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93. (1660) Les Fables d’Esope Phrygien « LES FABLES D’ESOPE PHRYGIEN. — FABLE CXI. De Venus, et d’une Chatte. »

Voylà donc à peu prés ce que l’on peut dire sur ceste matiere, d’où il est aisé de conclurre, qu’estans portez d’inclination aux choses contraires à nostre bien, plus elles sont deffenduës, plus nous les aymons aussi.

94. (1660) Les Fables d’Esope Phrygien « LA VIE. D’ESOPE. PHRYGIEN. Tirée du Grec de Planudes, surnommé le Grand. — De quelle façon Esope nourrit, et dressa quatre Poussins d’Aigle. Chapitre XXVIII. »

Car il leur apprit en volant bien haut, à porter dans des corbeilles certains enfans pendus à leur col, et les sçeut si bien accoustumer à leur obeïr, que ces enfans les faisoient voler où bon leur sembloit ; c’est à dire aussi haut, ou aussi bas qu’ils vouloient.

95. (1660) Les Fables d’Esope Phrygien « LES FABLES D’ESOPE PHRYGIEN. — FABLE C. Du Pescheur, et d’un petit Poisson. »

Voyez porter la picque dans les Compagnies à des Soldats, plus agguerris que leur Maistre de Camp.

96. (1660) Les Fables d’Esope Phrygien « LES FABLES D’ESOPE PHRYGIEN. — FABLE LXXXIII. D’un Homme qui avoit deux femmes. »

Il leur est donc fort difficile de se bien porter en les faisant, et mesme impossible de vivre long-temps.

97. (1660) Les Fables d’Esope Phrygien « LES FABLES D’ESOPE PHRYGIEN. — FABLE CIV. De la Corneille, et de la Cruche. »

Un Elephant ayant reçeu commandement de son Maistre de porter une Cruche dessoudée à racommoder, chez le Potier, obeïst sans resistance. […] Mais l’Elephant ne se fiant pas à celuy qui l’avoit desjà trompé, porta sa Cruche dans la riviere, avant que la rendre à son Maistre, pour experimenter si l’eau échappoit encore.

98. (1660) Les Fables d’Esope Phrygien « LES FABLES D’ESOPE PHRYGIEN. — FABLE CI. De l’Avare, et de l’Envieux. »

Elle ne nous a pas obligés à porter de precieux habillements enrichis d’or et de perles.

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