Marie de France, n° 41 Le riche et les serfs Un riches hum chevacha ja par mi un champ, si esgarda u dui serf ensemble parloënt ; si estreitement cunseiloënt cum s’il fussent entre grant gent. […] Ceo funt suvent li nunsavant ; de teu chose mustrent semblant, pur autre gent suzvezïer, que lur ne peot aver mester.
Dunque ciò noti ognun, ch’esser si sente Di cor gentile, e di virtute adorno : E freni l’ira con la bassa gente, Che talhora gli mova ingiuria, e scorno : Perché chi di valore è più possente, E di fregi d’honor cinto d’intorno Spendendo le sue forze in vil figura, La sua virtute, e la sua gloria oscura. Non mostrar tuo valor con gente vile.
Combien voit-on aujourd’huy de gents, qui poussez d’une aveugle presomption, se jette effrontément parmy les Grands, sans y vouloir mettre la difference que l’extraction et la nourriture y ont mise ? […] Bref, ils frequentent incessamment des gents de haute condition, sans leur vouloir ceder en aucune chose. […] Il n’est point de gents relevez, ny d’autres, qui ne leur donnent un coup de bec, et qui n’assaillent leur misere avec des brocards. […] La Cour n’est que trop pleine de gents de ceste sorte. […] Car la confusion qui suit les pompes de ces gents-là, est partagée à ceux qui les ont causées, ou qui ont pris la moindre part à leur intelligence ; Et comme en matiere d’opinions, il ne faut pas se laisser charmer aux specieuses maximes, mais rechercher la solide verité, et choisir plustost à dire les choses vrayes, que les subtiles ; De mesme aux amitiez que nous voulons establir, il ne faut pas tant donner à l’esclat et à la monstre exterieure, qu’à la vraye et parfaite vertu de l’ame.
Il leur tomba du Ciel un Roy tout pacifique : Ce Roy fit toutefois un tel bruit en tombant, Que la gent marécageuse, Gent fort sotte et fort peureuse, S’alla cacher sous les eaux, Dans les joncs, dans les roseaux, Dans les trous du marécage, Sans oser de long-temps regarder au visage Celuy qu’elles croyoient estre un geant nouveau ; Or c’estoit un soliveau, De qui la gravité fit peur à la premiere, Qui de le voir s’avanturant Osa bien quitter sa taniere.
Veez la cel champ* u la gent sïent, u lur garbes cuillent e lïent. […] Nostre bienfet ne vaut nïent plus que li maus vers ceste gent.
La faim détruisit tout : il ne resta personne De la gent Marcassine et de la gent Aiglonne, Qui n’allast de vie à trépas ; Grand renfort pour Messieurs les Chats.
Comme au contraire, il n’est rien de si hazardeux, que les entreprises des jeunes gents, qui ne daignent suyvre les advis des hommes sages, et de ceux là mesmes que la Nature commet pour leur gouvernement. […] Ce qui arrive, comme dit Aristote, plus aux jeunes gents qu’aux autres, pour la chaleur de leur sang, qui ne leur donne pas la patience de raisonner pour conclure, et pour le peu de pratique qu’ils ont dans le monde, qui ne leur a permis encore de cognoistre les inesgalitez de la fortune, et les divers artifices des hommes ; au lieu que les Vieillards, à cause de la tiedeur, ou plustost de la froidure de leur sang, raisonnent lentement aux occurrences qui leur surviennent, et panchent tousjours devers la crainte, qui comme elle glace les temperaments, elle reside aussi pour l’ordinaire dans les humeurs froides. […] Or ne devons-nous pas croire, que le sens et l’experience manquant aux jeunes gents, Dieu les abandonne jusques là que de ne leur rien laisser de ce dont ils ont besoin pour une bonne conduitte.
» Par ceste essample volt retreire chescun deit tele priere feire quë a la gent seit pleisable e [qui] a Deu seit acceptable.
Si vus pleseit a remüer e sur u autre fust voler, jeo chantereie mut plus bel ; ceo seivent tuit cist autre oisel. » Autresi vet de mainte gent : ne püent pas seürement la u il dutent, bien parler, si cum la u n’estut duter.
Issi vet de la povre gent : si as riches unt aprismement, forment les cuident curucier, damage feire e ennuier.
Ne sai cument li prierai : meintefeiz as suillé sun ni e sur ses oiseus esmeulti. » Issi est de la fole gent : la u il unt mesfet suvent, veulent aler merci crier, ainz qu’il le veulent amender.
IN mezo d’una via stava il Serpente, Né però ad altri facea danno alcuno, Anzi sempre calcato era da ognuno, E tolto a scherno da l’humana gente : E con Giove si dolse, che innocente Essendo, gli era ogni huom sempre importuno.
Si jeo i seïsse, jeo sai bien que tute gent me hüereient ; de tutes parz m’escriereient que jeo la vodreie manger ; ne me larreient aprismer. » Issi est [il] del tricheür : en esfrei est e en poür - sa conscïence le reprent – que tuz cunuissent sun talent.
La gente, che ti compra, e al collo porta, Potria prezzarti ; io no : che stimo quello, Che la fame mi trahe per via più corta.
L’impertinente vanité du Corbeau sert d’exemple à une infinité de gents, qui se laissent miserablement affiner aux Flatteurs, pour adherer trop niaisement aux loüanges qu’ils leur donnent : car à force d’estre enyvrez par leurs complaisances, ils prennent une opinion si excessive de leurs propres merites, qu’il leur est fort mal-aisé de se recognoistre. […] Car ces gents-là ne se contentent pas, en clabaudant aux oreilles de leur Maistre, de faire passer un vice sous le nom de la Vertu qui luy est proche, comme d’appeller la prodigalité, une action liberale, la complaisance timidité, la valeur, precipitation, et ainsi de toutes les autres Vertus. […] Mais je ne m’estonne pas si fort des extravagantes flatteries de telles gents, comme de la stupidité de celuy qui les reçoit. […] Car si la disproportion des qualitez empesche leur affection de descendre à nous, de crainte de se rabaisser par l’égalité necessaire entre les amis ; dans les inclinations des petites gents n’y a t’il pas la mesme difficulté de s’eslever jusques à eux, et de parvenir à ce poinct de justesse, qui leur est à eux-mesmes si mal-aisé ?
Quant ma volenté n’ai de tei, ja nule honur n’averas de mei. » Autresi est de meinte gent, se tut ne* veit a lur talent, cume del cok et de la gemme ; veu l’avums de humme et de femme ; bien e honur niënt ne prisent, le pis pernent, le meuz despisent.
Car s’ils sont veritablement gents de probité, il faut de necessité conclure, qu’il n’y a rien qui leur soit plus insupportable que la praticque des meschants, tant pource que les contraires ont tous accoustumé de se fuyr naturellement, qu’à cause qu’ils se fortifient à cela par une reflexion continuelle, et s’estudient à prendre le vice en horreur, avec des raisons que la bonne conscience leur inspire secrettement. […] Mais, ô trop foible, et trop imprudent jeune homme, si de hazard tu eusses esté du conseil de Priam, et qu’Agamemnon et Menelas t’eussent courtoisement requis de promettre l’entrée en ses murailles au Cheval de bois, remply d’une multitude de gents de guerre, en suitte dequoy ils se fussent rendus maistres de la Ville, comme ils firent, la leur aurois-tu civilement et gracieusement accordée ? […] Cela estant, qu’une mauvaise honte, de celles que Plutarque nous dépeint, ne nous empesche point de leur fermer nostre porte, et de leur feindre des affaires, quand mesme ils sçauroient que nous n’en aurions aucunes ; Que s’ils ont quelque bon mouvement dans l’ame, pour changer la condition de leur vie, il les faut esprouver auparavant que s’apprivoiser avec eux, et les renvoyer aux gents d’âge et de profonde sagesse, pour lesquels je n’escris point ces instructions ; au contraire, je desirerois prendre les leurs, et pour la conduite de ma vie, et pour l’ornement de mon ouvrage.
Par ceste essample peot hum veer — e chescun franc humme le deit saver – nul [hum] ne peot aver honur ki hunte fet a sun seignur, ne li sire tut ensement, pur qu’il voille hunir sa gent ; si l’un a l’autrë est failliz, ambur en erent maubailliz.
Or est-il que les foibles et les petites gents me semblent entierement despourveus d’appuy, pour éviter le juste chastiment de leurs fautes ; Et c’est pour cela qu’ils sont plus à blâmer que les autres, puis qu’ils s’abandonnent à tout pour faire du mal. […] C’est pour quoy nous voyons tous les jours par épreuve, que les petits qui se treuvent coûpables servent d’exemple au reste du peuple, afin de le détourner des meschantes actions, pource qu’en leur mort il y a peu de gents interessez, et que l’execution de leur arrest est pour l’ordinaire de petite difficulté.
Ja de ma cüe quë est granz në aleverez voz enfanz n’en autre regnéd n’entre gent — jeo vus di bien apertement –, mes que ele fust de tel afaire que je ne la puisse a mei traire. » Ceste essample pur ceo vus di : de l’aveir humme est autresi ; si il ad plus ke li n’estut, ne volte suffrir (kar il ne peot) qu’altre en ait eise ne honur ; meuz le volt perdre de jur en jur.
Tute gent seivent cunseiller ; mes tuz cunseilz n’unt pas mester : li feluns e li desleial dunent tuz jurs cunseil de mal.
UN ASINEL, che sopra il tergo vile Havea di Giove un simolacro d’oro, Ch’al Tempio il suo padron seco trahea, Mentre passava per diverse vie Era inchinato da la gente tutta, Che con divotion s’humiliava Del nume vano a quella ricca imago.
Quant à la premiere action qu’elles firent, à sçavoir de se mettre volontairement en la protection du Faucon, nous avons veu cy-dessus comment elle a son origine en la propre imperfection de ceux qui eslisent un Chef, n’estant pas croyable que plusieurs Justes, ou gents de bien, qui logeroient ensemble dans une Isle deserte, s’advisassent jamais d’en choisir un, la probité duquel leur seroit suspecte. […] D’où il s’ensuit, que les gents de bien n’auroient jamais besoin de Maistre, s’ils ne sortoient hors des limites de leur devoir. […] Ceste faute neantmoins, en matiere d’eslection, n’a pas laissé d’estre commune à divers Peuples du monde, comme aux Agrigentins, lors qu’ils mirent Phalaris en une condition éminente par dessus eux, et porterent bien-tost apres la peine de leur imprudence, quand par ses horribles cruautez il faillist à rendre sa Ville deserte de gents de bien, et la peupla presque toute d’assassins.
Ceo est essample des orguillus, ki de grant pris sunt desirus ; par losanger, [e] par mentir les puet hum bien a gré servir ; le lur despendent folement pur faus losenge de la gent.
Dunc ne sot [il] cunseil trover cum il se puisse deliverer ; kar sceü ert de mute gent qu’il le teneit pur sun parent.
Le peu qu’il en restoit n’osant quitter son trou, Ne trouvoit à manger que le quart de son sou ; Et Rodilard passoit chez la gent miserable, Non pour un Chat, mais pour un Diable.
Grace à l’Auteur de l’Univers, Je suis Oyseau ; voyez mes aisles : Vive la gent qui fend les airs.
» Li lïuns li ad respundu : « Ceo n’est mie pur ta vertu ne pur fierté k[e]’ en tei as, mes pur le cri que tu crias, que tant lur semble espoëntable que tuz te tienent pur deable. » Si est de l’orguillus felun, que par manace e par tençun e espoënte la fole gent e quide bien a escïent que nuls nel deie cuntrester des qu’i l’orrunt en haut parler.
» Li gupilz li ad tost respundu : « Ceo que [jeo] t’oi », fet il, « preié, dunt tu m’aveies manacié. » Ceo deit ester e remaner, que pruz hum[e] dira pur ver : as vezïez est bien avis que lur parole est en tel pris cum li engins de meinte gent, que par cunsel venquent suvent.
Car elle est si laide, et si infame de soy, que tous les gents de bien l’ont en horreur, et n’est pas jusques aux meschants, qui ne feignent du moins de la detester. […] Ce que les anciens Sages sçeurent remarquer fort judicieusement, lors qu’ils establirent des jeux publics, pour émouvoir les jeunes gents aux belles actions, par une honneste jalousie de leurs semblables.
Ché così cesserà tanto bisbiglio De la gente, che passa, e che mi vede Di tua salute haver poco consiglio. […] Ma così andando trovan nova gente, Che biasma, che quel giovine a cavallo Camini, e a piedi il vecchio dispossente.
Saveir poüm par ceste fable la manere de ceste gent – mut le* poet [hoem] veer sovent – que tant se veulent eshaucer e en tel liu aparagier que ne avient pas a lur corsage ensurketut a lur parage.
Chescun deit meuz creire e saver ceo que sa femme li dit pur veir, que ceo que cis faus oilz veient, que par veüe le foleient. » Par cest essample nus devise que [mult] meuz vaut sen e quointise e plus aïde a meinte gent que sis aveirs ne si parent.
» Pur ceo chastie tute gent qu’il ne creient, Deus le defent, en augure n’en sorcerie ; kar trahiz est ki s’i afie ; le cors en est mis en eissil e l’alme vet en grant peril.
« Sire », fet il, « mut te vei bel, unc[es] ne vi si gent oisel ; clere voiz as sur tute rien : fors tun pere, que jo vi bien, unc[es] oisel meuz ne chanta ; mes il le fist meuz, kar il cluna. » — « Si puis jeo fere », dist li cocs.
Così la gente tal esempio invita A tolerar il suo tiranno avaro, Per non far al suo mal nova ferita, Se le è di viver lungamente caro.
Que s’il faut aller plus avant, et donner à la satisfaction des vielles gents, qu’ils ne soient ny trompez de leurs femmes, ny jaloux d’elles, ny mocquez du monde, tout cela n’empesche pas qu’il n’y ait d’autres raisons qui les peuvent rendre malheureux. […] ô exercice indigne de la sagesse que doivent avoir telles gents ! […] Je veux dire par là, que puis-qu’il est vray que tant d’excellens hommes ont fait l’Amour sur le declin de leur âge, et que cette dangereuse passion les a perdus à la fin, il faut inferer de necessité qu’elle est estrangement violente, et juger comme cela pour nostre regard ; Que si des gents si habiles en ont senti les atteintes à leur dommage, à plus forte raison nous en devons-nous deffendre, veu les ruines qu’elle pourroit faire à nostre esprit. […] Je laisse à part les dépenses qu’il leur faut faire, pour reparer le défaut des caresses ; Je ne parlé non plus des chagrins ny des divisions, et passe sous silence une infinité d’autres choses, pour venir à reprendre par un autre biais les mariages contractez entre differentes personnes, et à divertir les jeunes gents à leur tour, de rechercher des femmes âgées. […] Toute l’excuse qui reste doncques à telles gents, s’ils veulent parler veritablement, c’est de dire, que le soing de leur fortune les y conduit, que la volonté de leurs parents l’exige, que la necessité les y pousse, que l’alliance, la commodité, et telles autres raisons les convient à le faire.
Mais ce qu’il y a de pire en cela, et que l’on peut appeller proprement un crime contre nature, et insupportable aux gents de bien, c’est l’infame profanation des caresses et des tesmoignages d’amitié. […] Il se trouve mesme des gents qui recherchent pour cela des finesses extraordinaires, et qui font gloire entr’eux d’en inventer de nouvelles.
Il y a peu de gents qui vueillent accepter le perdurable repos, qu’on nous y prepare, au prix de quitter des pretentions, non seulement petites, mais encore mal asseurées. […] Est-il impossible que celuy que vous pensez tuër ne vous tuë, ou du moins qu’il ne se guarantisse de vostre haine, quand mesme vous le prendriez avecque supercherie, qui est une chose execrable parmy les gents de courage ? […] Voyez dans la poussiere une infinité de gents, dont la gloire devroit arriver jusques au Ciel. […] Certes, il n’est pas à croire que de tant de milliers de personnes, qui ont vescu depuis la naissance du monde, non seulement en Europe, mais dans les Royaumes estrangers, il n’y ait eu que ceste poignée d’honnestes gents, dont les Historiens nous ont parlé.
Telle espece de gents est donc plus à craindre, que les personnes declarées à nostre ruyne, à cause que sous l’appas des douces paroles, elle est capable de nous infecter d’un poison mortel, et de remplir d’amertume les douceurs de l’Hospitalité.
Ore as tu poür de la gent, de chaz, de oiseus tut ensement e des engins que hum fet pur tei.
Così il giusto Signor, che tien in corte Diversa gente al suo servitio ; deve Sol prezzar più colui, che maggior segno Di valor mostra de gli effetti a prova : E non colui, che con sembianze vane Di cose esterior, che ingombran gli occhi, Cerca preporsi alla virtute altrui.
Te crois-tu si remply de finesse, ô fallacieux Renard, que de pouvoir tromper impunément les gents accorts, sans courir fortune d’estre toy mesme affiné ? […] En quoy certes les grands Rieurs ont, comme je croy, moins d’avantage que les autres : Car encore qu’ils sçachent donner un coup de bec fort à propos, et de bonne grace, à cause de l’habitude qu’ils y ont acquise, si est-ce qu’ils ne laissent pas d’estre plus examinez que les autres, pour le grand nombre de gents qu’ils obligent à cela, l’exercice desquels n’est que d’esplucher leur vie, afin de trouver où mordre à leur tour, et rendre la pareille à l’aggresseur.
Mais la maniere de s’enrichir que praticquent les gents de bien, est tout à fait differente de celle-là. […] Avecque cela ; ils ne se croyent pas riches, s’ils ne font part de leurs biens aux pauvres, aussi liberalement qu’ils les ont vertueusement acquis ; aussi Dieu benit le travail de telles gents, et leur envoye pendant leurs jours une joyeuse tranquilité, sans laquelle ils ne trouveroient aucunes richesses, ny agreables, ny avantageuses.
E il lur ke li semblot quë unc ne vit plus bele gent ne meuz feussent a sun talent ; aprés lur dist de lur seignur que bien semblot empereür.
Quant à ceux qui communiquerent à beaucoup de personnes l’authorité des affaires, les uns eurent égard aux plus gents de bien, et aux plus vertueux, et formerent l’Aristocratie. […] Il suffit d’avoir monstré l’intention du sage Esope, à sçavoir que les gents bien avisez n’ont jamais creu que la Souveraineté se peust acquerir par le seul merite du corps, mais qu’au contraire, elle estoit deuë aux excellentes parties de l’ame.
En effet, quelques gents de conscience que soient les grands Princes, il faut necessairement qu’ils soient issus d’un Usurpateur ; ou, si vous voulez, d’un injuste Conquerant, puis que la Loy de Nature n’a point donné d’avantage à l’un, plustost qu’à l’autre. Quant aux gents de Guerre et de Marine, ils ne subsistent presque tous que par les pilleries.
Il prophetisoit vray ; nostre maistre Mitis Pour la seconde fois les trompe et les affine ; Blanchit sa robe, et s’enfarine ; Et de la sorte déguisé Se niche et se blotit dans une huche ouverte : Ce fut à luy bien avisé : La gent trote-menu s’en vient chercher sa perte.