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36. (1660) Les Fables d’Esope Phrygien « LES FABLES D’ESOPE PHRYGIEN. — FABLE LXXIV. De l’Homme, et d’une Idole. »

Avecque cela ; ils ne se croyent pas riches, s’ils ne font part de leurs biens aux pauvres, aussi liberalement qu’ils les ont vertueusement acquis ; aussi Dieu benit le travail de telles gents, et leur envoye pendant leurs jours une joyeuse tranquilité, sans laquelle ils ne trouveroient aucunes richesses, ny agreables, ny avantageuses.

37. (1660) Les Fables d’Esope Phrygien « LA VIE. D’ESOPE. PHRYGIEN. Tirée du Grec de Planudes, surnommé le Grand. — La vente d’Esope. Chapitre V. »

Zenas (c’estoit le nom de celuy qui avoit la charge de la Mestairie) estant allé voir si les manœuvres s’acquittoient bien de leur travail, en apperçeut un entre les autres qui ne s’y portoit pas si ardemment qu’il eust voulu, ce qui fut cause, qu’il se mit à le frapper pour une legere faute.

38. (1660) Les Fables d’Esope Phrygien « LES FABLES D’ESOPE PHRYGIEN. — FABLE CVII. Du Taureau, et du Rat. »

Les Poëtes nous ont encore voulu figurer ceste verité, par les douze travaux d’Hercule, et par ceux de Thesée, son glorieux Imitateur, qui s’en alloient tous deux par le monde avecque des armes, pour châtier les meschants, et démettre les Usurpateurs.

39. (1660) Les Fables d’Esope Phrygien « LES FABLES D’ESOPE PHRYGIEN. — FABLE X. Du Rat de Ville et de celuy de Village. »

Nul fascheux demandeur ne vient à sa porte : Nul creancier ne l’importune : Les plus grands personnages de l’Antiquité luy tiennent compagnie dans les livres ; Et quelque part qu’il se tourne, il y treuve dequoy se divertir apres le petit travail de son estude : Bref il ne fait rien à regret, rien avecque contraincte.

40. (1893) Les fabulistes latins depuis le siècle d’Auguste jusqu’à la fin du moyen âge. Tome I : Phèdre et ses anciens imitateurs directs et indirects pp. -818

Le désintéressement exceptionnel et le rare dévouement à la science que suppose le travail de M.  […] La célébrité qu’il devait à ses travaux avait attiré sur lui l’attention des assassins. […] Ainsi cette seule copie renferme tout le travail de son édition. Une aussi brillante facilité explique les immenses travaux de quelques savants de cette époque. […] Voilà ce que n’avaient pu m’apprendre ni Schwabe, ni Adry, ni les autres savants dont je consultai les travaux.

41. (1660) Les Fables d’Esope Phrygien « LES FABLES D’ESOPE PHRYGIEN. — FABLE CI. De l’Avare, et de l’Envieux. »

N’arrive-t’il pas d’ordinaire que tels enfans ingrats et dénaturez, se mocquent des travaux paternels ?

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