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7. (1300) Fables anonymes grecques attribuées à Ésope (Ier-XIVe s.) « Chambry 38 » pp. 81-81

Chambry 38 Chambry 38.1 Ἀλώπηξ καὶ πίθηκος <βασιλεὺς αἱρεθείς> – Le renard et le singe élu roi. […] Le singe, ayant dansé dans une assemblée des bêtes et gagné leur faveur, fut élu roi par elles. Le renard en fut jaloux et, ayant vu un morceau de viande dans un lacs, il y mena le singe en lui disant qu’il avait trouvé un trésor, mais qu’au lieu d’en user lui-même, il le lui avait gardé, comme étant un apanage de la royauté, et il l’engagea à le prendre. Le singe s’en approcha étourdiment et fut pris au lacs. Comme il accusait le renard de lui avoir tendu un piège, celui-ci répliqua : « O singe, sot comme tu es, tu veux régner sur les bêtes ! 

8. (1692) Fables choisies, mises en vers « Livre quatriéme. — VII. Le Singe et le Daufin. » p. 73

Le Singe et le Daufin. C’estoit chez les Grecs un usage, Que sur la mer tous voyageurs Menoient avec eux en voyage Singes et Chiens de Bâteleurs. […] Mesme un Singe en cette occurrence, Profitant de la ressemblance, Luy pensa devoir son salut.

9. (1300) Fables anonymes grecques attribuées à Ésope (Ier-XIVe s.) « Chambry 307 » p. 83

Chambry 307 Πίθηκος καὶ κάμηλος — Le singe et le chameau. […] Dans une assemblée des bêtes un singe se leva et dansa.

10. (1300) Fables anonymes grecques attribuées à Ésope (Ier-XIVe s.) « Chambry 305 » pp. 203-203

Chambry 305 Chambry 305.1 Πίθηξ καὶ ἁλιεῖς — Le singe et les pêcheurs. […] Un singe perché sur un arbre élevé, ayant vu des pêcheurs jeter la seine dans une rivière, observait leur manière de faire. […] Alors le singe, descendant de son arbre, essaya de faire comme eux ; car cette bête a, dit-on, l’instinct d’imitation.

11. (1692) Fables choisies, mises en vers « Livre sixiéme. — VI. Le Renard, le Singe, et les Animaux. » p. 81

Le Renard, le Singe, et les Animaux. […] Le Singe aussi fit l’épreuve en riant, Et par plaisir la Tiare essayant, Il fit autour force grimaceries, Tours de souplesse, et mille singeries : Passa dedans ainsi qu’en un cerceau.

12. (1180) Fables « Marie de France, n° 29. Le loup qui fut roi » p. 514

Gueres aprés ne demurra que li lus vit e esgarda un singe gras et bien peü. […] Le singe fu mut veizïez, ne voleit mie estre jugez : il* ne saveit, itant li dist. […] « Jeo ne ai », fet il, « nul desirer fors de char de singe manger. […] Quant il oï k’em li loa, le singe prist, [e] sil manga.

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