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2. (1692) Fables choisies, mises en vers « Livre cinquiéme. — X. La Montagne qui accouche. » p. 520

Quand je songe à cette Fable, Dont le recit est menteur, Et le sens est veritable ; Je me figure un Auteur, Qui dit : Je chanteray la guerre Que firent les Titans au Maistre du tonnerre.

3. (1692) Fables choisies, mises en vers « Livre quatriéme. — XIV. Le Renard et le Buste. » p. 27

Le Renard au contraire à fonds les examine, Les tourne de tout sens ; et quand il s’apperçoit Que leur fait n’est que bonne mine, Il leur applique un mot qu’un Buste de Heros Luy fit dire fort à propos.

4. (1660) Les Fables d’Esope Phrygien « LES FABLES D’ESOPE PHRYGIEN. — FABLE CIII. Du Lion, et de la Chévre. »

Le sens Moral de ceste Fable a esté deux ou trois fois expliqué, à sçavoir qu’il faut s’abstenir du frauduleux conseil des hommes ; dequoy nostre Autheur nous fait adviser par la resistance de cette Chevre, qui bouche l’oreille à la persuasion du Lion son ennemy, bien qu’en apparence ses Discours soient profitables, et plausibles. […] Cecy semble contenir le mesme sens mystique, que la Fable d’Ulysse, qui pour n’ouyr les chants des Syrenes, se boucha les oreilles de cire, de peur que leurs charmes nuisibles ne vinssent à se glisser par l’ouye jusques au fonds de son ame, et ne l’empoisonnassent secrettement.

5. (1692) Fables choisies, mises en vers « Livre sixiéme. — XII. Le Soleil et les Grenoüilles. » p. 314

Pour un pauvre Animal, Grenoüilles, à mon sens, ne raisonnoient pas mal.

6. (1692) Fables choisies, mises en vers « Livre cinquiéme. — XIX. Le Lion s’en allant en guerre. » p. 

Le Monarque prudent et sage De ses moindres sujets sçait tirer quelque usage, Et connoist les divers talens : Il n’est rien d’inutile aux personnes de sens.

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