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14. (1300) Fables anonymes grecques attribuées à Ésope (Ier-XIVe s.) « Chambry 146 » pp. 220-220

Chambry 146 Chambry 146.1 Κάμηλος καὶ ἐλέφας καὶ πίθηκος — Le chameau, l’éléphant et le singe. […] Mais le singe les déclara l’un et l’autre impropres à régner : « le chameau, dit-il, parce qu’il n’a point de colère contre les malfaiteurs, et l’éléphant, parce qu’il est à craindre qu’un goret, animal dont il a peur, ne vienne nous attaquer. » Cette fable montre qu’une petite cause ferme parfois l’accès des grands emplois.

15. (1692) Fables choisies, mises en vers « Livre quatriéme. — XII. Tribut envoyé par les Animaux à Alexandre. » p. 339

Pour l’hommage et pour la maniere, Le Singe en fut chargé : l’on luy mit par écrit Ce que l’on vouloit qui fust dit. […] Tous quatre en chemin ils se mirent Avec le Singe Ambassadeur nouveau. […] Le Singe et les sommiers confus, Sans oser repliquer en chemin se remirent.

16. (1660) Les Fables d’Esope Phrygien « LES FABLES D’ESOPE PHRYGIEN. — FABLE XCV. Du Singe, et de ses Enfans. »

Du Singe, et de ses Enfans. […] Le Singe y vint le dernier, et d’aussi loing qu’il fût apperçeu, tous les autres commencerent à se mocquer des vilaines fesses de ses Enfans. […] Quant à l’aveugle affection que le Singe porte à ses Enfans, elle nous apprend combien nous sommes susceptibles de telles foiblesses, et combien les choses du monde nous sont déguisées, quand nous les voyons par les yeux de l’amitié.

17. (1692) Fables choisies, mises en vers « Livre cinquiéme. — XIX. Le Lion s’en allant en guerre. » p. 

L’Elephant devait sur son dos Porter l’attirail necessaire, Et combattre à son ordinaire : L’Ours s’apprester pour les assauts : Le Renard ménager de secrettes pratiques : Et le Singe amuser l’ennemi par ses tours.

18. (1180) Fables « Marie de France, n° 51. Le singe et son enfant » p. 364

Marie de France, n° 51 Le singe et son enfant Une singesse ala mustrant a tutes bestes sun enfant — [e] cil la teneint pur fole e par semblant e [par] parole – tant que a un liun le ala mustrer ; si li comence a demander s’il fu mut beus, e il li dit unc plus leide beste ne vit ; porter li ruve a sa meisun, e si recorde ceste reisun : chescun gupil prise sa cüe si se merveille que ele est süe.

19. (1692) Fables choisies, mises en vers « Livre premier. — VII. La Besace. » p. 266

Venez singe, parlez le premier, et pour cause.


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