/ 140
134. (1660) Les Fables d’Esope Phrygien « LES FABLES D’ESOPE PHRYGIEN. — FABLE LIX. Du Lion, et de l’Homme. »

Car ils se croiroient coupables d’ingratitude, s’ils ne donnoient de la gloire à celuy qui leur donne du pain, et s’ils ne faisoient survivre à la mort le nom de ceux qui maintiennent le repos de leur vie.

135. (1660) Les Fables d’Esope Phrygien « LA VIE. D’ESOPE. PHRYGIEN. Tirée du Grec de Planudes, surnommé le Grand. — De l’affranchissement d’Esope. Chapitre XXIII. »

La fortune nous monstre en ceste vie deux chemins bien differents, dont l’un est celuy de la liberté, l’entrée duquel est grandement difficile ; mais l’issuë aysée ; Et l’autre celuy de la servitude, qui tout au contraire a un commencement fort doux, et une fin espineuse ».

136. (1300) Fables anonymes grecques attribuées à Ésope (Ier-XIVe s.) « Chambry 200 » pp. 336-336

Le cerf, plein de colère et le poil hérissé, lui répondit : « Misérable, tu ne m’y prendras plus ; si tu t’approches tant soit peu de moi, c’en est fait de ta vie.

137. (1660) Les Fables d’Esope Phrygien « LA VIE. D’ESOPE. PHRYGIEN. Tirée du Grec de Planudes, surnommé le Grand. — De quelle façon Esope nourrit, et dressa quatre Poussins d’Aigle. Chapitre XXVIII. »

Cependant le Roy des Egyptiens ne sçeut pas plustost l’arrivée de cet homme extraordinaire, que se tournant vers quelques-uns de ses amys ; « Je suis trompé », leur dit-il, « car j’avois ouy dire qu’Esope estoit mort, bien que toutesfois il soit icy plain de vie ».

138. (1660) Les Fables d’Esope Phrygien « LES FABLES D’ESOPE PHRYGIEN. — FABLE XCIX. Du Sapin, et du Buisson. »

Mais il est certain aussi que la Nature en abhorre la destruction, et qu’elle haït ou doit haïr ce qui l’advance au deçà des bornes ordinaires de la vie.

/ 140