours le commencement, le progrés, et la fin de ces Presomptueux, voire mesme nous prenons quelquesfois part à la despense, et servons inconsiderément de soufflet à leurs vanitez. […] Ces hommes falsifiez, qui n’ont soin que de la beauté superficielle, qui empruntent une qualité, un habit, un panache, une mine, une reputation, et qui mesme ne se contentent pas de leurs cheveux propres ; Ces hommes, dis-je, doivent estre fuys, comme le fût le Cavalier Punctuel, qui sous le nom emprunté de Dom Jean de Tolede, vint à la Cour de Madrid, où il fût si mal traitté, que sa disgrace doit servir d’exemple à ceux qui l’imitent.
Les chênes se plaignaient à Zeus : « C’est en vain, disaient-ils, que nous sommes venus au jour ; car plus que tous les autres arbres nous sommes exposés aux coups brutaux de la hache. » Zeus leur répondit : « C’est vous-mêmes qui êtes les auteurs de votre malheur ; si vous ne produisiez pas les manches de cognée, et si vous ne serviez pas à la charpenterie et à l’agriculture, la hache ne vous abattrait pas. » Certains hommes, qui sont les auteurs de leurs maux, en rejettent sottement le blâme sur les dieux.
Comme il fut donc question de servir sur table, Esope ayant vuidé les pieds dans le plat, et Xanthus en voyant cinq. « Qu’est cecy », dit-il, « en voy-la plus que je n’en ay fait achepter ». « Il est vray » respondit Esope, « et voicy comment.
L’autre animal tout au contraire, Bien éloigné de nous mal faire, Servira quelque jour peut-être à nos repas.
Ils se servent mesme de la bouche des femmes pour publier leur propre loüange. […] Quand on n’en use pas ainsi, on redouble sa honte, au lieu de grossir son estime : on sert de risée à ceux qu’on demande pour admirateurs : bref, on passe pour plus impertinent que la Mouche d’Esope, qui se vante d’avoir fait toute la poussiere de la lice.
Le Cheval richement harnaché, s’en alloit courant par les ruës, et faisoit retentir l’air de hannissements, lors que rencontrant un Asne chargé, qui nuisoit à sa course, il s’enflamma de colere ; et s’estant mis à ronger son frain tout plain d’escume ; « Lasche et paresseux animal (luy dit-il) es-tu bien si hardy, que de servir d’obstacle au Cheval ? […] Ils ne sont pas si prevoyants qu’Agathocles, qui se faisoit servir en vaisselle de terre, pour apprendre à n’oublier que son pere la faisoit, et par consequent à ne s’enfler jamais outre mesure des prosperitez qui luy survenoient. […] Que si cela ne suffit, tournons la medaille, et nous en verrons encore des preuves en la personne de Jugurtha, de Persée, de Mithridates, Roy de vingt-deux Royaumes, et de plusieurs autres Princes, de qui les Sceptres et les Couronnes servirent anciennement de riches trophées au Capitole, et de precieuses marques d’honneur au grand Empire Romain.
Une chauve-souris entendit de loin sa voix, et, s’approchant de lui, lui demanda pour quelle raison il se taisait le jour et chantait la nuit. « Ce n’est pas sans motif, dit-il, que j’en use ainsi ; car c’est de jour que je chantais, lorsque j’ai été pris ; aussi depuis ce temps, je suis devenu prudent. » La chauve-souris reprit : « Mais ce n’est pas à présent qu’il faut te mettre sur tes gardes, alors que c’est inutile : c’est avant d’être pris que tu devais le faire. » Cette fable montre que, quand le malheur est venu, le regret ne sert à rien.
Le sapin se vantait et disait : « Je suis beau, élancé et haut, et je sers à construire des toits aux temples et des vaisseaux.
L’homme au tresor caché qu’Esope nous propose, Servira d’exemple à la chose.
Si plus eüssez de cumpainie, si en seriez vus bien servie. » Quant ele ot piece iluec esté, a sa cumpainë ad parlé, dist que od li est sun estre mauveis et que ele ne volt demurer meis ; od li vienge, si avera riches sales, ke li durra, beles despenses, beaus celers e bons beivres e bons mangers.
Elle cependant se retira honteuse et faschée ensemble, de se voir ainsi trompée ; Toutesfois pour en avoir sa revenche, elle retourna quelques jours apres, et convia son hoste à disner : Elle luy servit donc quantité de bonnes viandes dans un grand bocal de verre ; Mais pource que l’entrée estoit fort estroicte, le Renard en eust seulement la veuë, et n’en peût jamais gouster : comme au contraire, il fut bien aisé à la Cigongne de tout manger. […] Tu sers bien d’exemple à ces Artificieux, qui conversent parmy les hommes, pour leur apprendre que toutes les ruses ont leur contre-ruse, et qu’il est mal-aisé de faire profession de dupper tout le monde, sans estre duppé de quelqu’un ; ce qui est certes une chose honteuse aux maistres de ce mestier.
Les grenouilles répondirent : « Sache bien, camarade, que notre aide ne se donne point par les bras, mais par la voix seule. » Cette fable montre que, quand on a besoin des bras, les secours en paroles ne servent de rien.
Cette fable montre que nous devons nous contenter de nos propres biens, et nous dire que la convoitise non seulement ne sert à rien, mais encore nous fait perdre souvent ce que nous possédons.
Alors Esope les ayant premierement fait asseoir à l’ombre d’un arbre, leur donna dequoy manger sobrement : puis il leur servit de guide, et les remit dans le chemin, qu’ils luy demandoient.
Sevigné, de qui les attraits Servent aux graces de modele, Et qui naquistes toute belle, A vostre indifference prés, Pourriez-vous estre favorable Aux jeux innocens d’une Fable ?
Le deüil enfin sert de parure, En attendant d’autres atours.
Marie de France, n° 34 Le roi des singes Un empereres nurri ja un singe que forment ama, e li singes bien atendeit quanque as humes fere veeit, cum l’empereür vit servir, e ses festes li vit tenir, cum tuz le tiendrent a seignur.
L’on en peut dire de mesme des hommes d’affaires, parmy lesquels je veux croire qu’il y en a plusieurs d’incorruptibles en leur profession : mais il faut aussi que l’on m’advouë qu’il ne s’en trouve que trop, qui se servent d’un specieux pretexte de Justice et de Pieté, pour mieux authoriser leur voleries et leurs usures. […] Et toutesfois l’on ne punit souvent pour servir d’exemple, que les miserables, qui ont volé de petites sommes, et qui trouveroient possible de la seureté à leur crime, s’ils en avoient dérobé de grandes, à cause de la déference que chacun rend aux richesses, et de la pitoyable corruption du siecle.
Cette avanture en soy, sans aller plus avant, Peut servir de leçon à la pluspart des hommes.
Rien ne te sert d’estre farine ; Car quand tu serois sac je n’approcherois pas.
Et quant à goûter la premiere De ce qu’on sert devant les Dieux, Croyez-vous qu’il en vaille mieux ?
» Or bien que le pauvre Esope servit d’une matiere de raillerie à plusieurs, si ne laissoit il pas de les dédaigner, et de les regarder hardiment. […] Car avec ce qu’il ne vous servira pas moins bien que les autres, nous sommes contents de payer ce qu’il coustera ». « Vrayment », adjousta Xanthus, « il feroit beau voir que vous fournissiez l’argent, et que j’acheptasse la marchandise. Cela ne seroit pas raisonnable, joinct que j’ay une femme qui ayme trop la netteté, pour souffrir d’estre servie d’un homme si laid, et si mal propre ». « C’est à quoy vous ne devez pas vous arrester », luy respondirent les Escoliers, « puis qu’il y a une sentence qui dit, Qu’il ne faut point obeyr à la femme ». « Bien donc », repliqua le Philosophe ; « faisons marché de cet Esclave difforme ».
Il y avait dans le champ d’un laboureur un arbre qui ne portait pas de fruit, et qui servait uniquement de refuge aux moineaux et aux cigales bruissantes.
Ses parties honteuses servent, dit-on, à guérir certaines maladies.
De là vient cét endurcissement d’esprit, qui nous fait tenir pour suspects nos meilleurs amis, jusques à les accuser de perfidie, combien qu’ils ne soient guidez que du veritable zele de nous servir.
C’est là que le moindre advis qu’on donne est serieusement profité, où les paroles que l’on exige font autant de pieges pour surprendre celuy qui les dit, et où la cognoissance qu’on a prises des forces d’un Estat, pendant la bonne intelligence, sert à sa ruyne, dés que les interests sont partagez.
Car nous devons avoir en l’ame un secret souvenir du tort que nous leur avons fait, qui nous deffend de nous en servir, de peur de les aigrir davantage, et de leur remettre en memoire les déplaisirs du passé, D’ailleurs, c’est une action toute pleine d’inconstance, et de fausse conduite, et cela s’appelle proprement traicter en amis ceux à qui nous avons donné sujet de ne le plus estre, puis que, selon Senecque, celuy-là oblige le plus, qui donne aussi le plus de moyen à l’autre de l’obliger.
Ce n’est pas servir de guide, que de parler tant seulement ; Il faut prendre par la main celuy qu’on veut addresser, et le conduire, en marchant devant, dans le chemin de la probité.
Avecque cela, ils vous comblent de mauvais offices, pour justifier la haine de leur Seigneur, ou pour servir de targue à leur odieuse desloyauté.
Così colui, ch’a le sue voglie serve, È pronto a ricercar l’altrui governo, Senza pensar qual sia l’ufficio suo : Né suole ambition di cure altrui Mover il cor di chi conosce e vuole Far sempre quanto al suo dever conviene.
« Que ne fais-tu comme moy », luy respondit la Fourmy, « et que n’amonceles-tu tout ce que tu peux amasser en esté, pour t’en servir en hyver ? […] Ceste Allegorie sert d’un bel exemple à l’homme faineant et voluptueux ; Car d’avoir employé presque tout son aage dans la mollesse et dans l’oisiveté ; de s’estre gorgé de delices, d’avoir perdu l’usage de ses mains, et engourdy jusques-là sa personne, qu’elle demeure incapable des fonctions les plus vigoureuses ; puis de se voir reduite non seulement à quester sa vie, mais encore à la gagner avecque difficulté, parmy les affronts du mépris et de la honte ; c’est, à mon advis, une chose hors de toute consolation.
Ils nous ont fait accroire qu’ils n’amassoient l’or que pour s’en servir, et toutesfois ils ne s’en servent que pour l’amasser. […] Ils n’ont pas acquis des moyens pour leur servir, mais une Idole pour leur commander. […] La nature humaine est le but de leurs pretensions : La Maistresse qu’ils servent a une ame raisonnable comme eux, et pareillement un Esprit en qui le raisonnement et la beauté peuvent estre joincts ensemble. […] C’est elle qui sert d’éguillon aux plus hautes entreprises ; Elle qui fait les Vaillants et les Doctes, et qui porte nos Esprits non seulement à l’action vertueuse, mais encore à la perfection de toute Vertu. Car ayant commencé à bien faire pour l’amour de l’honneur, nous venons insensiblement à bien faire pour l’amour seulement de ce qui est bien ; et comme cela, la Gloire sert de commencement à la vraye Sagesse.
mon bel ami, reprit l’un d’eux, ce n’est pas à présent qu’il fallait dire cela, alors que cela ne sert plus à rien ; c’est quand il pouvait encore en profiter que tu devais lui donner ce conseil. » Cette fable montre que c’est au moment où ils en ont besoin qu’il faut prêter son aide à ses amis, au lieu de faire l’habile homme, quand leurs affaires sont désespérées.
Un milan, l’ayant aperçu, l’enleva dans ses serres, et la grenouille enchaînée suivit et servit, elle aussi, de dîner au milan.
C’est pour quoy nous voyons tous les jours par épreuve, que les petits qui se treuvent coûpables servent d’exemple au reste du peuple, afin de le détourner des meschantes actions, pource qu’en leur mort il y a peu de gents interessez, et que l’execution de leur arrest est pour l’ordinaire de petite difficulté.
Nos amis ont grand tort, et tort qui se repose Sur de tels paresseux à servir ainsi lents.
Car ce qu’il est entré dans la maison, nous servira d’un beau pretexte, pour inventer plusieurs fourbes à son dommage ; joinct qu’un homme seul ne pourra rien contre deux, et qu’il n’osera dire mot à faute de preuves ».
Alors l’Arondelle quittant la compagnie de tous les autres Oyseaux, rechercha celle de l’homme, avec qui elle fit amitié, d’où vient qu’elle demeure maintenant avecque luy, et le resjouït de son chant, au lieu que luy-mesme chasse les autres, et se sert du lin, pour faire des rets et des lacets à les prendre.
D’ailleurs, les demons par la mesme raison qu’ils se font cognoistre à nous, donnent pareillement dequoy nous mesfier d’eux ; au lieu que ceux-cy ébloüyssent les Magistrats avec une feinte probité, et se servent de la foy humaine pour couper la gorge aux pauvres affligez, jusques à s’ayder du nom d’une Vertu, pour authoriser un crime.
Le Vaincu fut alors Victorieux, bien que toutesfois cela n’ait pû empescher depuis, qu’il n’ayt esté destiné pour servir toûjours à l’homme, car il le porte sur son dos, et luy met-on un frein à la bouche.
Ce fut une pretieuse marque d’Honneur deuë à sa Vertu que vous suivez ; et ce n’est point aussi le Hazard, mais le Merite, qui pour le service de vostre Patrie, vous fait agir dans une Dignité dont elle vous a jugé tres-capable, par une preeminence qui n’est pas moins glorieuse qu’extraordinaire : Car ayant accoustumé d’envoyer premierement en Hollande, et aux autres Estats, ceux dont elle se veut servir pour les Ambassades, Elle vous a d’abord envoyé en France, pour y succeder à la sage administration de M. nani dont personne ne pouvoit remplir la place plus dignement que vous faites. […] La mienne, Monseigneur , ne sçauroit estre que fort petite, à l’égal de la faveur que vous me faites, d’avoir agreable qu’un Nom si celebre que le vostre, serve de parure et d’enrichissement au frontispice de cét Ouurage ; Ce qui me donne esperance, que vous aurez assez de bonté, pour agreer de mesme qu’en vous presentant des Fables, je vous témoigne veritablement que je suis MONSEIGNEUR, Vostre tres-humble, et tres-obeïssant serviteur J.
En suitte de tout cecy, apres qu’ils se furent assis à table, et que Xanthus eust demandé si la lentille estoit cuite, Esope prit la Cueiller, et tira du pot un seul grain, qu’il leur servit, Xanthus la prit à mesme temps, et sur la creance qu’il eust d’abord, qu’Esope ne luy avoit presenté ce grain tout seul, que pour voir s’il estoit cuict, l’ayant froissé du bout des doigts ; « Apporte », dit-il, « la lentille, elle est assez cuite ».
Ce Chien, qui laisse tomber ce qu’il tenoit, pour en prendre l’ombre, peut servir d’instruction à quantité de personnes, et en general et en particulier.
Ainsi, pendant que nous sommes encore agitez des tourbillons de la jeunesse, il est bon de deferer à l’advis des plus estimez, croyant que le Ciel nous les a proposez comme pour modelles, et que nous servirons à nostre tour d’exemple et de guide, quand l’âge ou la pratique des Vertueux nous aura rendu plus sages.
Non aspettar, s’esser servito vuoi, Servitio altrui, se tu servir ti puoi.
Il répondit qu’en cela aussi il servait l’intérêt de ses maîtres, puisque grâce à cela les poules leur pondaient beaucoup d’œufs. « Eh bien !