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205. (1300) Fables anonymes grecques attribuées à Ésope (Ier-XIVe s.) « Chambry 79 » pp. 296-296

L’homme se leva et se mit à sa poursuite.

206. (1300) Fables anonymes grecques attribuées à Ésope (Ier-XIVe s.) « Chambry 206 » p. 258

Le renard répondit : « C’est d’écorcher vif un loup, et de te revêtir de sa peau toute chaude. » Le loup fut incontinent mis à mort, et le renard dit en riant : « Il ne faut pas exciter le maître à la malveillance, mais à la douceur, » Cette fable montre qu’en dressant des embûches à un autre on se tend un piège à soi-même.

207. (1300) Fables anonymes grecques attribuées à Ésope (Ier-XIVe s.) « Chambry 207 » pp. 150-150

Le lion se mit à rire et le laissa aller.

208. (1300) Fables anonymes grecques attribuées à Ésope (Ier-XIVe s.) « Chambry 229 » pp. 348-348

Un loup, étant devenu chef des autres loups, établit des lois générales portant que, tout ce que chacun aurait pris à la chasse, il le mettrait en commun et le partagerait également entre tous : de la sorte on ne verrait plus les loups, réduits à la disette, se manger les uns les autres.

209. (1300) Fables anonymes grecques attribuées à Ésope (Ier-XIVe s.) « Chambry 291 » pp. 196-196

camarade, ce n’est pas maintenant que tu es mort, que tu aurais dû être droit, c’est lorsque je t’y exhortais : alors tu n’aurais pas été mis à mort. » On pourrait justement conter cette fable à propos des hommes qui pendant leur vie sont méchants envers leurs amis en leur rendant service après leur mort.

210. (1300) Fables anonymes grecques attribuées à Ésope (Ier-XIVe s.) « Chambry 308 » pp. 218-218

Les guenons, dit-on, mettent au monde deux petits ; de ces deux enfants elles chérissent et nourrissent l’un avec sollicitude, quant à l’autre, elles le haïssent et le négligent.

211. (1300) Fables anonymes grecques attribuées à Ésope (Ier-XIVe s.) « Chambry 356 » pp. 244-244

Le perroquet, qui était apprivoisé, sauta et se percha sur le foyer, et de là se mit à caqueter d’une manière plaisante.

212. (1660) Les Fables d’Esope Phrygien « LA VIE. D’ESOPE. PHRYGIEN. Tirée du Grec de Planudes, surnommé le Grand. — Invention d’Esope, pour faire retourner sa Maistresse avec Xanthus. Chapitre XIII. »

Ce ne fust pas sans une grande émotion, qu’elle reçeut ce message, qui luy donna si fort l’allarme, qu’en mesme temps elle courut droit à son Mary, et se mit à crier bien fort contre luy, disant entr’autres choses : « Je ne sçay pas comme tu l’entends, mais je suis bien asseurée, ô Xanthus, qu’il ne t’est pas loisible de te marier à une autre femme durant ma vie ».

213. (1660) Les Fables d’Esope Phrygien « LES FABLES D’ESOPE PHRYGIEN. — FABLE XCIII. De deux pots flottans sur l’eau. »

Le pot de terre apprehendant pour lors d’estre cassé ; « N’aye peur », luy dit l’autre, « je sçauray bien empescher que cela ne nous arrive ». « Voila qui est bon, respondit le pot de terre, mais si je viens à me briser contre toy, ou par l’impetuosité de l’eau, ou autrement, cela ne se pourra faire qu’il n’y aille tous-jours du mien ; voylà pourquoy il vaut mieux que je mette ma seureté à me separer d’avecque toy ».

214. (1692) Fables choisies, mises en vers « Livre premier. — VIII. L’Hirondelle et les petits Oyseaux. » p. 39

Les Oisillons las de l’entendre,
 Se mirent à jazer aussi confusément, Que faisoient les Troyens quand la pauvre Cassandre
 Ouvroit la bouche seulement.


215. (1692) Fables choisies, mises en vers « Livre quatriéme. — III. La Moûche et la Fourmy. » p. 521

Je le fais ; et je baise un beau sein quand je veux : Je me jouë entre des cheveux : Je rehausse d’un teint la blancheur naturelle : Et la derniere main que met à sa beauté Une femme allant en conqueste, C’est un ajustement des Moûches emprunté.

216. (1180) Fables « Marie de France, n° 23. La chauve-souris » p. 566

Ceo li fu vis, sun escïent, que li lïuns aveit plus gent e qu’il ert de greinur justise ; od les autres suriz s’est mise.

217. (1570) Cento favole morali « CENTO FAVOLE MORALI. raccolte, et trattate in varie maniere di versi da m. gio. mario verdizoti. — [83.]. DEL TOPO, ET DELLA RANA. » p. 384

Onde il meschin, ch’allhor non intendea Qual fosse de l’astuta il cieco inganno, Ciò fece ; et seco a nuoto anch’ei si mise.

218. (1660) Les Fables d’Esope Phrygien « LES FABLES D’ESOPE PHRYGIEN. — FABLE CI. De l’Avare, et de l’Envieux. »

Ce fût elle qui mit le poignard dans la main de Polymnestor, pour tuër l’innocent Polydore, que Priam luy avoit remis, affin de le conserver ; et de faire revivre en luy les esperances de Troye, en cas que toute la race demeurast accablée de la fureur des Grecs. […] et si elle met en discord tant de Concurrents ? […] Mais supposons que tout cela fût necessaire à nostre commodité, pourquoy ne leur voyons-nous jamais mettre en praticque ce bel object de leur Convoitise, à sçavoir l’usage et la dépense du bien ? […] Que ne nous contentons-nous du bien qu’il faut pour arriver jusques à la frontiere, et que ne mettons-nous ordre à nous fournir d’une monnoye qui s’y debite, c’est à dire, de bonnes œuvres ? […] A cela l’on peut objecter, qu’un Pere vertueux est bien aise de laisser ses enfans riches, affin qu’ils ne souffrent rien apres leur mort, et qu’ils ne maudissent point la memoire de ceux qui les ont mis au monde.

219. (1300) Fables anonymes grecques attribuées à Ésope (Ier-XIVe s.) « Chambry 30 » pp. 24-24

Mais son ventre s’étant gonflé, il ne put sortir et se mit à gémir et à se lamenter.

220. (1300) Fables anonymes grecques attribuées à Ésope (Ier-XIVe s.) « Chambry 134 » pp. 317-317

Ils allaient aussi t’inscrire ; mais je me suis jeté à leurs pieds, en les suppliant, et leur ai juré que tu n’étais pas un vrai médecin, et qu’on t’avait incriminé sans motif. » La fable présente met au pilori les médecins dont toute la science et le talent consistent en belles paroles.

221. (1300) Fables anonymes grecques attribuées à Ésope (Ier-XIVe s.) « Chambry 243 » pp. 112-112

Dans la saison d’été, une fourmi rôdant dans la campagne, ramassait des grains de blé et d’orge, et les mettait en réserve pour s’en nourrir en hiver.

222. (1660) Les Fables d’Esope Phrygien « LA VIE. D’ESOPE. PHRYGIEN. Tirée du Grec de Planudes, surnommé le Grand. — De quelles viandes Esope traicta les Hostes de Xanthus. Chapitre XIV. »

» Xanthus s’estant mis alors en colere : « Esope », dit-il, « n’as-tu donc point autre chose à nous donner ? 

223. (1692) Fables choisies, mises en vers « Livre premier. — XVI. La mort et le Buscheron. » p. 60

Enfin n’en pouvant plus d’effort et de douleur,
 Il met bas son fagot, il songe à son malheur.


224. (1692) Fables choisies, mises en vers « Livre deuxiéme. — FABLE I. Contre ceux qui ont le goust difficile. » p. 

Les Troyens, Après dix ans de guerre, autour de leurs murailles, Avoient lassé les Grecs, qui, par mille moyens, Par mille assauts, par cent batailles, N’avoient pû mettre à bout cette fiere Cité : Quand un cheval de bois par Minerve inventé D’un rare et nouvel artifice, Dans ses énormes flancs receut le sage Ulysse, Le vaillant Diomede, Ajax l’impetueux, Que ce Colosse monstrueux Avec leurs escadrons devoit porter dans Troye, Livrant à leur fureur ses Dieux mesmes en proye.

225. (1692) Fables choisies, mises en vers « Livre quatriéme. — XVIII. Le Vieillard et ses enfans. » p. 53

Un second luy succede, et se met en posture ; Mais en vain.

226. (1660) Les Fables d’Esope Phrygien « LES FABLES D’ESOPE PHRYGIEN. — FABLE XV. De l’Asne, et du Chien. »

Le maistre du logis s’estant à mesme temps mis à crier, voila venir les valets, qui traicterent le pauvre Asne à coups de bastons, pour recompense de ce qu’il croyoit faire le civil, et l’honneste. […] Car la sage Nature nous ayant tous produits esgalement, composez de pieces substantielles, qui sont le corps et l’ame, et derechef nous ayant fait participer aux facultez de tous les deux, n’a pas laissé de mettre quelque difference en la facilité de nos actions, et a doüé particulierement les uns d’une chose, et les autres d’une autre ; Comme par exemple, Milon le Crotonien, et Aristote, estoient également hommes, et également individus de leur espece.

227. (1300) Fables anonymes grecques attribuées à Ésope (Ier-XIVe s.) « Chambry 181 » pp. 252-252

Alors, comme le renard cherchait à parler au portier, le chien bondit brusquement et le mit en pièces.

228. (1300) Fables anonymes grecques attribuées à Ésope (Ier-XIVe s.) « Chambry 248 » pp. 66-66

Devinant leur artifice, le boucher dit : « Vous pouvez m’échapper par un faux serment ; mais à coup sûr vous n’échapperez pas aux dieux. » Cette fable montre que l’impiété du faux serment reste la même, quelque habileté qu’on mette à la sophistiquer.

229. (1660) Les Fables d’Esope Phrygien « LES FABLES D’ESOPE PHRYGIEN. — FABLE CIII. Du Lion, et de la Chévre. »

Il ne faut que cela pour nous mettre à couvert de leurs embusches : C’est un moyen infaillible de les éviter, que de les bien cognoistre, et de voir les interests qui les portent apparemment à la complaisance qu’ils nous témoignent.

230. (1692) Fables choisies, mises en vers « Livre deuxiéme. — VIII. L’Aigle et l’Escarbot. » p. 3

L’an suivant elle mit son nid en lieu plus haut.

231. (1660) Les Fables d’Esope Phrygien « LES FABLES D’ESOPE PHRYGIEN. — FABLE CIV. De la Corneille, et de la Cruche. »

Ce qu’il n’eust pas plustost dit, que par un effort extraordinaire il mit le Navire à bord, presque contre l’esperance de tout le monde. […] Pour s’en éclaircir, il la vint voir repaistre au soir, et fût tout estonné que l’entiere portion de l’avoine ayant esté mise devant l’Elephant, il en separa une moitié avecque sa trompe, et se contenta de manger l’autre. […] Tesmoin le Chien du Poëte Hesiode, qui demeura prés du corps de ce grand homme, jusques à ce que des survenants le mirent en terre ; et peu de temps apres il accusa les assassins de son Maistre avec des cris et des hurlements, en suitte desquels ces meschants furent mis en prison, d’où ils ne sortirent que pour aller au supplice. […] Il est donc bien de dire ; l’homme est un Animal, puis que l’estre Animal le specifie d’avec l’estre commun, et le met hors du pair des choses qui ne sont point vivantes. […] Cecy estoit autresfois le but de la vraye Poësie, bien que toutesfois elle differe de cét ouvrage, en ce qu’elle ne met en avant que des hommes et des Dieux, au lieu que ce genre d’escrire y met aussi les bestes brutes, et les plantes.

232. (1300) Fables anonymes grecques attribuées à Ésope (Ier-XIVe s.) « Chambry 21 » pp. 23-23

Mais peu de temps après ayant vu que les coqs se battaient entre eux et ne se séparaient pas qu’ils ne se fussent mis en sang, elle se dit en elle-même : « Je ne me plains plus d’être frappée par ces coqs ; car je vois qu’ils ne s’épargnent pas même entre eux. » Cette fable montre que les hommes sensés supportent facilement les outrages de leurs voisins, quand ils voient que ceux-ci n’épargnent même pas leurs parents.

233. (1300) Fables anonymes grecques attribuées à Ésope (Ier-XIVe s.) « Chambry 107 » pp. 98-98

Il se mit à l’injurier et à le railler, Le loup répliqua : « Pauvre hère, ce n’est pas toi qui m’injuries, c’est le lieu où tu es. » Cette fable montre que souvent c’est le lieu et l’occasion qui donnent l’audace de braver les puissants.

234. (1300) Fables anonymes grecques attribuées à Ésope (Ier-XIVe s.) « Chambry 111 » pp. 89-89

Hermès voulant mettre à l’épreuve l’art divinatoire de Tirésias et voir s’il était véridique, lui vola ses bœufs à la campagne, puis vint le trouver à la ville, sous la figure d’un mortel, et descendit chez lui.

235. (1300) Fables anonymes grecques attribuées à Ésope (Ier-XIVe s.) « Chambry 338 » pp. 340-340

L’homme lui lança un trait et l’ayant atteint, lui dit : « Vois quel est mon messager, après quoi j’irai à toi moi aussi. » Le lion blessé se mit à fuir.

236. (1660) Les Fables d’Esope Phrygien « LES FABLES D’ESOPE PHRYGIEN. — FABLE LXXXVII. De deux Escrevices. »

Quelle apparence y a-t’il qu’ils leur fassent prendre le bon chemin, s’ils ne les y mettent par leur exemple ?

237. (1660) Les Fables d’Esope Phrygien « LES FABLES D’ESOPE PHRYGIEN. — FABLE XCIV. Du Taureau, et du Bouc. »

Ceste insolence irrita fort le Taureau, qui s’estant mis à mugir de déplaisir qu’il en eust ; « Je voy bien que c’est », luy dit-il, « ce que tu me fais un si rude accueil, c’est à cause que je suis en fuitte ; mais si celuy qui me poursuit s’en estoit allé, je m’asseure que je te ferois bien sentir que les forces d’un Taureau, et celles d’un Bouc, sont deux choses extrémement differentes ».

238. (1660) Les Fables d’Esope Phrygien « LES FABLES D’ESOPE PHRYGIEN. — FABLE CXII. D’un Malade, et d’un Medecin. »

Il luy trouve le poux émeu de vengeance, ou de haine ; il le cognoist enflammé de passion, ou rafroidy dans l’amour des choses honnestes ; Et toutes-fois au lieu de luy conseiller celles qui luy sont proffitables, il adhere lâchement aux opinions de son Malade, et crainct plustost de le mettre en colere.

239. (1692) Fables choisies, mises en vers « Livre premier. — XIV. Simonide préservé par les Dieux. » p. 522


Aprés en avoir dit ce qu’il en pouvoit dire ; 
Il se jette à costé ; se met sur le propos
 De Castor et Pollux ; ne manque pas d’ecrire
 Que leur exemple estoit aux luteurs glorieux ;
 Eleve leurs combats, specifiant les lieux
 Où ces freres s’estoient signalez davantage.


240. (1692) Fables choisies, mises en vers « Livre quatriéme. — XVI. Le Loup, la Mere et l’Enfant. » p. 158

Le Seigneur du Village à sa porte les mit ; Et ce dicton Picard à l’entour fut écrit : Biaux chires leups n’écoutez mie Mere tenchent chen fieux qui crie.

241. (1180) Fables « Marie de France, n° 70. Le lion malade » p. 336

Dunc a li gupil respondu : « Sire », fet il, « ceo m’est avis il veulent mettre en cest païs ceo que ja n’ert në unc ne fu ne que jamés n’i ert veü.

242. (1180) Fables « Marie de France, n° 93. Le loup et le bouc » p. 680

Li lus demanda que ceo dut qu’il seit en cele lande mis e qu’il aveit [la] dedenz quis.

243. (1660) Les Fables d’Esope Phrygien « LES FABLES D’ESOPE PHRYGIEN. — FABLE IX. Du Sanglier, et de l’Asne. »

Mocque-toy donc tant que tu voudras, tu le peux faire impunément, car ta paresse et ta coüardise te sauvent des coups, et te mettent en seureté ». […] Le mesme effet de Noblesse se trouve en l’Ours, qui ne met jamais la dent sur un corps mort, à cause, comme je croy, qu’il est incapable de resistance.

244. (1660) Les Fables d’Esope Phrygien « LES FABLES D’ESOPE PHRYGIEN. — FABLE CXIII. Des Coqs, et de la Perdrix. »

Un homme ayant plusieurs Coqs en sa maison, achepta une Perdrix, qu’il mit avec eux pour l’engraisser. […] Car le des-honneur suit l’action, et ne s’attache point à la personne offensée : autrement elle est injuste, et par consequent elle ne doit pas estre mise en consideration par les gents de bien. […] Mais prenons que le deshonneur y fut tout certain, ce qui toutesfois est une chose impossible, (car nostre siecle n’est pas si dépourveu de Vertueux, qu’on ny condamne encore les mauvaises actions ; et qu’on ny mette la constance au nombre des choses heroïques).

245. (1300) Fables anonymes grecques attribuées à Ésope (Ier-XIVe s.) « Chambry 125 » pp. 100-100

Quant à Athéna, il dit qu’elle aurait dû mettre sur roues sa maison, afin que, si un méchant s’établissait dans le voisinage, on pût se déplacer facilement.

246. (1300) Fables anonymes grecques attribuées à Ésope (Ier-XIVe s.) « Chambry 199 » pp. 140-140

Dès lors le laboureur n’eut plus que mépris pour lui, et, lorsqu’il se présenta, il le mit à la porte à coups de bâton.

247. (1660) Les Fables d’Esope Phrygien « LES FABLES D’ESOPE PHRYGIEN. — FABLE XLVI. Du Ventre, et des autres Membres. »

Celuy cy ne se mit point autrement en peine de desployer envers ces petites gents les hautes raisons que luy pouvoit fournir son éloquence ; mais il leur conta mot à mot toute ceste Fable, et leur fit voir par l’exemple du ventre, et des parties du corps humain, la mutuelle dépendance qu’a le Senat avecque la populace.

248. (1692) Fables choisies, mises en vers « Livre quatriéme. — XXII. L’Aloüette et ses petits, avec le Maistre d’un champ. » p. 325

Voicy comme Esope le mit En credit.

249. (1692) Fables choisies, mises en vers « Livre cinquiéme. — FABLE I. Le Buscheron et Mercure. » p. 173

Ne sçachant donc où mettre son espoir, Sa face estoit de pleurs toute baignée.

250. (1180) Fables « Marie de France, n° 3. La souris et la grenouille » p. 384

Dunc ne pot la suriz avant, a la reine dist en plurant : « [I]ci ne puis jeo pas passer, kar jeo ne sai unkes noër. » « Pren », fet la reine, « cest filet, sil lïez ferm a tun garet, e jeo l’atacherai al mien : la rivere pass[er]um bien. » La suriz s’est del fil lïee, a la reine s’est atachee ; el gué se mettent, si s’en vunt.

251. (1300) Fables anonymes grecques attribuées à Ésope (Ier-XIVe s.) « Chambry 55 » pp. 28-28

Les dieux, voulant le mettre à l’épreuve, lui firent très vite recouvrer la santé, et il se leva de son lit.

252. (1300) Fables anonymes grecques attribuées à Ésope (Ier-XIVe s.) « Chambry 140 » pp. 105-105

Or un jour le froid étant devenu violent et la pluie s’étant mise à tomber, le cheval, ne pouvant y durer, vint en courant chez l’homme et lui demanda de l’abriter.

253. (1660) Les Fables d’Esope Phrygien « LES FABLES D’ESOPE PHRYGIEN. — FABLE XXVII. Du Chien, et de la Brebis. »

Je ne sçay quel enseignement donner aux Innocents, pour les mettre à couvert de l’oppression des faux tesmoins.

254. (1660) Les Fables d’Esope Phrygien « LES FABLES D’ESOPE PHRYGIEN. — FABLE XXXVIII. De l’Esprevier, et de la Colombe. »

Comme il se veid en ses mains, pour essayer de s’en retirer, il se mit à le flatter, et eut recours aux prieres, luy disant qu’il ne croyoit pas l’avoir offensé.

255. (1660) Les Fables d’Esope Phrygien « LES FABLES D’ESOPE PHRYGIEN. — FABLE LXXII. Du Chat, et du Coq. »

De ceste mesme façon, si pour la juste deffence de sa vie quelqu’autre a mis l’espée à la main contre un qui soit un peu en faveur, ou en credit, à cause de sa noblesse, ou de son argent, on alleguera simplement l’action, et là dessus on le fera servir d’exemple, quoy qu’en effect il en serve tres-innocemment.

256. (1180) Fables « Marie de France, n° 73. Le mulot qui cherche à se marier » p. 73

« Tu as », fet ele, « meserré, si n’as mis bien esgardé.

257. (1660) Les Fables d’Esope Phrygien « LES FABLES D’ESOPE PHRYGIEN. — FABLE X. Du Rat de Ville et de celuy de Village. »

Un jour que le Rat de Ville s’estoit allé promener aux champs, le Rat de Village l’ayant rencontré fortuitement, s’avisa de le convier à un festin, qui fut incontinent apresté ; puis ils se mirent à soupper ensemble. […] A quoy ayant fait response, qu’il y estoit tous les jours, sans que neantmoins il s’en mit beaucoup en peine ; « Tous les jours ! 

258. (1660) Les Fables d’Esope Phrygien « LES FABLES D’ESOPE PHRYGIEN. — FABLE XXXIII. De la Fourmy, et de la Mouche. »

Car, dit-elle, je ne suis point sujette à estre chassée, ou mise à mort dans les Palais. […] Aussi voyons nous que les grands hommes, qui ont pris le plus de part aux choses importantes et malaisées, sont ceux là mesme qui ont aussi le plus estimé la vie tranquille, et qui l’ont mise dans leurs escrits en un plus haut poinct de loüange et d’approbation.

259. (1300) Fables anonymes grecques attribuées à Ésope (Ier-XIVe s.) « Chambry 245 » pp. 352-352

Viens avec moi, je les mets tous à ta disposition. » Ils partirent aussitôt tous les deux.

260. (1300) Fables anonymes grecques attribuées à Ésope (Ier-XIVe s.) « Chambry 251 » pp. 171-171

En conséquence la chauve-souris emprunta de l’argent pour le mettre dans la communauté ; la ronce prit avec elle de l’étoffe, et la troisième associée, la mouette, acheta du cuivre ; puis elles appareillèrent.

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