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24. (1180) Fables « Marie de France, n° 88. Le loup et le renard » p. 

Nepurec par ceste acheisun alerent devant le lëun ; li parole li unt mustree, de verité tut recordee.

25. (1570) Cento favole morali « CENTO FAVOLE MORALI. raccolte, et trattate in varie maniere di versi da m. gio. mario verdizoti. — [52.]. DELL’ASINO, LA SIMIA, ET LA TALPA. » p. 

Tal che sentito allhor la cieca Talpa D’ambodue la querela, e ’l rio cordoglio Lor si fé incontra, e tai parole mosse.

26. (1570) Cento favole morali « CENTO FAVOLE MORALI. raccolte, et trattate in varie maniere di versi da m. gio. mario verdizoti. — [63.]. DEL LEONE IMPAZZITO, ET LA CAPRA. » p. 341

VIDE la Capra da una rupe al basso Il Leone impazzito e furioso Scorrer con atti strani, e torto passo Hor su, hor giù di campi un largo piano : Et da stupore, et gran cordoglio mossa, Né senza grave horror del suo periglio Tra sé medesma fé cotai parole.

27. (1300) Fables anonymes grecques attribuées à Ésope (Ier-XIVe s.) « Chambry 93 » p. 326

Il demanda à un bûcheron s’il avait vu des pas de lion et où gîtait la bête. « Je vais, répondit le bûcheron, te montrer le lion lui-même. » Le chasseur devint blême de peur, et, claquant des dents, il dit : « C’est la piste seulement que je cherche, et non le lion lui-même. » Cette fable apprend à reconnaître les gens hardis et lâches, j’entends hardis en paroles et lâches en actions.

28. (1300) Fables anonymes grecques attribuées à Ésope (Ier-XIVe s.) « Chambry 281 » pp. 360-360

Un renard l’ayant aperçu lui adressa ces railleuses paroles : « Comment avec une langue si tendre et si molle peux-tu mâcher et manger un mets si dur ? 

29. (1660) Les Fables d’Esope Phrygien « LA VIE. D’ESOPE. PHRYGIEN. Tirée du Grec de Planudes, surnommé le Grand. — Description du corps, et de la vivacité de son esprit. Chapitre II. »

Mais ce qu’il y avoit de pire en luy, c’estoit sa parole lente, sa voix casse, et la peine qu’il avoit à se faire entendre.

30. (1660) Les Fables d’Esope Phrygien « LES FABLES D’ESOPE PHRYGIEN. — FABLE LI. Du Paon, et du Rossignol. »

J’ay honte qu’un Payen se soit contenté jusques là de la Providence du Ciel, et qu’on entende tous les jours parmy nous ces paroles pleines d’impatience. […] Paroles importantes et ennuyeuses. A ce Vice est opposée une pire extremité, à sçavoir, de blâmer incessamment les defauts des autres, en se mocquant de leurs paroles, ou de leurs actions, defaut qui est certes beaucoup moins supportable que le premier.

31. (1300) Fables anonymes grecques attribuées à Ésope (Ier-XIVe s.) « Chambry 256 » p. 236

Mais un autre prenant la parole dit : « Comment cet oiseau pourrait-il nous prédire l’avenir, lui qui n’a même pas prévu, pour l’éviter, la perte de son œil ? 

32. (1180) Fables « Marie de France, n° 85. La mouche et l’abeille » p. 521

Sez u seez, vas la u vas, ja par tun fet honur n’avras ; jeo sui pur le mien fet amee e mut cheri e bien gardee. » Issi fet del natre felun : quant il ad [le] bien en bandun, vers les meillurs trop se noblee e de parole s’esrichee, par grant desdein les cuntralie.

33. (1180) Fables « Marie de France, n° 89. Le loup et la chèvre » p. 572

Sun cheverol apela a li, si li pria e defendi qu[e]’il ne laissast pur murir ensemble od eus bestes venir pur parole ne pur preere deci ke ele revienge arere.

34. (1570) Cento favole morali « CENTO FAVOLE MORALI. raccolte, et trattate in varie maniere di versi da m. gio. mario verdizoti. — [16.]. DELL’AGNELLO E DEL LUPO. » p. 98

Questa, dico, è, che tua viltà sicura Da me rendendo, tai parole move, E fammi ingiuria in atto sì villano.

35. (1570) Cento favole morali « CENTO FAVOLE MORALI. raccolte, et trattate in varie maniere di versi da m. gio. mario verdizoti. — [15.]. DELLI DUE VASI. » p. 378

Ma perché quel di terra assai più lieve Scorrea sicuro ; l’altro, che temea Per la gravezza sua girsene al fondo, Cominciò con parole affettuose A pregar l’altro in lusinghevol modo, Che d’aspettarlo non gli fusse grave : Et legatosi seco in compagnia Volesse far quel periglioso corso : Onde l’altro gli diè simil risposta.

36. (1180) Fables « Marie de France, n° 51. Le singe et son enfant » p. 364

Marie de France, n° 51 Le singe et son enfant Une singesse ala mustrant a tutes bestes sun enfant — [e] cil la teneint pur fole e par semblant e [par] parole – tant que a un liun le ala mustrer ; si li comence a demander s’il fu mut beus, e il li dit unc plus leide beste ne vit ; porter li ruve a sa meisun, e si recorde ceste reisun : chescun gupil prise sa cüe si se merveille que ele est süe.

37. (1180) Fables « Marie de France, n° 57. Le paysan et le lutin » p. 668

A pluseurs est si avenuz : suventesfez [i] unt perduz ki trop crei[en]t autri parole, que tut les deceit e afole.

38. (1570) Cento favole morali « CENTO FAVOLE MORALI. raccolte, et trattate in varie maniere di versi da m. gio. mario verdizoti. — [48.]. DELL’ASINO, CHE PORTAVA IL SIMOLACRO. » p. 182

Ma credendo il meschin, che quell’honore Venisse fatto al suo nobile aspetto, Del suo stolto parer tanto gonfiossi, Che preso allhor da quella gloria vana, E tosto in mezo del camin fermato Levando per superbia in alto il capo Tutto si vagheggiava ; et non volea Mirando hor qua hor là mover un passo : E d’esser nato un Asino del tutto Già si scordava, se non era allhora Il suo padron, che con un grosso fusto Percotendo le natiche asinine Gli fece di sé stesso entrar in mente Con molte busse, et con simil parole.

39. (1570) Cento favole morali « CENTO FAVOLE MORALI. raccolte, et trattate in varie maniere di versi da m. gio. mario verdizoti. — [68.]. DELLA SELVA, E ’L VILLANO. » p. 303

ANDÒ un Villan dentro una Selva antica Di quercie ombrose largamente adorna, E la pregò con mansueta voce, E parole efficaci a sua richiesta, Che di prestargli ella contenta fosse Un picciol tronco de le piante sue, Ch’eran d’immensa, et infinita copia : Perch’un manico farne esso volea A la sua scure, onde tornato a casa Fornir potesse alcuni suoi lavori.

40. (1570) Cento favole morali « CENTO FAVOLE MORALI. raccolte, et trattate in varie maniere di versi da m. gio. mario verdizoti. — [69.]. DI DUE RANE C’HAVEAN SETE. » p. 43

    E quel veduto una di loro allegra Invitò l’altra con parole pronte A saltar seco nel bramato humore.

41. (1300) Fables anonymes grecques attribuées à Ésope (Ier-XIVe s.) « Chambry 359 » p. 273

reprit la puce, pour moi ce frottement qui te plaît est le pire des malheurs, quand il m’arrive par hasard d’être prise entre leurs mains. » Les fanfarons de paroles se laissent confondre même par un homme simple.

42. (1180) Fables « Marie de France — Prologue. Prologue »

A mei, ki dei la rime faire, n’avenist nïent a retraire plusurs paroles que i sunt ; mes nepuruc cil me sumunt, ki flurs est de chevalerie, d’enseignement, de curteisie ; et quant tel hum me ad requise, ne voil lesser en nule guise que n’i mette travail e peine, ki que m’en tienge pur vileine, de fere mut pur sa preere ; si commencerai la premere des fables ke Esopus escrist, que a sun mestre manda e dist.

43. (1300) Fables anonymes grecques attribuées à Ésope (Ier-XIVe s.) « Chambry 258 » p. 175

Or, ayant levé les yeux vers le platane, ils se dirent l’un à l’autre : « Voilà un arbre qui est stérile et inutile à l’homme. » Le platane prenant la parole : « Ingrats, dit-il, au moment même où vous jouissez de ma bienfaisance, vous me traitez d’inutile et de stérile. » Il en est ainsi chez les hommes : certains sont si malchanceux que, même en obligeant leurs voisins, ils ne peuvent faire croire à leur bienfaisance.

44. (1660) Les Fables d’Esope Phrygien « LES FABLES D’ESOPE PHRYGIEN. — FABLE LXVII. Du Renard, et du Loup. »

Mais je tomberois en la faute que je reprens en autruy, si par des paroles superfluës je m’arrestois d’avantage, ou à déduire, ou à prouver le sentiment de mon Autheur.

45. (1692) Fables choisies, mises en vers « Livre troisiéme. — III. Le Loup devenu Berger. » p. 451

L’hypocrite les laissa faire :
 Et pour pouvoir mener vers son fort les Brebis, 
Il voulut ajoûter la parole aux habits,
 Chose qu’il croyoit necessaire.


46. (1300) Fables anonymes grecques attribuées à Ésope (Ier-XIVe s.) « Chambry 95 » pp. 62-62

Mais un des dauphins prenant la parole lui dit : « Il est moins humiliant pour nous de combattre et de périr les uns par les autres que de t’avoir pour médiateur. » De même certains hommes qui n’ont aucune valeur, s’ils tombent sur un temps de troubles publics, s’imaginent qu’ils sont des personnages.

47. (1300) Fables anonymes grecques attribuées à Ésope (Ier-XIVe s.) « Chambry 277 » p. 264

Le chien s’ennuyait pendant la lecture de l’âne ; aussi lui dit-il : « Descends de quelques lignes, très cher ; peut-être trouveras-tu dans la suite quelque chose qui se rapporte à la viande et aux os. » L’âne ayant parcouru tout l’écrit, sans rien trouver de ce que le chien cherchait, celui-ci reprit la parole : « Jette ce papier à terre, ami ; car il est tout à fait insignifiant. »

48. (1180) Fables « Marie de France, n° 61. Le renard et la colombe » p. 

Si vet des feluns veizïez : par eus sunt plusurs enginnez par parole, par faus sermun cum li gupilz fist le colum.

49. (1180) Fables « Marie de France, n° 69. Le renard et l’ourse » p. 

» Li gupilz li ad tost respundu : « Ceo que [jeo] t’oi », fet il, « preié, dunt tu m’aveies manacié. » Ceo deit ester e remaner, que pruz hum[e] dira pur ver : as vezïez est bien avis que lur parole est en tel pris cum li engins de meinte gent, que par cunsel venquent suvent.

50. (1570) Cento favole morali « CENTO FAVOLE MORALI. raccolte, et trattate in varie maniere di versi da m. gio. mario verdizoti. — [24.]. DEL GAMBERO, E SUO FIGLIUOLO. » p. 322

Però devria colui, ch’altri riprende, Esser con l’opre ognihor norma a sé stesso Et con l’essempio de la buona vita Mover in prima, e poi con le parole Gli altri chiamar di quella al bel camino : Ch’a quel si ridurrian più facilmente, Persuadendo più l’opra, che ’l dire.

51. (1570) Cento favole morali « CENTO FAVOLE MORALI. raccolte, et trattate in varie maniere di versi da m. gio. mario verdizoti. — [26.]. DELLA CANNA, ET L’OLIVA. » p. 70

    Cede qual vinta allhor la canna a queste     Parole, e par che non risponder brami     Fin che ’l tempo non venga, onde sicura     Risponder possa a tanta sua pressura.

52. (1570) Cento favole morali « CENTO FAVOLE MORALI. raccolte, et trattate in varie maniere di versi da m. gio. mario verdizoti. — [60.]. DELL’ASINO, E DEL LUPO. » p. 187

Ma dopo lungo spatio rivenuto Il Lupo alfin nel suo primiero senso A sé medesmo tai parole mosse.

53. (1660) Les Fables d’Esope Phrygien « LES FABLES D’ESOPE PHRYGIEN. — FABLE LVIII. Du Chevreau, et du Loup. »

Ils en sont doncques touchez à la maniere des autres hommes ; et n’ayant pas assez de force pour en venir aux effects, qui sont les vrays moyens de s’acquerir de l’estime, ils s’aydent pour cela des paroles, esperant d’ebloüyr les esprits foibles, et de se debiter pour hardis par la seule invention des injures. C’est cela mesme qui les rend querelleux en compagnie, pource qu’ils veulent imprimer une opinion de leur fierté, et prevenir les esprits des hommes avecque le son des paroles hardies, ce qu’ils ne font neantmoins que lors qu’ils se voyent en estat d’estre empeschez, ou separez, si d’avanture des outrages il en falloit venir aux mains.

54. (1300) Fables anonymes grecques attribuées à Ésope (Ier-XIVe s.) « Chambry 29 » p. 232

Alors l’un d’eux, prenant la parole pour humilier les autres, se moqua de leur couardise.

55. (1300) Fables anonymes grecques attribuées à Ésope (Ier-XIVe s.) « Chambry 37 » pp. 12-12

Le renard prenant la parole dit : « Combien je suis plus beau que toi, moi qui suis varié, non de corps, mais d’esprit. » Cette fable montre que les ornements de l’esprit sont préférables à la beauté du corps.

56. (1180) Fables « Marie de France, n° 60. Le coq et le renard » p. 

Quant li gupilz s’est reguardez, mut par se tient enfantillé, que li cocs l’ad si enginné ; de maltalent e de dreit’ ire la buche cumence a maudire, ke parole quant devereit taire.

57. (1180) Fables « Marie de France, n° 78. Le loup et le batelier » p. 687

E li vileins li cumanda que treis paroles de saveir il deüst dire al sun espeir.

58. (1570) Cento favole morali « CENTO FAVOLE MORALI. raccolte, et trattate in varie maniere di versi da m. gio. mario verdizoti. — [19.]. DELLA VOLPE, ET DEL RICCIO. » p. 427

Venuto al fiume allhor da le sue tane     Il Riccio del suo mal forte si duole :     Et poi le dice con parole humane : Ch’egli si trova in punto, s’ella vuole,     Di scacciarle le mosche allhor d’attorno,     Co’ spini suoi, come talhora suole : Poi che del fango, ove ella aspro soggiorno     Suo malgrado facea, non potea trarla     Se ben s’affaticasse più d’un giorno.

59. (1570) Cento favole morali « CENTO FAVOLE MORALI. raccolte, et trattate in varie maniere di versi da m. gio. mario verdizoti. — [75.]. DEL LUPO, ET L’AGNELLO. » p. 155

E non sapendo che risponder l’empio Contra la forza e la ragion del vero, Soggiunse irato con altera voce, Ch’era sfacciato e di follia ripieno A dar risposta a sue saggie parole ; Ch’ad ogni modo ei non volea scostarsi Da la natura de’ parenti suoi, Che gli havean fatto mille e mille offese : E che gran voglia havea di far che a lui Toccasse un giorno di scontarle tutte Per lor col merto de le sue sciocchezze.

60. (1660) Les Fables d’Esope Phrygien « LA VIE. D’ESOPE. PHRYGIEN. Tirée du Grec de Planudes, surnommé le Grand. — De quelle façon Esope nourrit, et dressa quatre Poussins d’Aigle. Chapitre XXVIII. »

Nectenabo croyant avoir surpris Esope par ses propres paroles ; « Je te tiens », luy dit-il, « n’as-tu point de honte de mentir ? […] En suitte de celuy-cy, un autre prenant la parole ; « Il y a », se mit-il à dire, « un grand Temple, dans lequel est un pilier contenant douze Villes chacune desquelles est soustenuë de trente poutres, que deux femmes environnent ». […] Il les quitta donc là dessus, et s’en alla faire un petit billet qui contenoit ces paroles. « Nectenabo confesse devoir à Lycerus mille talents de tribut » ; Le jour suivant comme il fut de retour vers le Roy, la premiere chose qu’il fist, ce fut de luy presenter ce billet. […] Ces paroles du Roy leur firent à l’instant changer d’opinion, et dire les uns aux autres, nous n’en sçavons rien, et n’en avons jamais ouy parler. « Tant mieux encore », adjoûta Esope ; « et s’il est ainsi, comme vous l’asseurez, vostre question est vuidée ».

61. (1300) Fables anonymes grecques attribuées à Ésope (Ier-XIVe s.) « Chambry 104 » pp. 77-77

Celle-ci se sentant mourir prononça ces paroles : « Je l’ai bien mérité ; car je ne devais pas endommager celle qui m’avait sauvée. » Cette fable montre que ceux qui font du mal à leurs bienfaiteurs sont punis de Dieu.

62. (1692) Fables choisies, mises en vers « Livre sixiéme. — III. Phœbus et Borée. » p. 46

Et bien gageons nous deux (Dit Phœbus) sans tant de paroles, A qui plustost aura dégarny les épaules Du Cavalier que nous voyons.

63. (1660) Les Fables d’Esope Phrygien « LES FABLES D’ESOPE PHRYGIEN. — FABLE LXXVIII. Du Berger, et du Loup . »

Il se remarqua pour lors que la premiere parole que dit ce causeur, fut de s’enquerir si le Capitaine General n’avoit pas esté tué sur la place, tant cette maudite demangaison de parler s’estoit emparée de son esprit. Cette Histoire est la veritable Allegorie de cette Fable, puis que par une experience asseurée, elle prouve que c’est oster entierement le credit à ses paroles, que d’en donner souvent de fausses.

64. (1300) Fables anonymes grecques attribuées à Ésope (Ier-XIVe s.) « Chambry 171 » pp. 125-125

À sa voix, les voyageurs se retournèrent, effrayés ; mais l’un d’eux prenant la parole dit : « Allons, amis, continuons notre chemin : ce n’est qu’une corneille, ses cris ne donnent pas de présage. » Il en est ainsi chez les hommes : ceux qui rivalisent avec de plus forts qu’eux, non seulement ne peuvent les égaler, mais encore ils prêtent à rire.

65. (1660) Les Fables d’Esope Phrygien « LA VIE. D’ESOPE. PHRYGIEN. Tirée du Grec de Planudes, surnommé le Grand. — L’ingratitude de Xanthus. Chapitre XIX. »

» En suitte de ces paroles, il commanda qu’on eust à le battre tout de bon.

66. (1570) Cento favole morali « CENTO FAVOLE MORALI. raccolte, et trattate in varie maniere di versi da m. gio. mario verdizoti. — [38.]. DELLA RANA, ET SUO FIGLIUOLO. » p. 376

    Ella, che non volea per modo alcuno Folle patir d’esser minor del Bue, Né creder che colui, ch’era suo figlio, Lei madre vincer di saper potesse, Che d’anni e mesi l’avanzava assai, Nulla stimava il suo consiglio sano : Ma riputando sue parole vane, E stimando accortezza il proprio humore Tanto gonfiossi, che crepar convenne.

67. (1660) Les Fables d’Esope Phrygien « LES FABLES D’ESOPE PHRYGIEN. — FABLE CII. De l’Enfant, et du Larron. »

Les premieres paroles que nous disons sont des ordures, et mesme des blasphemes. […] Ce n’est point un peché que ses paroles, mais vostre negligence en est un extrême.

68. (1300) Fables anonymes grecques attribuées à Ésope (Ier-XIVe s.) « Chambry 118 » p. 90

Les grenouilles répondirent : « Sache bien, camarade, que notre aide ne se donne point par les bras, mais par la voix seule. » Cette fable montre que, quand on a besoin des bras, les secours en paroles ne servent de rien.

69. (1660) Les Fables d’Esope Phrygien « LA VIE. D’ESOPE. PHRYGIEN. Tirée du Grec de Planudes, surnommé le Grand. — Partement d’Esope, et son arrivée en Lydie. Chapitre XXIV. »

Ces paroles d’Esope donnerent ensemble de l’admiration et de la pitié au Roy, qui luy respondit ; « ô Esope ce n’est pas moy qui te donne la vie, mais bien le destin.

70. (1180) Fables « Marie de France, n° 47. Le paysan et son cheval » p. 653

Pur ceo volt ici enseigner e mustrer bien e doctriner, ki quë unc se sent entrepris e n’eit od sei ses bons amis ki [li] sacent cunseil doner, que bien [se] deit cuntreguaiter, si parler deit devant justise, que en sa parole ait tel cointise, par mi tute sa mesprisun, que seit semblable a la reisun.

71. (1570) Cento favole morali « CENTO FAVOLE MORALI. raccolte, et trattate in varie maniere di versi da m. gio. mario verdizoti. — [36.]. DELLA TESTUGGINE, ET L’AQUILA. » p. 230

    Così interviene a chi nell’alte imprese Da sé medesmo consigliar si vuole ; Ne de’ saggi dà fede a le parole Da buon discorso in sua salute spese.

72. (1660) Les Fables d’Esope Phrygien « LES FABLES D’ESOPE PHRYGIEN. — FABLE LXVI. Du Renard, et du Chat. »

Il n’y a point de doute que la Romaine n’ait emporté l’avantage sur la Carthaginoise, soit en la durée de sa grandeur, soit en la prosperité de ses armes ; et toutesfois les Citoyens de Rome estoient si pleins de probité, qu’ils alloient volontairement jusques à Carthage, pour y mourir en gardant leur parole, comme fit Attilius, Et les autres tout au contraire, vivoient si fallacieusement, que leur coustume estoit passée en Proverbe : de sorte que pour encherir la perfidie d’un homme, on luy reprochoit d’avoir une foy Punique, c’est à dire Carthaginoise. […] Les Tyrans toutesfois ne sont autre chose que les rusés, qui preferent l’artifice à la bonne foy, et ne font aucune conscience de manquer de parole, pourveu qu’ils y trouvent une fausse apparence de seureté.

73. (1300) Fables anonymes grecques attribuées à Ésope (Ier-XIVe s.) « Chambry 41 » pp. 17-17

Mais un des renards prenant la parole dit : « Hé !

74. (1300) Fables anonymes grecques attribuées à Ésope (Ier-XIVe s.) « Chambry 206 » p. 258

Alors le loup, saisissant l’occasion favorable, accusa le renard par-devant le lion : « il n’avait, disait-il, aucun égard pour celui qui était leur maître à tous, et c’est pour cela qu’il n’était même pas venu le visiter. » Sur ces entrefaites le renard arrivait lui aussi, et il entendit les dernières paroles du loup.

75. (1660) Les Fables d’Esope Phrygien « LA VIE. D’ESOPE. PHRYGIEN. Tirée du Grec de Planudes, surnommé le Grand. — Du Pays, et de la condition d’Esope. Chapitre J . »

Doncques cét excellent homme, qui durant sa vie se proposa dans l’esprit l’image d’une Republique de Philosophes, et qui ne mit pas tant la Philosophie dans les paroles, que dans les actions, fut de condition servile, et natif d’Ammorion, ville de Phrygie, que l’on surnommoit la grande.

76. (1570) Cento favole morali « CENTO FAVOLE MORALI. raccolte, et trattate in varie maniere di versi da m. gio. mario verdizoti. — [81.]. DELLA RONDINE, E GLI ALTRI UCCELLI. » p. 39

La Rondinella, che presaga teme     Quell’opra nova, e la virtute intende     Del Lino, ogni altro augel convoca insieme : E lor mostra il periglio, che s’attende     Da quella pianta, e persuader vuole     A prohibirne il mal, ch’essa comprende : E dice, che quel seme, onde si duole,     Devrebbe trarsi pria, che n’esca l’herba :     Ma perde indarno il tempo e le parole.

77. (1300) Fables anonymes grecques attribuées à Ésope (Ier-XIVe s.) « Chambry 134 » pp. 317-317

Ils allaient aussi t’inscrire ; mais je me suis jeté à leurs pieds, en les suppliant, et leur ai juré que tu n’étais pas un vrai médecin, et qu’on t’avait incriminé sans motif. » La fable présente met au pilori les médecins dont toute la science et le talent consistent en belles paroles.

78. (1660) Les Fables d’Esope Phrygien « LES FABLES D’ESOPE PHRYGIEN. — FABLE XXII. Du Loup, et de la Truye. »

A ces paroles furent semblables celles de cét autre, qui voyant qu’une personne suspecte de desservir la Patrie, le supplioit instamment de vouloir estre son amy ; « Je seray », luy respondit-il, « ce que tu voudras, pourveu que tu sois ce que tu dois estre ».

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