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21. (1692) Fables choisies, mises en vers « Livre troisiéme. — FABLE I. Le Meusnier, son Fils, et l’Asne. » p. 721

Ces deux rivaux d’Horace, heritiers de sa Lyre,
 Disciples d’Apollon, nos Maistres pour mieux dire,
 Se rencontrant un jour tout seuls et sans témoins ;
 (Comme ils se confioient leurs pensers et leurs soins)
 Racan commence ainsi : Dites-moy, je vous prie, Vous qui devez sçavoir les choses de la vie,
 Qui par tous ses degrez avez déja passé,
 Et que rien ne doit fuïr en cet âge avancé ;
 A quoy me resoudray-je ?

22. (1660) Les Fables d’Esope Phrygien « LES FABLES D’ESOPE PHRYGIEN. — FABLE LXXXIV. D’un Laboureur et de ses Enfants. »

Pour commencer donc par celuy des Perses, n’est il pas vray que la ruine de ce grand Empire a pris naissance des desseins de Cyrus avecque son frere, et que les noises de la Reine Parisatis l’ont acheminée ?

23. (1660) Les Fables d’Esope Phrygien « LES FABLES D’ESOPE PHRYGIEN. — FABLE CII. De l’Enfant, et du Larron. »

Car à peine avons-nous atteint l’âge de cinq ans, que nous commençons dés là de conçevoir des haynes, et des vengeances estranges.

24. (1660) Les Fables d’Esope Phrygien « LES FABLES D’ESOPE PHRYGIEN. — FABLE XXXIV. Du Singe, et du Renard. »

Mais le monde se raffinant peu à peu, commença d’avoir en haine ceux qui regnoient par la force, comme il avoit auparavant mesprisé les autres, qui ne regnoient que par la beauté ; de façon que les hommes sages, c’est à dire, ceux qui parvindrent à une plus haute cognoissance des choses, conspirerent à debusquer les forts, et à les jetter dans des pieges, d’où toutes leurs fougues, ny toutes leurs violences ne les sçeurent jamais tirer.

25. (1660) Les Fables d’Esope Phrygien « LES FABLES D’ESOPE PHRYGIEN. — FABLE LXXXII. D’un Enfant, et de sa Mere. »

Car pour commencer par les Souverainetez, l’on tient qu’elles viennent toutes d’usurpations, colorées de ce beau nom de Conqueste.

26. (1660) Les Fables d’Esope Phrygien « LA VIE. D’ESOPE. PHRYGIEN. Tirée du Grec de Planudes, surnommé le Grand. — Esope ameine à son Maistre un homme niais, et sans soucy. Chapitre XVI. »

A la fin, lon n’eust pas si tost mis le gasteau sur la table, que ce Vilain hoste, le tournant de tous costez, commença d’en manger, comme si ç’eust esté du pain, et comme s’il n’en eust jamais gousté de semblable.

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