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102. (1660) Les Fables d’Esope Phrygien « LES FABLES D’ESOPE PHRYGIEN. — FABLE XCIX. Du Sapin, et du Buisson. »

Nous ne devrions donc pas beaucoup aymer les richesses, puis qu’elles sont les pernicieuses sources des débauches, qui perdent nostre santé.

103. (1660) Les Fables d’Esope Phrygien « LES FABLES D’ESOPE PHRYGIEN. — FABLE C. Du Pescheur, et d’un petit Poisson. »

Venons maintenant au faux espoir de sa durée, ne la perd-on jamais en sa vie ?

104. (1660) Les Fables d’Esope Phrygien « LES FABLES D’ESOPE PHRYGIEN. — FABLE LXXXIII. D’un Homme qui avoit deux femmes. »

Je veux dire par là, que puis-qu’il est vray que tant d’excellens hommes ont fait l’Amour sur le declin de leur âge, et que cette dangereuse passion les a perdus à la fin, il faut inferer de necessité qu’elle est estrangement violente, et juger comme cela pour nostre regard ; Que si des gents si habiles en ont senti les atteintes à leur dommage, à plus forte raison nous en devons-nous deffendre, veu les ruines qu’elle pourroit faire à nostre esprit.

105. (1660) Les Fables d’Esope Phrygien « LES FABLES D’ESOPE PHRYGIEN. — FABLE CIV. De la Corneille, et de la Cruche. »

Ce qu’ayant trouvé par effect, on ne sçauroit dire avec combien de rage, et de fureur, il retourna chez le Perfide, qui l’avoit abusé, et le menaçant du bout de sa trompe, il luy imprima si avant la frayeur en l’ame, qu’il perdit l’envie de continuer ses risées, et n’eust point de plus grande haste que d’accomplir diligemment la volonté de cét Animal. […] Avec elle jamais un homme n’a esté des-honoré pour un longtemps, ny un Estat perdu tout à fait.

106. (1893) Les fabulistes latins depuis le siècle d’Auguste jusqu’à la fin du moyen âge. Tome I : Phèdre et ses anciens imitateurs directs et indirects pp. -818

Dès lors je pouvais m’occuper non seulement de lui, mais encore de tous ceux qui, sans le perdre de vue ou sans s’inspirer de lui, s’étaient en grand nombre, au moyen âge, exercés dans la même spécialité littéraire. […] Ayant perdu sa première femme, il avait, en secondes noces, épousé Bonaventure de Chantaloë, fille de Robert de Chantaloë, seigneur de Baire, et de Catherine Dorigny. […] Berger de Xivrey a fait perdre à cet exemplaire, comme à celui de Rigault, une grande partie de son importance scientifique. […] Cependant, puisque la copie en était perdue, il était important de le retrouver. […] Le temps n’avait pas calmé son dépit, et, pour avoir attendu, Cassitto s’aperçut qu’il n’avait rien perdu.

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