/ 158
2. (1180) Fables « Marie de France, n° 29. Le loup qui fut roi » p. 514

Li lus ad volonters juré, plus quë il li unt demandé. […] Dunc ad un cheverol apelé, en cunseil li ad demandé que par amur veir li desist de sa aleine si ele puïst. […] Aprés icele saülee une autre beste ad apelee, tut autretel li demanda de sa aleine quei li sembla. […] Li lus ad concilie asemblé, a ses baruns ad demandé que il deit fere par jugement de celui que lui triche e ment. […] Un jur li ala a demander de sa aleine si ele ert puiant u si elle esteit süef ulant.

3. (1300) Fables anonymes grecques attribuées à Ésope (Ier-XIVe s.) « Chambry 300 » pp. 94-94

Au bout de quelque temps, il alla voir la femme du jardinier, et lui demanda comment elle allait et où en étaient leurs affaires. Elle répondit que tout marchait à souhait et qu’elle n’avait qu’une chose à demander aux dieux, de l’orage et de la pluie pour arroser les légumes. Peu de temps après il se rendit chez la femme du potier et lui demanda comment elle se trouvait. Elle répondit que rien ne leur manquait et qu’elle n’avait qu’un vœu à former, c’est que le temps restât clair et le soleil brillant, pour sécher la poterie. – « Si toi, reprit le père, tu demandes le beau temps, et ta sœur, le mauvais, avec laquelle de vous formerai-je des vœux ? 

4. (1180) Fables « Marie de France, n° 53. L’ermite » p. 664

Quant li reclus de Deu parlat, e li vileins li demandat pur quei Adam manga le fruit, par quei le people aveit destruit, e, quant il la pume manga, pur quei Deu ne li parduna ; al reclus suvent en pesa, tant que a une feiz se purpensa que le vilein apeisereit de la demande qu’il feseit. Une grande gate demanda, sur une table l’adenta ; une suriz ot desuz mise. […] Mes, quant sis sires repeira, mut s’en curuça durement, si demanda par maltalent pur quei ot la gatë ostee, n’ot sa desfense pru gardee.

5. (1180) Fables « Marie de France, n° 68. Le lion et le renard » p. 258

Al gupil se tiendrent plusur, que de bestes set le retur e as oiseus reset parler, mecine quere e demander. […] Li leün mut se curuça ; le lu, sun provost, apela, demanda lui pur quei ne vient. […] Li gupilz i vient tut quointement, si li demanda quei la fesist que sanz chapel ileoc s’asist.

6. (1660) Les Fables d’Esope Phrygien « LA VIE. D’ESOPE. PHRYGIEN. Tirée du Grec de Planudes, surnommé le Grand. — Subtile response d’Esope, touchant les superfluitez que la Nature rejette. Chapitre XVIII. »

Il arriva un jour qu’au sortir de la garde-robbe, il prit fantasie à Xanthus de demander à Esope, « pourquoy les hommes souloient regarder leur ordure, apres avoir purgé leur ventre ? » Esope voulant tout aussi tost satisfaire à ceste demande ; « Il y eust », dit-il, « autresfois un homme, qui vivant dans les delices, se plaisoit d’estre long-temps à la garde-robbe ; de sorte que pour s’y estre par trop assis, le malheur voulut pour luy, qu’il mit dehors ses entrailles. […] Voila cependant qu’un des Disciples de Xanthus voyant que le vin luy avoit osté la raison, « Mon Maistre », luy demanda t’il, « y a t’il quel-qu’un qui puisse boire la Mer ?  […] Ayant donc voulu sçavoir d’Esope s’il ne l’avoit point veuë, « Nenny », luy respondit-il, « et je ne sçay ce que tu en as fait : Tout ce que je te puis dire, c’est que tu n’as plus de droict en ta maison ». « Pourquoy cela », luy demanda Xanthus ? […] Alors quand tu verras tout le peuple assemblé à ce spectacle, apres que tu seras assis, commande que l’on te remplisse une tasse d’eau ; Puis l’ayant prise, demande à celuy qui a les gages, quelles sont vos conventions, et le demande tout haut, afin qu’il n’y ait personne en la compagnie qui ne l’entende.

7. (1180) Fables « Marie de France, n° 28. Le singe et le renard » p. 533

Marie de France, n° 28 Le singe et le renard De un singe dit que demanda a un gupil qu’il encuntra [que] de sa küe li prestat, si lui pl[e]ust, u en dunast ; avis li fu que trop le ot grant, e tuz sunt sans küe si enfant. Li gupil demande que ceo deit que sa cüe li requereit.

8. (1300) Fables anonymes grecques attribuées à Ésope (Ier-XIVe s.) « Chambry 96 » p. 63

Comme on ne prêtait pas beaucoup d’attention à son discours, il demanda qu’on lui permît de conter une fable d’Ésope. La demande accordée, il commença ainsi : « Déméter, l’hirondelle et l’anguille faisaient route ensemble ; elles arrivèrent au bord d’une rivière ; alors l’hirondelle s’éleva dans les airs, l’anguille plongea dans les eaux », et là-dessus il s’arrêta de parler. « Et Déméter, lui cria-t-on, que fit-elle ?

9. (1180) Fables « Marie de France, n° 18. Les grenouilles qui demandent un roi » p. 376

Marie de France, n° 18 Les grenouilles qui demandent un roi Jadis avient que en un estanc entur les rives e el fanc ot de reines granz cumpainies, que de lung tens i sunt nurries ; la desdeignerent arester : a la tere vodreient aler. […] A la destinee revunt, rei demandent, car nul në unt ; mauveis fu cil qu’il lur duna.

10. (1692) Fables choisies, mises en vers « Livre quatriéme. — XX. L’Avare qui a perdu son tresor. » p. 225

Je demande à ces gens, de qui la passion Est d’entasser toûjours, mettre somme sur somme, Quel avantage ils ont que n’ait pas un autre homme ? […] Un passant luy demande à quel sujet ses cris.

11. (1180) Fables « Marie de France, n° 9. La souris des villes et la souris des bois » p. 352

La suriz de vile demande si ele ot iluec point de viande. […] Sa cumpaine la regarda, par grant duçur li demanda : « Quel semblant fet ma duce amie ? 

12. (1180) Fables « Marie de France, n° 80. L’aigle, l’autour et la grue » p. 

Quant ele fu en mer entree, si ad une maue encuntree, si li demanda e enquist u ele alot. […] Dunc [l’]ad la maue respundue, demanda li si ele est venue senz cel usteil qui l’a huni.

13. (1300) Fables anonymes grecques attribuées à Ésope (Ier-XIVe s.) « Chambry 109 » pp. 88-88

Hermès, voulant savoir en quelle estime il était parmi les hommes, se rendit, sous la figure d’un mortel, dans l’atelier d’un statuaire, et, avisant une statue de Zeus, il demanda : « Combien ? » On lui répondit : « Une drachme. » Il sourit et demanda : « Combien la statue de Héra ?

14. (1660) Les Fables d’Esope Phrygien « LA VIE. D’ESOPE. PHRYGIEN. Tirée du Grec de Planudes, surnommé le Grand. — De l’affranchissement d’Esope. Chapitre XXIII. »

Cela fit que les Samiens, non moins espouvantez de cét évenement, qu’ils en furent attristez, s’assemblerent tous en un certain lieu, et prierent Xanthus, pource qu’il estoit le premier de la ville, et avec cela Philosophe, de leur expliquer ce que signifioit un si merveilleux prodige ; Mais Xanthus aussi empesché qu’eux de leur en rendre raison, leur demanda terme pour y respondre. […] Que cela ne soit, je vous demande si vous considerez la forme exterieure d’une bouteille, ou d’un pot de terre, et si vous n’avez pas plustost égard au goust interieur du vin ?  […] Cette nouvelle, et l’apprehension qu’ils avoient d’estre sous la domination de Cresus, les ayant fait assembler pour en consulter ; ils treuverent à propos de prendre l’advis d’Esope, qui pour response à leur demande ; « Messieurs », leur dit il, « quand les principaux d’entre vous auront opiné à vous rendre tributaires du Roy de Lydie, vous n’aurez plus besoin de mon conseil : je suis content neantmoins de vous faire un conte qui vous apprendra, de quelle façon vous aurez à vous comporter en cecy. […] La nouvelle en estant depuis venuë au Roy Cresus, il se resolut de leur faire la guerre : Ce que l’Ambassadeur voulant prevenir, « Seigneur », luy dit-il, « je ne pense pas que tu puisses jamais vaincre les Samiens, tant qu’ils auront Esope avec eux, et qu’ils se gouverneront par son advis : C’est pourquoy je te conseille pour le mieux de le demander par des Ambassadeurs envoyez exprés, qui leur promettront de ta part, que tu les recompenseras en autre chose, et que cependant, tu ne leur demanderas plus rien : Que si tu n’en viens à bout par ce moyen, je ne pense pas que tu le puisses faire autrement ». L’effect de ces paroles fut tel, que le Roy Cresus, estant persuadé par l’apparence qu’il y voyoit, envoya soudain aux Samiens un Ambassadeur, avec charge expresse de leur demander Esope : comme en effect ils se resolurent de l’envoyer au Roy.

15. (1300) Fables anonymes grecques attribuées à Ésope (Ier-XIVe s.) « Chambry 206 » p. 258

Mais celui-ci, ayant demandé un moment pour se justifier : « Et qui, dit-il, parmi tous ceux qui sont ici réunis, t’a rendu un aussi grand service que moi, qui suis allé partout demander aux médecins un remède pour te guérir, et qui l’ai trouvé ? 

16. (1180) Fables « Marie de France, n° 41. Le riche et les serfs » p. 

Demanda lur pur quel mester voleient si estreit cunseiller, quand nul humme pres de els n’aveit ne nul lur parole n’en oeit*.

17. (1692) Fables choisies, mises en vers « Livre troisiéme. — IX. Le Loup et la Cicogne. » p. 156

Elle retira l’os ; puis pour un si bon tour
 Elle demanda son salaire.


18. (1660) Les Fables d’Esope Phrygien « LA VIE. D’ESOPE. PHRYGIEN. Tirée du Grec de Planudes, surnommé le Grand. — De la response qu’Esope fist à un Juge. Chapitre XVII. »

Mais comme il passoit son chemin, il rencontra fortuitement le Preteur, qui le cognoissant pour estre au Philosophe Xanthus, luy demanda où il alloit ? « Je ne sçay », luy respondit Esope, sans en dire d’avantage ; ce qui fut cause que sur la croyance qu’eust le Preteur, qu’il se mocquoit de sa demande, il commanda qu’on le menât en prison.

19. (1660) Les Fables d’Esope Phrygien « LES FABLES D’ESOPE PHRYGIEN. — FABLE XLIII. Des Loups, et de la Brebis. »

Mais pendant que les Brebis estoient en repos, et qu’elles paissoient à leur aise, il se fist une émotion du costé des Louveteaux, qui se mirent à hurler bien fort, et à demander leurs meres. […] Pour ce qui est de l’autre poinct, dont ceste Fable nous peut instruire, à sçavoir que les Ennemis reconciliez à faux, ne demandent qu’un pretexte pour nous attaquer, c’est une question de fait, qui a plus besoin d’exemples que de raisons.

20. (1300) Fables anonymes grecques attribuées à Ésope (Ier-XIVe s.) « Chambry 227 » p. 346

Un loup voyant un très gros chien attaché par un collier lui demanda : « Qui t’a lié et nourri de la sorte ?

21. (1300) Fables anonymes grecques attribuées à Ésope (Ier-XIVe s.) « Chambry 321 » p. 368

Une rivière, apercevant une peau de bœuf qu’elle charriait dans ses eaux, lui demanda son nom. « Je m’appelle Dure », répondit-elle.

22. (1180) Fables « Marie de France, n° 31. Le paon » p. 509

A la Destinee le mustra, e la dame li demanda s’il n’ot asez en la beauté dunt ele l’aveit si aürné ; de pennes l’aveit fet plus bel que ne veeit nul autre oisel.

23. (1300) Fables anonymes grecques attribuées à Ésope (Ier-XIVe s.) « Chambry 66 » pp. 44-44

Chambry 66 Chambry 66.1 Βάτραχοι <αἰτοῦντες βασιλέα> – Les grenouilles qui demandent un roi. […] Mortifiées d’avoir un tel roi, elles se tendirent une seconde fois près de Zeus, et lui demandèrent de leur changer le monarque ; car le premier était trop nonchalant.

24. (1300) Fables anonymes grecques attribuées à Ésope (Ier-XIVe s.) « Chambry 306 » pp. 73-73

Comme il arrivait au Pirée, entrepôt maritime d’Athènes, il demanda au singe s’il était Athénien. Le singe ayant répondu que oui, et qu’il avait même à Athènes des parents illustres, il lui demanda s’il connaissait aussi le Pirée.

25. (1660) Les Fables d’Esope Phrygien « LA VIE. D’ESOPE. PHRYGIEN. Tirée du Grec de Planudes, surnommé le Grand. — Esope ne laisse entrer qu’un seul de tous ceux que son Maistre avoit conviez. Chapitre XXI. »

A ces mots Xanthus tout enflammé de colere, envoya chercher Esope, et luy demanda, pour quelle raison il avoit ainsi honteusement chassé ses amis. « Mon Maistre », luy dit Esope, « ne m’as-tu point commandé exprés, de ne laisser venir à ton Festin des gents du commun, et des ignorants mais seulement des hommes doctes ?  […] » « Non pas que je pense », repartit Esope, « du moins ils ne m’en ont donné aucune preuve : Car lors qu’ils ont heurté à la porte, et que je leur ay demandé, Que remuë le chien ?

26. (1660) Les Fables d’Esope Phrygien « LES FABLES D’ESOPE PHRYGIEN. — FABLE CXII. D’un Malade, et d’un Medecin. »

Le lendemain il le fût encore visiter, et luy demanda comment il s’estoit porté la nuict passée ? […] En suitte de cecy, apres que pour la troisiesme fois il luy eust fait la mesme demande, et que ce pauvre homme luy eust répondu qu’il n’en pouvoit plus, si fort il estoit travaillé d’un flux de ventre ; « C’est vostre santé », continua ce Charlatan.

27. (1180) Fables « Marie de France, n° 70. Le lion malade » p. 336

Entr’eus en tienent mut grant pleit, si demandent ki ceo ad fait : ki le quor lur aveit emblé, grant huntë ot fet e vilté. […] Dunc unt le gupil apelé, si li unt le quor demandé.

28. (1300) Fables anonymes grecques attribuées à Ésope (Ier-XIVe s.) « Chambry 155 » p. 119

Un homme, s’étant arrêté près d’un jardinier qui arrosait ses légumes, lui demanda pourquoi les légumes sauvages étaient florissants et vigoureux, et les cultivés chétifs et malingres, « C’est que, répondit le jardinier, la terre est pour les uns une mère, pour les autres une marâtre. » Pareillement les enfants nourris par une marâtre ne sont pas nourris comme ceux qui ont leur mère.

29. (1660) Les Fables d’Esope Phrygien « LA VIE. D’ESOPE. PHRYGIEN. Tirée du Grec de Planudes, surnommé le Grand. — Esope est derechef vendu. Chapitre VII. »

Comme il s’en fust approché de plus prés, et eust demandé au Musicien de quel pays il estoit ; « Je suis de Capadoce », luy respondit il. « Que sçais tu faire ?  […] Qu’est-ce qu’il peut avoir veu, demandoit l’autre, qui l’oblige ainsi à rire ? […] Ce qui fit qu’un d’entr’eux, luy en ayant demandé la cause ; « Retire-toy d’icy », respondit Esope, « ô brebis de mer » ; Paroles qui le rendirent si confus, qu’il s’en alla tout à l’instant. […] A cause dequoy un des Disciples s’obstinant plus fort à vouloir apprendre, pourquoy il rioit ainsi à tout propos ; « Va-t’en le luy demander », luy respondit un de ses compagnons, « si tu veux estre appellé Bouc marin ». […] », luy demanda-t’il. « Je suis noir », respondit Esope ; « Ce n’est pas ce que je desire sçavoir de toy », respondit Xanthus ; « Je veux seulement que tu me dies ton païs, ou le lieu d’où tu és sorty ». « Du ventre de ma Mere », dit Esope. « Ce n’est point encore cela », repartit le Philosophe, « c’est le lieu de ta naissance que je te demande ». « Je ne me souviens point », replicqua Esope, « que ma mere m’ait jamais declaré, si le lieu où elle me fist estoit haut, ou bas ». « Que sçais tu faire ? 

30. (1300) Fables anonymes grecques attribuées à Ésope (Ier-XIVe s.) « Chambry 36 » p. 41

Un chien lui demanda : « Que fais-tu là ?

31. (1300) Fables anonymes grecques attribuées à Ésope (Ier-XIVe s.) « Chambry 93 » p. 326

Il demanda à un bûcheron s’il avait vu des pas de lion et où gîtait la bête. « Je vais, répondit le bûcheron, te montrer le lion lui-même. » Le chasseur devint blême de peur, et, claquant des dents, il dit : « C’est la piste seulement que je cherche, et non le lion lui-même. » Cette fable apprend à reconnaître les gens hardis et lâches, j’entends hardis en paroles et lâches en actions.

32. (1300) Fables anonymes grecques attribuées à Ésope (Ier-XIVe s.) « Chambry 117 » p. 93

Une vipère, s’étant glissée dans l’atelier d’un forgeron, demanda aux outils de lui faire une aumône.

33. (1300) Fables anonymes grecques attribuées à Ésope (Ier-XIVe s.) « Chambry 161 » p. 126

Un renard, le voyant s’éterniser là, lui en demanda la raison.

34. (1692) Fables choisies, mises en vers « Livre deuxiéme. — VII. La Lice et sa Compagne. » p. 480

La Lice luy demande encore une quinzaine.

35. (1692) Fables choisies, mises en vers « Livre cinquiéme. — XI. La Fortune et le jeune Enfant. » p. 174

Je vous demande en bonne foy Si cette imprudence si haute Provient de mon caprice ?

36. (1180) Fables « Marie de France, n° 36. Le lion et le renard » p. 142

Iriement li demanda pur quei ne volt venir avant, e li gupilz li respunt tant : « Sire », fet il, « n’i os aler ; kar n’en vei nul[e] returner des bestes quë einz [i] entrerent e pur vus veer i alerent. » De curt a rei est ensement : tels i entre legerement, meuz li vaudreit ensus ester pur [les] nuveles escuter.

37. (1180) Fables « Marie de France, n° 96. Le lièvre et le cerf » p. 658

A la sepande ala parler, si li cumence a demander pur quei ne l’ot [i]tel criee e de cornes si aürnee cum[e] le cerf qu’il ot vëu.

38. (1180) Fables « Marie de France, n° 3. La souris et la grenouille » p. 384

Devant lui passa une reine, si cume aventure la meine ; demanda li en sa reisun si ele ert dame de la meisun dunt ele se feseit issi mestre, si li acuntast de sun estre. […] La suriz par amur demande a la reine de sa vïande, quei l’en semble, verité l’en di.

39. (1300) Fables anonymes grecques attribuées à Ésope (Ier-XIVe s.) « Chambry 237 » p. 164

D’autres ménagyrtes les ayant rencontrés leur demandèrent où était leur âne. « Il est mort, dit-il ; mais il reçoit autant de coups qu’il en a jamais reçus de son vivant. » Ainsi parfois les serviteurs, même affranchis de l’esclavage, ne sont pas délivrés des charges de la servitude.

40. (1300) Fables anonymes grecques attribuées à Ésope (Ier-XIVe s.) « Chambry 260 » p. 355

» demanda-t-il. « La Vérité », répondit-elle

41. (1180) Fables « Marie de France, n° 84. L’homme et les bœufs » p. 657

E li vileins lur demanda que ceo esteit qu’il lur fist feire.

42. (1180) Fables « Marie de France, n° 100. Le vieillard et le chevalier » p. 691

Pur ceo qu’il le vit remembré e en meint liu aveit esté, li vol[eit]t cunseil demander en quele tere deust cunverser ; kar il memes pru ne saveit.

43. (1300) Fables anonymes grecques attribuées à Ésope (Ier-XIVe s.) « Chambry 1 » p. 274

Là, ils demandèrent à Zeus comment ils devaient se comporter avec les hommes.

44. (1692) Fables choisies, mises en vers « Livre deuxiéme. — III. Le Loup plaidant contre le Renard pardevant le Singe. » p. 474

Aprés qu’on eut bien contesté, Repliqué, crié, tempesté, Le Juge instruit de leur malice, Leur dit : Je vous connois de long-temps, mes amis ; Et tous deux vous payrez l’amende : Car toy, Loup, tu te plains, quoiqu’on ne t’ait rien pris ; Et toy, Renard, as pris ce que l’on te demande.

45. (1180) Fables « Marie de France, n° 6. Le mariage du soleil » p. 314

La Destinee lur cumande que veir dient de la demande a ceo que avis lur en esteit.

46. (1180) Fables « Marie de France, n° 39. La fourmi et la cigale » p. 112

Vïande demanda e quist, kar n’en aveit n[i]ent, ceo dist, en sa meisun n’en sun recet.

47. (1180) Fables « Marie de France, n° 49. Le forgeron et la cognée » p. 

Al bois ala pur demander a chescun fust qu’il pot trover al quel il li loënt entendre, del queil il puisse mance prendre.

48. (1180) Fables « Marie de France, n° 50. Le loup et le mouton » p. 655

A sei me[i]mes demanda : « Quei est ceo », fet il, « que jeo vei la ?

49. (1660) Les Fables d’Esope Phrygien « LA VIE. D’ESOPE. PHRYGIEN. Tirée du Grec de Planudes, surnommé le Grand. — Esope se justifie devant son Maistre, et luy fait voir qui avoit mangé les figues. Chapitre III. »

Sur ses entre-faites, Esope s’en estant allé au logis pour quelques affaires, Agatopus sçeut prendre son temps, et donna ce conseil à l’un de ses compagnons : « Saoulons-nous », luy dit-il, « de ces figues : Que si nostre Maistre les demande, nous luy ferons accroire qu’Esope les aura mangées, et témoignerons nous deux contre luy. […] Quelque temps apres, leur Maistre estant de retour des bains, la premiere chose qu’il demanda, ce fust qu’on luy apportast ses figues.

50. (1180) Fables « Marie de France, n° 73. Le mulot qui cherche à se marier » p. 73

[La] fille al plus haut element vodra li mulez demander : al soleil en ala parler. […] Li mulez a la nue vient, [e] dit que si puissant la tient que sa fille volt demander.

51. (1300) Fables anonymes grecques attribuées à Ésope (Ier-XIVe s.) « Chambry 279 » pp. 184-184

Un âne, ayant entendu chanter des cigales, fut charmé de leur voix harmonieuse et leur envia leur talent. « Que mangez-vous, leur demanda-t-il, pour faire entendre un tel chant ?

52. (1692) Fables choisies, mises en vers « Livre sixiéme. — XX. La Discorde. » p. 

Pour la faire trouver aux lieux où le besoin Demandoit qu’elle fust presente, La Renommée avoit le soin De l’avertir ; et l’autre diligente Couroit viste aux debats, et prévenoit la paix ; Faisoit d’une étincelle un feu long à s’éteindre.

53. (1180) Fables « Marie de France, n° 51. Le singe et son enfant » p. 364

Marie de France, n° 51 Le singe et son enfant Une singesse ala mustrant a tutes bestes sun enfant — [e] cil la teneint pur fole e par semblant e [par] parole – tant que a un liun le ala mustrer ; si li comence a demander s’il fu mut beus, e il li dit unc plus leide beste ne vit ; porter li ruve a sa meisun, e si recorde ceste reisun : chescun gupil prise sa cüe si se merveille que ele est süe.

54. (1180) Fables « Marie de France, n° 52. Le dragon et l’homme » p. 663

E li vileins li demanda pur quei li cumandot einsi ; e li draguns li respundi que dedenz l’of ot enbatu trestut sa force e sa vertu ; tost sereit mort, s’il fust brusez.

55. (1180) Fables « Marie de France, n° 56. Le paysan et le choucas » p. 

L’autre vilein fist apeler quë ert venu a lui clamer ; de la caue li demanda quei ceo esteit que ele chanta e queile parole ele diseit.

56. (1300) Fables anonymes grecques attribuées à Ésope (Ier-XIVe s.) « Chambry 39 » p. 14

Le renard lui en demanda la cause.

57. (1300) Fables anonymes grecques attribuées à Ésope (Ier-XIVe s.) « Chambry 131 » p. 111

Zeus étonné de son attitude lui demanda pourquoi, après avoir salué complaisamment tous les dieux, il détournait les yeux du seul Plutus.

58. (1300) Fables anonymes grecques attribuées à Ésope (Ier-XIVe s.) « Chambry 263 » p. 185

Un jour, les ânes excédés d’avoir toujours des fardeaux à porter et des fatigues à souffrir, envoyèrent des messagers auprès de Zeus, pour demander qu’il mît un terme à leurs travaux.

59. (1660) Les Fables d’Esope Phrygien « LA VIE. D’ESOPE. PHRYGIEN. Tirée du Grec de Planudes, surnommé le Grand. — La response d’Esope à un Jardinier. Chapitre IX. »

Ce qu’oyant Esope, qui étoit là present, il se prit à rire ; Son Maistre luy demanda pour lors, si c’estoit pour se mocquer, qu’il rioit ainsi ? […] Va t’en maintenant, si bon te semble : Je ne te demande rien pour ces herbes, et te permets d’en cueillir desormais toutes les fois que tu voudras venir en mon Jardin, où tu pourras entrer comme en ton propre heritage ».

60. (1300) Fables anonymes grecques attribuées à Ésope (Ier-XIVe s.) « Chambry 190 » pp. 137-137

Après y être resté longtemps, comme il allait partir, il demanda au taureau s’il désirait qu’enfin il s’en allât.

61. (1300) Fables anonymes grecques attribuées à Ésope (Ier-XIVe s.) « Chambry 218 » p. 153

Ils envoyèrent des députés demander aux moutons de livrer leurs chiens.

/ 158