Forment li preia e requist que ele suffrist que li fesist.
Esope se mit alors à foüiller prés d’une motte de terre, esloignée de luy d’environ quatre pas, et y trouva le thresor, dont il estoit question : S’estant mis en mesme temps en devoir de le donner à Xanthus : « Tiens », luy dit-il, « voila dequoy : il ne reste plus, sinon que tu me tiennes promesse ». « Je ne suis pas si fol de le faire », respondit Xanthus, « si premierement tu ne m’expliques ces lettres, car ce me sera une chose plus precieuse de les entendre, que de posseder tout l’or, que tu sçaurois jamais trouver ». « A cela ne tienne », reprit Esope ; « Sçache donc, que celuy qui cacha ce thresor dans la terre, comme sçavant qu’il estoit, s’avisa d’y faire graver ces lettres, qui joinctes ensemble, forment un sens qui est tel. […] A. d’où sont formées ces parolles.
Stolto ch’io non credea, ch’un tanto grido Di così picciol corpo uscir potesse : Hor qual faria quest’importuno stuolo D’animali ad ogni opra inetti e vili Strepito horrendo, se a la mia conforme In sé la forma e la possanza havesse, Quando da sì vil cor manda tal suono ?
ch’a te impossibil fia : Et converrai crepar pria che tu giunga Di quella forma a la centesma parte.
Ce leur fut une erreur dont ils se repentirent ; Bien-tost les pauvres gens tomberent en langueur : Il ne se forma plus de nouveau sang au cœur : Chaque membre en souffrit, les forces se perdirent.