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2. (1660) Les Fables d’Esope Phrygien « LA VIE. D’ESOPE. PHRYGIEN. Tirée du Grec de Planudes, surnommé le Grand. — En quel temps Esope composa ses Fables. Chapitre XXV. »

Cependant les Samiens voulant honorer son arrivée, s’en allerent au devant de lui avec des rameaux et des chapeaux de fleurs, qu’ils luy offrirent, faisant en outre à cause de luy des jeux solemnels, et des danses publiques, pour une marque de leur commune allegresse. […] Les Roys avoient en ce temps-là paix ensemble, et en ce commun repos ils se visitoient souvent par lettres, s’envoyant les uns aux autres des questions Sophistiques : Ce qu’ils faisoient à telle condition que ceux qui les pouvoient soudre, rendoient les autres leurs tributaires, selon qu’il estoit accordé entre eux : Comme au contraire, ceux qui n’y pouvoient respondre, payoient le tribut eux-mesmes.

3. (1692) Fables choisies, mises en vers « Livre troisiéme. — II. Les Membres et l’Estomach. » p. 130

Par ce moyen les mutins virent
 Que celuy qu’ils croyoient oisif et paresseux,
 A l’interest commun contribuoit plus qu’eux. […] La Commune s’alloit separer du senat.

4. (1692) Fables choisies, mises en vers « Livre quatriéme. — XVII. Parole de Socrate. » p. 500

Chacun se dit ami ; mais fol qui s’y repose ; Rien n’est plus commun que ce nom, Rien n’est plus rare que la chose.

5. (1660) Les Fables d’Esope Phrygien « LES FABLES D’ESOPE PHRYGIEN. — FABLE CIII. Du Lion, et de la Chévre. »

Ceste Fable nous apprend encore à nous défier des ennemis découverts, qui ont cela de commun avecque les Voluptez de nous attirer puissamment, et de nous combler, comme elles, de honte et de confusion. […] Aussi est-ce pour cela qu’on a fait passer pour maxime ce commun dire ; Que la Défiance est mere de la Seureté.

6. (1692) Fables choisies, mises en vers « Livre sixiéme. — XII. Le Soleil et les Grenoüilles. » p. 314

Aussi-tost on ouït d’une commune voix Se plaindre de leur destinée Les Citoyennes des Etangs.

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