Or un jour le berger s’empara de lui ; alors il se mit à crier et à regimber.
« Les bouviers, répondit-elle, et les bergers me regardaient de travers. — Eh bien !
Un renard affamé, ayant aperçu dans le creux d’un chêne des morceaux de pain et de viande que des bergers y avaient laissés, y pénétra et les mangea.
Des bergers sacrifiant une chèvre à la campagne invitèrent leurs voisins.
Comme le berger les accusait d’ingratitude pour l’abandonner ainsi, après les soins particuliers qu’il avait pris d’elles, elles se retournèrent pour répondre : « Raison de plus pour nous d’être en défiance ; car si tu nous as mieux traitées, nous, tes hôtesses d’hier, que tes vieilles ouailles, il est évident que, si d’autres chèvres viennent encore à toi, tu nous négligeras pour elles. » Cette fable montre qu’il ne faut pas accueillir les protestations d’amitié de ceux qui nous font passer, nous, les amis de fraîche date, avant les, vieux amis.
Le renard répondit : « C’est une commission pénible et difficile que celle dont tu me charges ; pourtant je t’y servirai encore. » Alors, comme un chien de chasse, il suivit la trace du cerf, ourdissant des fourberies, et il demanda à des bergers s’ils n’avaient pas vu un cerf ensanglanté.