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44. (1660) Les Fables d’Esope Phrygien « LES FABLES D’ESOPE PHRYGIEN. — FABLE LXIII. De l’Arbre, et du Roseau. »

Quant au Sage consideré en particulier, c’est proprement celuy qui détaché de tous les interests mondains, demande plustost d’en estre spectateur que partie ; comme l’estoient anciennement un Anacarsis, un Crates, un Diogene, et ainsi de leurs semblables, ou comme le sont encore aujourd’huy nos Religieux, mais avec une perfection incomparablement plus grande, et plus noble.

45. (1660) Les Fables d’Esope Phrygien « LES FABLES D’ESOPE PHRYGIEN. — FABLE LXXXV. De la Nourrice, et du Loup. »

Cela procede en partie de ce que son cerveau est plus propre à raisonner, comme son sang est plus actif, plus masle, et plus vigoureux.

46. (1893) Les fabulistes latins depuis le siècle d’Auguste jusqu’à la fin du moyen âge. Tome I : Phèdre et ses anciens imitateurs directs et indirects pp. -818

Aussi ne se borne-t-il pas à lui dédier la première partie de son livre IV, et, quand, après avoir renoncé à écrire, il reprend la plume et ajoute à son quatrième livre une seconde partie, est-ce encore à lui qu’il la consacre. […] Quoi qu’il en soit, voyons où se termine cette deuxième partie. […] Il avait employé une espèce d’encre, qui n’avait pas résisté au temps, et les lettres qu’elle avait servi à tracer, en partie avaient verdi, et, en partie disparues, s’étaient si bien évanouies qu’il était impossible de les lire. […] Pour montrer comment Jannelli y fustige son rival, je vais en extraire une partie. […] Le copiste n’eût pas manqué de copier, sans intervalle, la seconde partie du manuscrit à la suite de la première.

47. (1660) Les Fables d’Esope Phrygien « LA VIE. D’ESOPE. PHRYGIEN. Tirée du Grec de Planudes, surnommé le Grand. — De quelle façon Esope nourrit, et dressa quatre Poussins d’Aigle. Chapitre XXVIII. »

» Par ceste responce, il se mit si bien dans l’esprit du Roy, qu’il l’estima grandement pour son sçavoir, et pour sa prudence : de maniere qu’un peu apres, ayant fait venir de la ville d’Eliopolis un bon nombre d’hommes sçavants, fort versez aux questions Sophistiques, il se mit à les entretenir sur la suffisance d’Esope, et voulut que luy-mesme fust de la partie, en un festin où il les avoit invitez.

48. (1660) Les Fables d’Esope Phrygien « LES FABLES D’ESOPE PHRYGIEN. — FABLE XCIX. Du Sapin, et du Buisson. »

Quant à la derniere partie de ceste proposition, à sçavoir que l’Opulence est la Mere des excez ; ç’a esté la prouver suffisamment d’avoir dit, qu’elle produict tous les Vices.

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