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8. (1300) Fables anonymes grecques attribuées à Ésope (Ier-XIVe s.) « Chambry 62 » p. 71

Ô fortune qui offre et qui ne permet pas de prendre !

9. (1660) Les Fables d’Esope Phrygien « LA VIE. D’ESOPE. PHRYGIEN. Tirée du Grec de Planudes, surnommé le Grand. — En quel temps Esope composa ses Fables. Chapitre XXV. »

Cependant les Samiens voulant honorer son arrivée, s’en allerent au devant de lui avec des rameaux et des chapeaux de fleurs, qu’ils luy offrirent, faisant en outre à cause de luy des jeux solemnels, et des danses publiques, pour une marque de leur commune allegresse.

10. (1692) Fables choisies, mises en vers « Livre quatriéme. — FABLE I. Le Lion amoureux. » p. 140

Celle-cy prend bien l’asseurance De venir à vos pieds s’offrir, Par zele et par reconnoissance.

11. (1660) Les Fables d’Esope Phrygien « LA VIE. D’ESOPE. PHRYGIEN. Tirée du Grec de Planudes, surnommé le Grand. — Subtile response d’Esope, touchant les superfluitez que la Nature rejette. Chapitre XVIII. »

» « Ouy sans doute », respondit Xanthus,  « je m’offre à la boire moy-mesme ». « Mais si tu ne le peux faire », repartit le Disciple, « à quelle amende veux-tu estre condamné ?  […] Nenny certes : C’est pourquoy j’ay à te prier, que pour me tirer de cét embarras, en me faisant gaigner la gajeure, ou en rompre le pacte, tu vueilles employer pour moy tout ce que tu as de cognoissance, d’adresse, et d’experience ». « Pour t’en parler franchement », dit Esope, « l’on sçait assez que tu t’es offert à une chose, de laquelle il t’est impossible de venir à bout, mais j’ose bien me vanter d’en faire annuller les conditions.

12. (1300) Fables anonymes grecques attribuées à Ésope (Ier-XIVe s.) « Chambry 46 » pp. 34-34

Comme les médecins désespéraient de le sauver, il s’adressa aux dieux, promettant de leur offrir une hécatombe et de leur consacrer des ex-voto, s’il se rétablissait.

13. (1660) Les Fables d’Esope Phrygien « LES FABLES D’ESOPE PHRYGIEN. — FABLE CII. De l’Enfant, et du Larron. »

L’on nous permet quelquesfois de jurer le nom de Dieu avec des begayements enfantins, et d’offrir à un Ennemy les premices de nos pensées.

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