Si vous estes beau, riche, et discret, elle aura pour vous une aversion naturelle.
En effect, les personnes affligées par le cruel traictement des Méchants, se peuvent bien consoler en leur misere, et ne trouver pas étrange qu’on les attaque, en cette difference de naturel qu’ils ont avec eux, puis que les compagnons des mesmes Vices s’entre-courent sus la pluspart du temps, et praticquent avec violence leurs desloyalles maximes les uns contre les autres.
Quant aux Bilieux, et aux Sanguins, ils dissipent et donnent abondamment, d’autant que leur naturel ardant et vigoureux leur fait croire toutes choses faciles, et les porte vertement aux plus hautes entreprises. […] Comme au contraire, s’il les sçait ménager legitimement, aussi bien usera-t’il de peu que de beaucoup, tellement que de ce costé là nous ne luy ferons point tort de le laisser moins riche, puis qu’il pourra vivre en ceste condition, et demeurer homme de bien : car il est à croire, qu’un naturel moderé parmy les richesses, ne sera pas dissolu dans la pauvreté.
La raison en est fondée sur ce que les Vieillards ne sçauroient avoir beaucoup d’amour, sans faire beaucoup d’excez, ny sans joüer de leur reste en des actions pleines d’effort, y employant ce peu de vigueur naturelle qui leur reste.
Dans l’épilogue qu’il adresse bien à Particulon, et non pas à un juge, Phèdre réclame la récompense promise à sa brièveté, et l’on me concédera, je l’espère, qu’il n’est pas naturel que cette récompense doive consister dans une bonne décision judiciaire. […] Après ce que j’ai dit de Pierre Pithou et de l’édition qu’il a donnée des fables de Phèdre, il serait naturel que je fisse connaître ce qu’est devenu son manuscrit. […] Les autres, qui ne sont point numérotés, renferment une espèce d’ouvrage d’histoire naturelle fabuleuse, ou description d’êtres comme les Centaures, etc. […] Il était donc naturel qu’ils se servissent de préférence de celui de Reims, et cependant, sauf le docte Gude, ils ne prirent pas la peine d’y recourir. […] Peut-être, à raison de cette circonstance, Philippe a-t-il cru naturel de l’appeler Parmensis.