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57. (1893) Les fabulistes latins depuis le siècle d’Auguste jusqu’à la fin du moyen âge. Tome I : Phèdre et ses anciens imitateurs directs et indirects pp. -818

« Pendant les vacances de l’année 1595, qu’à son ordinaire il étoit venu passer à Troyes, expose Grosley, François Pithou son frère, loi avoit fait présent d’un Exemplaire unique des Fables de Phèdre, qui jusqu’alors s’étoient dérobées aux recherches des Amateurs de l’Antiquité : à peine même soupçonnoit-on leur existence. […] Pour lui, Cassitto est moins qu’un plagiaire ordinaire ; c’est un plagiaire qui cherche, par toutes sortes de mauvais artifices, à dissimuler sa fraude, et, pour le démontrer, il cite plusieurs exemples. […] Le manuscrit a la dimension d’un in-8º ordinaire.

58. (1660) Les Fables d’Esope Phrygien « LES FABLES D’ESOPE PHRYGIEN. — FABLE XXXIX. Du Loup, et du Renard. »

Elle naist en mesme temps que les plaisirs des autres, et se tourne en rage à mesure qu’ils prennent accroissement : mais elle ne cesse pas quand ils deviennent calamiteux, car nous avons tous-jours peur que ceux que nous envions ne se relevent apres leur cheute ; pource que cela se peut en effect, à cause des changemens ordinaires de la fortune.

59. (1660) Les Fables d’Esope Phrygien « LES FABLES D’ESOPE PHRYGIEN. — FABLE XL. De l’Asne, et du Cheval. »

L’insolence de Xerces en servist d’une preuve bien évidente, en ce que le mesme Ocean qu’il menaçoit temerairement, ne rabatist rien pour tout cela de sa violence ordinaire.

60. (1660) Les Fables d’Esope Phrygien « LES FABLES D’ESOPE PHRYGIEN. — FABLE LXXXIII. D’un Homme qui avoit deux femmes. »

Que s’il ne tient qu’à monstrer comme quoy l’esperance de contenter ce qu’ils ayment leur est entierement retranchée, cela ne sera pas difficile, ce me semble ; Car avec ce que leur humeur froide ne s’accommode pas bien à l’ardeur d’une jeune femme, ils ont d’ailleurs le visage déguisé de rides, le corps catarreux, et l’esprit bizarre pour l’ordinaire.

61. (1660) Les Fables d’Esope Phrygien « LES FABLES D’ESOPE PHRYGIEN. — FABLE CIV. De la Corneille, et de la Cruche. »

Ne semble-t’il pas que cét Animal usoit de raisonnement en ceste action, et qu’il avoit quelque chose par dessus l’ordinaire des bestes brutes ?

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