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15. (1692) Fables choisies, mises en vers « Livre sixiéme. — XXI. La jeune Veuve. » p. 

A la fin, pour la consoler, Ma fille, luy dit-il, c’est trop verser de larmes : Qu’a besoin le défunt que vous noyez vos charmes ? […] Toute la bande des Amours Revient au colombier, les jeux, les ris, la danse, Ont aussi leur tour à la fin.

16. (1660) Les Fables d’Esope Phrygien « LES FABLES D’ESOPE PHRYGIEN. — FABLE XCIII. De deux pots flottans sur l’eau. »

De ceste espece de vanité il s’ensuit que nous en devenons plus orgueilleux qu’il ne faut, et plus dépensiers que nos moyens ne permettent : De sorte que la fin de telles praticques retombe tous-jours à nostre perte, et bien souvent à nostre confusion. […] Par exemple, le Prince abaisse et diminuë sa haute condition, et augmente en quelque façon celle du Favory, quand il est question de luy communiquer un secret, encore telle espece de bien veüillance est presque tousjours sujette à une fin dangereuse, si le Favory ne se gouverne avec beaucoup de prudence ; ce qui ne procede que de l’extrême inégalité des deux Amis, et par consequent il faut necessairement qu’il y ait de la proportion entre l’un et l’autre.

17. (1570) Cento favole morali « CENTO FAVOLE MORALI. raccolte, et trattate in varie maniere di versi da m. gio. mario verdizoti. — [83.]. DEL TOPO, ET DELLA RANA. » p. 384

E mentre dubbio con tremante core Tentava in ciò la più sicura via, Ecco lontan da mezo il largo humore A lui tosto gridar con rauca voce, Ch’ei l’aspettasse, una loquace Rana : Che allhor mirando gli atti, ch’ei facea, Haveva il fin del suo pensiero inteso : Et aprendosi il calle innanzi ognihora Con le man pronte, e rispingendo a dietro Spesso con ambo i piè la torbid’onda, A quello si condusse in un momento. […] Ma quando al mezo del camin fur giunti L’iniqua Rana a far si diede il tratto, Che fin da prima disegnato havea.

18. (1570) Cento favole morali « CENTO FAVOLE MORALI. raccolte, et trattate in varie maniere di versi da m. gio. mario verdizoti. — [25.]. DEL CANE, E ’L GALLO, E LA VOLPE. » p. 252

IL Cane e ’l Gallo un gran viaggio insieme Presero a far per varii boschi e ville Passando per dar fine al lor camino : Ma non giungendo al destinato loco Prima che nascondesse il Sole il giorno, Fra lor fecer pensier di far dimora Per quella notte, fin che ’l novo albore Rendesse il lor camin via più sicuro.

19. (1660) Les Fables d’Esope Phrygien « LES FABLES D’ESOPE PHRYGIEN. — FABLE XXXI. Du Geay. »

Ces Ambitieux sont à la fin découverts, pour n’estre pas hommes de condition, pour avoir dissipé leurs moyens en despenses frivoles, et bref pour manquer tout à fait de jugement en la conduitte de leur vie. […] Il est question à la fin de decreter tout le bien pour quelques haillons, et de laisser aller un heritage assez raisonnable entre les mains des persecuteurs. […] Nous voyons tous les jours le commencement, le progrés, et la fin de ces Presomptueux, voire mesme nous prenons quelquesfois part à la despense, et servons inconsiderément de soufflet à leurs vanitez.

20. (1300) Fables anonymes grecques attribuées à Ésope (Ier-XIVe s.) « Chambry 47 » p. 245

Mais les corbeaux croassant de nouveau, il s’arrêta, et à la fin il leur dit : « Libre à vous de crier aussi fort que vous pourrez ; mais vous ne goûterez pas à ma chair. » Cette fable vise les poltrons.

21. (1570) Cento favole morali « CENTO FAVOLE MORALI. raccolte, et trattate in varie maniere di versi da m. gio. mario verdizoti. — [7.]. DELL’ASINO, IL CORVO, E ’L LUPO. » p. 190

Ahi di natura ugual disugual sorte,     Che non so qual destin da cielo piove :     Costui si pasce, e riso avien ch’apporte     Al padron, cui tal danno appar che giove :     Io fin lontan perseguitato a morte     Vengo, se ’l guardo pur pensando altrove :     Tal il favore ottien da molti spesso,     Che in altri appar minore un fallo stesso.

22. (1692) Fables choisies, mises en vers « Livre deuxiéme. — IV. Les deux Taureaux et une Grenoüille. » p. 485

Et ne voyez-vous pas, dit-elle, Que la fin de cette querelle Sera l’exil de l’un ; que l’autre le chassant, Le fera renoncer aux campagnes fleuries ?

23. (1692) Fables choisies, mises en vers « Livre deuxiéme. — VII. La Lice et sa Compagne. » p. 480

Une Lice estant sur son terme, Et ne sçachant où mettre un fardeau si pressant, Fait si bien qu’à la fin sa Compagne consent, De luy prêter sa hute, où la Lice s’enferme.

24. (1570) Cento favole morali « CENTO FAVOLE MORALI. raccolte, et trattate in varie maniere di versi da m. gio. mario verdizoti. — [40.]. DEL CERVO, E ’L CAVALLO, E L’HUOMO. » p. 269

    Il Cavallo ciò inteso, e dal desio Di vincer l’inimico in ogni modo Già cieco fatto a scorger più lontano Di queste conditioni il dubbio fine, Fé ciò, che volse l’huom : lasciossi porre E sella e briglia ; e nel condusse in parte, Ove fra poco spatio il Cervo altiero Da le fort’armi, e da l’ingegno humano Alfin restò miseramente ucciso.     Onde il Cavallo al fin de le sue voglie Venuto homai, debite gratie rese Di tal favor a l’huomo : e poi li chiese Licenza per andarsi a goder solo Quel prato ameno, il resto di sua vita In dolce libertà passando lieto.

25. (1692) Fables choisies, mises en vers « Livre cinquiéme. — V. Le Renard ayant la queuë coupée. » p. 17

Un vieux Renard, mais des plus fins, Grand croqueur de Poulets, grand preneur de Lapins ; Sentant son Renard d’une lieuë, Fut enfin au piege attrapé.

26. (1570) Cento favole morali « CENTO FAVOLE MORALI. raccolte, et trattate in varie maniere di versi da m. gio. mario verdizoti. — [50.]. DEL GRANCHIO, ET LA VOLPE. » p. 116

Ei che s’accorse del crudele effetto, Né scampo a sua salute haver poteva, Lagrimando tra sé disse : Ben merto Lasso, meschino, e questo e peggior male, Poi c’havendo nel mar cibo bastante Di condur la mia vita insino al fine, S’io di Nestore ben vivessi gli anni, Ho voluto cercar novella strada Di pasturarmi fuor del luogo usato, In parti entrando a mia natura avverse ; E d’animal marin terrestre farmi, Perdendo col mio albergo ancor la vita.

27. (1570) Cento favole morali « CENTO FAVOLE MORALI. raccolte, et trattate in varie maniere di versi da m. gio. mario verdizoti. — [35.]. DI DUE ASINI. » p. 180

    Sia dunque accorto chi tal caso intende, Che ’l porsi a trar qualche pensiero al fine Non ricerca egual mezo in varia sorte D’occasion, di loco, e di valore ; Ma in diversa persona opra diversa.

28. (1570) Cento favole morali « CENTO FAVOLE MORALI. raccolte, et trattate in varie maniere di versi da m. gio. mario verdizoti. — [51.]. DELLE MOSCHE NEL MELE. » p. 80

Spesso la gola altrui guida a mal fine.

29. (1180) Fables « Marie de France, n° 17. L’hirondelle et le semeur de lin » p. 39

Marie de France, n° 17 L’hirondelle et le semeur de lin Par veil essample en escrit trois, quant hume sema prime linois e volst de lin le pru aveir, l’arunde fu de grant saveir ; bien s’aperceut ke par le lin sereient oiseus mis a lur fin ; del lin pot hum la reiz lacier, dunt hum les pot tuz damager.

30. (1570) Cento favole morali « CENTO FAVOLE MORALI. raccolte, et trattate in varie maniere di versi da m. gio. mario verdizoti. — [3.]. DELL’AQUILA, ET LA SAETTA. » p. 276

Et veduto lo stral tutto nascoso Nell’intestine del suo proprio ventre, S’avvide ancor, che de lo stral le penne De l’ali proprie sue furon già parto : E non tanto si dolse esser traffitta Per giugner di sua vita in breve al fine, Quanto che di veder l’ali sue stesse Esser ministre a lei di tanto danno.

31. (1570) Cento favole morali « CENTO FAVOLE MORALI. raccolte, et trattate in varie maniere di versi da m. gio. mario verdizoti. — [42.]. DEL LUPO, ET LE PECORE. » p. 451

    Tal l’huom bugiardo e di malitia pieno Rimaner suole a lungo andar, né puote Sempre venir al fin del suo pensiero Con la bugia del suo fallace inganno, Ché finalmente il ver da sé si scopre ; E l’istessa bugia ne ’l fa palese.

32. (1660) Les Fables d’Esope Phrygien « LES FABLES D’ESOPE PHRYGIEN. — FABLE XVI. Du Lion, et du Rat. »

Mais il semble que la Bonté Divine, pour nous convier à cela plus puissamment, y a joinct quantité de recompenses ; Car nous ne voyons guere de personnes charitables, dont la Fortune ne prospere en ceste vie, et ne soit suyvie d’une bonne fin pour les mener en l’autre. […] Mais en fin, soit qu’il eust blessé quelqu’un des Citoyens, soit qu’il n’en eust fait que la peur, tant y a que son Maistre eût commandement de la chasser, sur peine de punition corporelle, comme un animal monstrueux, et par consequent dommageable au public ; Ce qu’il fist un peu apres, avec un extrême sentiment de douleur, et l’emporta dans une forest, à quelques mille hors de la Ville. […] Mais en fin il arriva que le malheureux Androde fût recogneu, et reconduit à son ancien Maistre, qui apres plusieurs inhumanitez exercées contre luy, le destina pour dernier supplice à servir aux spectacles des bestes farouches.

33. (1692) Fables choisies, mises en vers « Livre quatriéme. — VIII. L’Homme et l’Idole de bois. » p. 285

A la fin se fâchant de n’en obtenir rien, Il vous prend un levier, met en pieces l’Idole, Le trouve remply d’or.

34. (1180) Fables « Marie de France, n° 13. Le corbeau et le renard » p. 124

Fust teus ses chanz cum est ses cors, il vaudreit meuz que nul fin ors. » Li corps se oï si bien loër quë en tut le mund n’ot sun per, purpensé s’est qu’il chantera, ja pur chanter los ne perdra : le bec overi, si chanta e li furmages li eschapa ; a la tere l’estut cheïr e li gupil le vet seisir.

35. (1570) Cento favole morali « CENTO FAVOLE MORALI. raccolte, et trattate in varie maniere di versi da m. gio. mario verdizoti. — [62.]. DEL CORVO, ET LA VOLPE. » p. 124

Così scorgendo la sagace Volpe Esser del suo disegno al fin venuta, Gli prese il pasto, e quel mangiato disse.

36. (1300) Fables anonymes grecques attribuées à Ésope (Ier-XIVe s.) « Chambry 19 » p. 8

La terre se mit à l’œuvre une première fois, et elle dégagea les montagnes ; puis elle avala la mer une deuxième fois et mit à nu les plaines ; si elle se décide à absorber l’eau une troisième fois, votre art deviendra sans usage. » Cette fable montre qu’à railler plus fin que soi, on s’attire imprudemment des répliques d’autant plus cuisantes.

37. (1300) Fables anonymes grecques attribuées à Ésope (Ier-XIVe s.) « Chambry 218 » p. 153

Ne pouvant s’en rendre maîtres, à cause des chiens qui les gardaient, ils résolurent d’user de ruse pour en venir à leurs fins.

38. (1692) Fables choisies, mises en vers « Livre premier. — XXII. Le Chesne et le Rozeau. » p. 70

Vous avez jusqu’icy
 Contre leurs coups épouvantables
 Resisté sans courber le dos :
 Mais attendons la fin.

39. (1692) Fables choisies, mises en vers « Livre quatriéme. — II. Le Berger et la Mer. » p. 207

A la fin les tresors déchargez sur la plage, Le tenterent si bien qu’il vendit son troupeau, Trafiqua de l’argent, le mit entier sur l’eau ; Cet argent perit par naufrage.

40. (1570) Cento favole morali « CENTO FAVOLE MORALI. raccolte, et trattate in varie maniere di versi da m. gio. mario verdizoti. — [31.]. DELL’UCCELLATOR, ET LA LODOLA. » p. 193

Ma poi ch’a l’opra insidiosa diede Debito fin, da lei poco lontano Fra certe ombrose vepri si nascose.

41. (1570) Cento favole morali « CENTO FAVOLE MORALI. raccolte, et trattate in varie maniere di versi da m. gio. mario verdizoti. — [92.]. DELLA CERVIA, ET LA VITE. » p. 77

Così giungendo di sua vita al fine Disse fra sé quell’infelice fiera.

42. (1692) Fables choisies, mises en vers « Livre deuxiéme. — X. L’Asne chargé d’éponges, et l’Asne chargé de sel. » p. 180

Nos gaillards pelerins Par monts, par vaux, et par chemins Au gué d’une riviere à la fin arriverent, Et fort empêchez se trouverent.

43. (1692) Fables choisies, mises en vers « Livre troisiéme. — IV. Les Grenoüilles qui demandent un Roy. » p. 44


Une autre la suivit, une autre en fit autant,
 Il en vint une fourmilliere ;
 Et leur troupe à la fin se rendit familiere
 Jusqu’à sauter sur l’épaule du Roy.

44. (1692) Fables choisies, mises en vers « Livre troisiéme. — V. Le Renard et le Bouc. » p. 9

En toute chose il faut considerer la fin.

45. (1692) Fables choisies, mises en vers « Livre sixiéme. — X. Le Lievre et la Tortuë. » p. 226

A la fin quand il vid Que l’autre touchoit presque au bout de la carriere ; Il partit comme un trait ; mais les élans qu’il fit Furent vains ; la Tortuë arriva la premiere.

46. (1692) Fables choisies, mises en vers « Livre sixiéme. — XVIII. Le Chartier embourbé. » p. 291

Il invoque à la fin le Dieu dont les travaux Sont si celebres dans le monde.

47. (1570) Cento favole morali « CENTO FAVOLE MORALI. raccolte, et trattate in varie maniere di versi da m. gio. mario verdizoti. — [26.]. DELLA CANNA, ET L’OLIVA. » p. 70

    Cede qual vinta allhor la canna a queste     Parole, e par che non risponder brami     Fin che ’l tempo non venga, onde sicura     Risponder possa a tanta sua pressura.

48. (1570) Cento favole morali « CENTO FAVOLE MORALI. raccolte, et trattate in varie maniere di versi da m. gio. mario verdizoti. — [43.]. DELLA GALLINA, ET LA RONDINE. » p. 192

Vana è, misera, l’opra e a te mortale,     A cui con tanto amor e studio attendi :     Che tu prepari a te medesma il male,     Ch’anzi fuggir devresti hor che l’intendi :     Che quando al fin d’una fatica tale     Giunta sarai, se accorta il ver comprendi,     E spererai qualche mercede a tanto     Affanno, il frutto fia sol doglia e pianto.

49. (1660) Les Fables d’Esope Phrygien « LES FABLES D’ESOPE PHRYGIEN. — FABLE LXIX. Du Loup, et des Chiens. »

Tesmoin Rome, qui n’a pû jamais perir que par les discordes Civiles, et qui ayant vaincu toutes les Nations, est morte à la fin par sa propre force : Tesmoin Athenes, qui ne perdit la liberté qu’apres que les infideles Orateurs l’eurent presque toute divisée, et que chacun d’eux eust attiré une portion de la Ville au party où il estoit le plus enclin ; Tesmoin encore la riche succession d’Alexandre, qui se défit par le partage des heritiers. […] Mais tous ces exemples ne sont que la centiesme partie de ceux que l’on pourroit alleguer pour preuve de ceste verité, où toutesfois il faut prendre garde qu’à la fin de ceste Fable le Loup se trouva trompé dans l’esperance qu’il eust d’abord de profiter en la division des chiens.

50. (1570) Cento favole morali « CENTO FAVOLE MORALI. raccolte, et trattate in varie maniere di versi da m. gio. mario verdizoti. — [21.]. DEL TOPO GIOVINE, ET. la Gatta, e ’l Galletto. » p. 716

    Veduto ho, madre, mentre a spasso i’ andava Due animali ; l’uno è di colore Simile al tuo nel pelo, ma distinto Di varie macchie di color più oscuro : Sembran di lucid’oro i suoi begli occhi, Che sono al rimirar tutti pietosi : Ha quattro piedi, et una lunga coda Di vario pelo tinta insino al fine. […] Io dal timor, ch’ei non mi divorasse, Mi posi in fuga : et ei mai non restossi Di seguitarmi pien di gridi e rabbia Per fin che salvo a te pur mi condussi.

51. (1660) Les Fables d’Esope Phrygien « LES FABLES D’ESOPE PHRYGIEN. — FABLE LXI. De la Fourmy, et de la Cigale. »

La Cigale voyant la Fourmy, qui sur la fin de l’Automne faisoit un amas de blé dans sa petite grange, s’approcha d’elle aussi tost, et luy en demanda un grain […] Esope nous represente fort bien cela par le moyen de la Fourmy, qui durant l’esté ne fait autre chose qu’assembler des grains, pour se nourrir en hyver, au lieu que l’imprudente Cigale consomme vainement ses beaux jours à chanter, et se trouve reduite à la fin à mandier sa vie, pendant la rigueur de l’hyver ; ce qui luy est d’autant plus insupportable, qu’elle y est moins accoûtumée. […] La pauvreté ne leur sembla point nouvelle en leurs vieux jours : ils se l’étoient renduë trop familiere, pour en estre incommodez, et la fin de leur âge ne leur fût point si fascheuse, que l’on pourroit se l’imaginer, pource qu’elle ne leur apporta que des rides, et des cheveux blancs.

52. (1300) Fables anonymes grecques attribuées à Ésope (Ier-XIVe s.) « Chambry 315 » p. 267

Mais à la fin le berger devina et comprit ce qui se passait, et tua le loup en le pendant à un arbre.

53. (1692) Fables choisies, mises en vers « Livre premier. — XXI. Les Frelons, et les Moûches à miel. » p. 504

Au lieu qu’on nous mange, on nous gruge ;
 On nous mine par des longueurs : On fait tant à la fin, que l’huistre est pour le Juge,
 Les écailles pour les plaideurs.

54. (1570) Cento favole morali « CENTO FAVOLE MORALI. raccolte, et trattate in varie maniere di versi da m. gio. mario verdizoti. — [19.]. DELLA VOLPE, ET DEL RICCIO. » p. 427

Vana era al fin d’uscirne ogni fatica,     Sì che già stanca non si move punto,     E di mosche l’assal copia nimica.

55. (1570) Cento favole morali « CENTO FAVOLE MORALI. raccolte, et trattate in varie maniere di versi da m. gio. mario verdizoti. — [58.]. DEL LEONE, DELL’ASINO, ET DELLA VOLPE. » p. 149

De l’Asino lo stratio, e ’l tristo fine Dato m’ha de le leggi la dottrina ; Ch’a ben patir quel, ch’è commune, insegna ; E m’ha fatto legista in un momento.

56. (1570) Cento favole morali « CENTO FAVOLE MORALI. raccolte, et trattate in varie maniere di versi da m. gio. mario verdizoti. — [67.]. DELLA VOLPE INGRASSATA. » p. 24

Perché fin che qui dentro ognihor ti stai Pascendo a voglia tua l’ingorda gola, Sempre starai nella medesma pena, E in continuo pericol de la vita.

57. (1660) Les Fables d’Esope Phrygien « LES FABLES D’ESOPE PHRYGIEN. — FABLE XXXVI. Du Cheval, et du Lion. »

Le Lion, qui de ce coup estoit presque demeuré sur la place, estant à la fin revenu à soy ; « Malheureux que je suis », dit il, « que je porte à bon droict la peine de ma sottise ! […] Tesmoin ce Comte mal-advisé, qui perdit la vie et l’honneur en l’execrable trahison qu’il avoit tramée contre la Duchesse de Savoye ; tesmoin la factieuse ligue des Zegris, contre les Abensarades dans le Royaume de Grenade, d’où ils eurent bien l’avantage de chasser ceste genereuse Noblesse, mais aussi furent ils mis à une entiere destruction, quand la ville de Grenade fust saccagée ; tesmoin encore la fin du traistre Ganes, et une infinité d’autres exemples, qu’il est à propos d’oublier icy, de peur d’ennuyer le Lecteur par la repetition d’une seconde lecture.

58. (1300) Fables anonymes grecques attribuées à Ésope (Ier-XIVe s.) « Chambry 273 » p. 263

» Nous aussi, ce n’est point par le commencement, mais par la fin que nous devons juger de la condition de chacun.

59. (1300) Fables anonymes grecques attribuées à Ésope (Ier-XIVe s.) « Chambry 289 » pp. 362-362

» Mais ils ne la persuadèrent pas, et à la fin le bon sens eut le dessous.

60. (1692) Fables choisies, mises en vers « Livre deuxiéme. — IX. Le Lion et le Moucheron. » p. 255

Il y rencontre aussi sa fin.

61. (1660) Les Fables d’Esope Phrygien « LES FABLES D’ESOPE PHRYGIEN. — FABLE CXVIII. De l’Ours, et des Mouches à Miel. »

Eux cependant joüent de leur reste, comme ils se voyent ainsi persecutez ; Et faisant courage de desespoir, ils en attirent à leur deffence quantité d’autres, qui tels que des Mousches à miel, sortent à la foule de leurs loges, se jettent pesle-mesle sur ces oppresseurs, les picquent jusques au sang, et les contraignent en fin de faire une honteuse retraitte. […] Mais je ne trouvé pas à propos de grossir d’avantage ce Volume ; Et il me doit suffire de l’avoir conduit à la fin le plus succinctement que je l’ay pû faire.

62. (1660) Les Fables d’Esope Phrygien « LES FABLES D’ESOPE PHRYGIEN. — FABLE XL. De l’Asne, et du Cheval. »

Or est-il que ce n’est pas une chose beaucoup difficile de se souvenir de ceste derniere fin, à raison de la peut qu’on a des peines et des recompenses qui la suyvent. […] Voyons à ce propos la honteuse fin de Polycrates Samien, qui ayant eu toutes choses à souhait, jusques à trouver dans le ventre d’un poisson un anneau qu’il avoit expressément jetté dans la Mer, afin qu’il eût sujet de s’en attrister, fût à la fin pendu en public, par le commandement d’un Satrape du Roy de Perse.

63. (1692) Fables choisies, mises en vers « Livre quatriéme. — XXI. L’œil du Maistre. » p. 492

Les Bœufs à toutes fins promirent le secret.

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