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23. (1300) Fables anonymes grecques attribuées à Ésope (Ier-XIVe s.) « Chambry 218 » p. 153

Il en est ainsi dans les États : ceux qui livrent facilement leurs orateurs ne se doutent pas qu’ils seront bientôt assujettis à leurs ennemis.

24. (1660) Les Fables d’Esope Phrygien « LES FABLES D’ESOPE PHRYGIEN. — FABLE XCI. Du Chameau. »

Le chameau fâché de sa condition, se plaignoit de ce que le Taureau avoit des cornes pour armes, au lieu que luy n’en avoit aucunes, pour se deffendre de ses Ennemis.

25. (1300) Fables anonymes grecques attribuées à Ésope (Ier-XIVe s.) « Chambry 71 » pp. 372-372

Si tu désires vraiment vivre en sûreté, défie-toi de tes ennemis, mais aie confiance en tes amis, et conserve-les.

26. (1692) Fables choisies, mises en vers « Livre deuxiéme. — V. La Chauvesouris et les deux Belettes. » p. 172

Deux jours aprés nostre étourdie Aveuglément va se fourrer Chez une autre Belette aux Oyseaux ennemie.

27. (1660) Les Fables d’Esope Phrygien « LES FABLES D’ESOPE PHRYGIEN. — FABLE LVIII. Du Chevreau, et du Loup. »

Cependant les grands courages, qui recognoissent parfaictement les défauts de ces ames foibles, ne daignent s’en émouvoir, à cause que le mespris qu’ils font de si lasches Ennemis, est un frein à leur ressentiment. Que s’ils leur respondent, c’est en termes pleins de froideur, sans se laisser emporter à la passion ; Ce que remarque fort bien Esope dans la repartie du Loup : Car il ne luy fait point repousser les outrages par les outrages, mais l’introduit seulement avec une voix posée, tançant ses Ennemis de l’asseurance qu’ils ont dans l’enclos de leurs murailles.

28. (1660) Les Fables d’Esope Phrygien « LES FABLES D’ESOPE PHRYGIEN. — FABLE LXIX. Du Loup, et des Chiens. »

Cette guerre intestine entre ses deux Ennemis, luy fist esperer, qu’il luy seroit bien-aisé de s’en aller assaillir les Brebis, sans courir aucun danger. […] C’est ce qui nous est enseigné par les saintes lettres, où il est dit, « Que tout Royaume en soy divisé sera desolé » ; et ce que le Roy Silurus recommanda tres-expressément à ses Enfans, lors que se voyant à l’article de la mort, il les asseura que le vray moyen de se maintenir long-temps invincibles contre leurs ennemis, estoit d’observer une inviolable Union entr’eux.

29. (1300) Fables anonymes grecques attribuées à Ésope (Ier-XIVe s.) « Chambry 172 » pp. 127-127

La déesse, en effet, te hait au point d’ôter toute créance à tes présages. » À quoi la corneille répliqua : « Mais c’est précisément pour cela que je lui sacrifie : je la sais mal disposée à mon égard et je veux qu’elle se réconcilie avec moi. » C’est ainsi que beaucoup de gens n’hésitent pas à faire du bien à leurs ennemis, parce qu’ils en ont peur.

30. (1300) Fables anonymes grecques attribuées à Ésope (Ier-XIVe s.) « Chambry 216 » p. 343

» Dans toutes les armées, c’est l’unité de volonté et de pensée qui assure la victoire sur les ennemis.

31. (1660) Les Fables d’Esope Phrygien « LES FABLES D’ESOPE PHRYGIEN. — FABLE II. Du Loup, et de l’Aigneau. »

Ainsi, dis-je, Tybere et Neron souloient susciter des accusateurs aux gens de bien, afin de diminuer en cela le nombre de leurs ennemis, et s’enrichir de la despoüille des innocens. […] Alors si l’extremité de l’offense anime le pauvre à se plaindre, ou à resister, on ne fait nulle difficulté de l’estendre sur le quarreau, sous pretexte d’avoir fait une partie contre la vie de son Seigneur, ou de son voisin ; et ne met-on pas en oubly la raison, qu’allegue le Loup d’Esope pour colorer sa cruauté, à sçavoir, que le pere, la mere, et tous les parents de l’Aigneau, estoient ses mortels ennemis.

32. (1660) Les Fables d’Esope Phrygien « LES FABLES D’ESOPE PHRYGIEN. — FABLE XXXVI. Du Cheval, et du Lion. »

Il est vray neantmoins qu’elle contient je ne sçay quoy de plus important que l’autre, qui ne touche que la mocquerie, au lieu que celle-cy a pour object les perfides attentats de nos Ennemis. […] Par le déguisement du Lion en Medecin, nous est donnée une sage instruction de prendre garde aux aguets de nos Ennemis, et nous mesfier principalement des personnes, qui empruntent contre leur ordinaire, le masque de leur feinte pieté.

33. (1692) Fables choisies, mises en vers « Livre deuxiéme. — IX. Le Lion et le Moucheron. » p. 255

J’en vois deux, dont l’une est qu’entre nos ennemis, Les plus à craindre sont souvent les plus petits ; L’autre, qu’aux grands perils tel a pû se soustraire, Qui perit pour la moindre affaire.

34. (1660) Les Fables d’Esope Phrygien « LES FABLES D’ESOPE PHRYGIEN. — FABLE LIX. Du Lion, et de l’Homme. »

Si c’est du temps mesme, ils sont, ou amis, ou ennemis, ou indifferents aux Roys et aux Peuples, dont ils font mention. […] La mesme consequence que l’on tire pour rendre l’Histoire suspecte de flatterie, quand on parle de ses amis, ou de sa nation, la peut aussi faire accuser de malignité, quand on met en jeu les Ennemis de sa Patrie, ou mesme les siens propres. […] Il faut donc, s’il veut dire le vray, qu’il s’adonne à raconter des choses indifferentes ; Et en ce cas là, outre qu’il peut estre mal adverty, on luy demandera tous-jours de qui il tient ces memoires, et trouvera-t’on à la fin qu’ils viennent ordinairement de personnes amies ou ennemies : veu que les indifferentes ne se peineroient pas beaucoup pour s’en instruire.

35. (1300) Fables anonymes grecques attribuées à Ésope (Ier-XIVe s.) « Chambry 169 » pp. 324-324

» Cette fable montre que ceux qui se sont fait beaucoup d’ennemis dans leur vie ne trouveront pas d’amis, dans le besoin.

36. (1300) Fables anonymes grecques attribuées à Ésope (Ier-XIVe s.) « Chambry 236 » pp. 72-72

» Il arrive assez souvent ainsi que par ignorance on ne se méfie pas de ses ennemis, et qu’on repousse ses amis, les tenant pour suspects.

37. (1660) Les Fables d’Esope Phrygien « LES FABLES D’ESOPE PHRYGIEN. — FABLE CVI. Du Satyre, et du Voyageur. »

Car c’est un glaive tranchant des deux costez, qui peut nuire aussi bien à ses amis qu’aux autres, et qui s’accommode tantost à nos sentiments par flatterie, et tantost à ceux de nos ennemis par meschanceté.

38. (1660) Les Fables d’Esope Phrygien « LES FABLES D’ESOPE PHRYGIEN. — FABLE XXVIII. Du Laboureur et du Serpent. »

Nous sommes bien obligez d’user de courtoisie et de charité envers nos ennemis, s’ils nous en requierent, pourveu toutesfois que nous ne fassions tort à une personne qui nous est plus chere, et plus precieuse qu’eux, c’est à dire, à nous-mesme. […] Comme nous devons doncques à la Vertu ce charitable office de nous bien remettre avecque nos ennemis, nous devons aussi ce droict à la Nature de ne nous y plus fier à l’advenir, de peur d’user d’inhumanité, en mesme temps que nous userons de Clemence, et de joindre une sottise à une belle action.

39. (1660) Les Fables d’Esope Phrygien « LES FABLES D’ESOPE PHRYGIEN. — FABLE LXXVII. Du Laboureur, et de la Cigongne. »

peux-tu mettre en doute que les Vicieux ne te soient autant ennemis que les Grecs l’estoient aux Troyens ; et que leur conversation ne te soit aussi fatale, que l’entrée du Cheval de bois le fût à Troye la grande ? […] Y a-t’il des loix si rigoureuses dans la bien-sceance, qu’elles nous obligent à voir sans cesse nos Ennemis ?

40. (1660) Les Fables d’Esope Phrygien « LES FABLES D’ESOPE PHRYGIEN. — FABLE LXXXIV. D’un Laboureur et de ses Enfants. »

Leur ayant en mesme temps imposé silence ; « Mes chers enfants », leur dit-il, « tant que vous serez ainsi unis de volontez et d’affections, vous ne pourrez estre vaincus de vos ennemis ; Comme au contraire, si vous fomentez entre vous des inimitiez et des divisions, quiconque entreprendra de vous perdre, le fera facilement ». […] et combien de mal luy a donné tout nouvellement le party des Factieux, et des Ennemis de leur Patrie !

41. (1300) Fables anonymes grecques attribuées à Ésope (Ier-XIVe s.) « Chambry 342 » pp. 222-222

Quant à toi, tu sens mauvais, aussi bien de ton vivant qu’après ta mort. » Cette fable montre que les orateurs avisés tournent adroitement à leur éloge les injures de leurs ennemis.

42. (1660) Les Fables d’Esope Phrygien « LES FABLES D’ESOPE PHRYGIEN. — FABLE LII. De l’Oyseleur, et du Merle. »

D’ailleurs, selon la maxime des Philosophes, une chose est maintenuë par les mesmes causes dont elle est produite, puis que la conservation est une maniere de seconde production ; Or le commencement ou la source des Republiques, c’est la sincerité d’autant que toutes les fois que deux ou trois mesnages s’assemblent en mesme lieu, et en mesme façon de vivre, il faut que ce soit, pource qu’ils se fient les uns aux autres, et qu’ils n’ont pas mauvaise opinion de ceux avec qui ils entrent en societe ; autrement ils se fuyroient comme ennemis, au lieu de se rechercher comme freres.

43. (1300) Fables anonymes grecques attribuées à Ésope (Ier-XIVe s.) « Chambry 252 » pp. 172-172

La belette lui dit qu’elle ne pouvait la relâcher ; car elle était de son naturel ennemie de tous les oiseaux.

44. (1300) Fables anonymes grecques attribuées à Ésope (Ier-XIVe s.) « Chambry 181 » pp. 252-252

Cette fable montre que les gens sensés, quand leurs ennemis les attaquent, leur donnent le change en les adressant à de plus forts.

45. (1300) Fables anonymes grecques attribuées à Ésope (Ier-XIVe s.) « Chambry 326 » pp. 370-370

Un trompette qui sonnait le rassemblement ayant été pris par les ennemis, criait : « Ne me tuez pas, camarades, à la légère et sans raison ; car je n’ai tué aucun de vous, et, en dehors de ce cuivre, je ne possède rien. » Mais on lui répondit : « Raison de plus pour que tu meures, puisque, ne pouvant toi-même faire la guerre, tu excites tout le monde au combat. » Cette fable montre que les plus coupables sont ceux qui excitent au mal les princes méchants et cruels.

46. (1660) Les Fables d’Esope Phrygien « LES FABLES D’ESOPE PHRYGIEN. — FABLE CV. Du Laboureur, et du Taureau. »

Mais comment ne serions-nous revéches aux advis des hommes, puis que nous le sommes quelquesfois aux inspirations de Dieu, et que nous couvrons nos ames de deffences d’airain contre ses traicts, estans en cela nous-mesmes les pires ennemis que nous ayons ?

47. (1300) Fables anonymes grecques attribuées à Ésope (Ier-XIVe s.) « Chambry 269 » pp. 357-357

Mais vint le temps de la guerre : le cheval dut porter un cavalier armé de pied en cap, et celui-ci le poussa dans tous les sens et le lança même au milieu des ennemis, où le cheval criblé de coups s’abattit.

48. (1300) Fables anonymes grecques attribuées à Ésope (Ier-XIVe s.) « Chambry 270 » pp. 82-82

» Cette fable montre que souvent on attaque un ennemi qui se fait petit à dessein et qu’on se fait ainsi tuer par lui.

49. (1660) Les Fables d’Esope Phrygien « LES FABLES D’ESOPE PHRYGIEN. — FABLE LXV. Du Renard, trahy par le Coq. »

En effect, si c’est presque une foiblesse d’esperer un vray service de ceux qui se disent nos amis, veu la grande tromperie qui se trouve d’ordinaire parmy les hommes, n’est ce pas une espece de manie d’en attendre de nos Ennemis, ou pour le moins de ceux qui le devroient estre ?

50. (1660) Les Fables d’Esope Phrygien « LES FABLES D’ESOPE PHRYGIEN. — FABLE IX. Du Sanglier, et de l’Asne. »

A cela se peut encore rapporter l’indifference d’Aristide, lors qu’un idiot de Villageois luy vint dire du mal de luy-mesme ; Et la patience de Cesar, et de Philippe de Macedoine, quand leurs ennemis les poursuivoient, avecques des livres diffamatoires, et des outrages publics. […] A cela j’adjousteray, comme je l’ay promis, les exemples des bestes brutes, qui sçavent pardonner aux ennemis, leurs inferieurs, et principalement le Lion : Car comme dit le Poëte, C’est assez de victoire au Lion genereux De terrasser les corps, et de se voir sur eux.

51. (1300) Fables anonymes grecques attribuées à Ésope (Ier-XIVe s.) « Chambry 231 » pp. 159-159

Cette fable montre que souvent la vérité a son effet même sur des ennemis.

52. (1660) Les Fables d’Esope Phrygien « LES FABLES D’ESOPE PHRYGIEN. — FABLE LIII. Du Cerf, et du Cheval. »

Mais d’en venir là sans quelque sujet extraordinaire, c’est acquerir deux Ennemis au lieu d’un ; et attirer le Loup dans son bercail, pour se faire manger à luy.

53. (1660) Les Fables d’Esope Phrygien « LES FABLES D’ESOPE PHRYGIEN. — FABLE XXXIII. De la Fourmy, et de la Mouche. »

Mais pour response à ces objections, la Fourmy disoit, que pour son particulier elle se contentoit fort de son extraction, qui n’estoit pas si vile que la Mouche la faisoit ; qu’une demeure arrestée luy plaisoit autant qu’à elle une façon de vivre inconstante, et mal asseurée ; que les grains de bled dont elle se nourrissoit, et l’eau des fontaines, luy sembloient d’aussi bon goust, qu’à son ennemie ses pastez et ses vins delicieux ; qu’au reste elle joüyssoit de tous ces biens par un honneste travail, et non par une infame paresse. […] Au contraire, elle reproche à son ennemie, qu’elle faict mestier d’escornifler, que sa paresse la reduit à la mercy d’autruy, et à vivre, comme l’on dit, du jour à la journée, sans donner ordre à s’empescher de mourir de faim en temps d’hyver.

54. (1660) Les Fables d’Esope Phrygien « LES FABLES D’ESOPE PHRYGIEN. — FABLE LXII. De la Brebis, et de la Corneille. »

Cela ne procede que du peu de generosité des mal-faisants, qui pour assener leurs coups sans peril, cherchent d’ordinaire une foible et nuë simplicité ; pource que s’ils attaquoient des égaux en force et en resistance, ils courroient plus de la moitié de la fortune, et succumberoient possible sous la deffence de leurs ennemis.

55. (1300) Fables anonymes grecques attribuées à Ésope (Ier-XIVe s.) « Chambry 86 » pp. 53-53

dit le père, vous aussi, mes enfants, si vous restez unis, vous serez invincibles à vos ennemis ; mais si vous êtes divisés, vous serez faciles à vaincre. » Cette fable montre qu’autant la concorde est supérieure en force, autant la discorde est facile à vaincre.

56. (1660) Les Fables d’Esope Phrygien « LES FABLES D’ESOPE PHRYGIEN. — FABLE CXI. De Venus, et d’une Chatte. »

Pour venir donc au permier poinct, je diray que c’est une chose estrange de voir que l’amour frappe quelquesfois des personnes si fort inégales en toutes leurs parties, que si on leur vouloit choisir des ennemis, l’on n’en iroit jamais chercher d’autres. […] bref, combien de personnes nées de familles ennemies, qui se sont naturellement entr’aymées, contre la nourriture qu’elles avoient prise en la maison de leur Pere ?

57. (1660) Les Fables d’Esope Phrygien « LES FABLES D’ESOPE PHRYGIEN. — FABLE XXI. Du Larron, et du Chien. »

L’une est, de l’incorruptibilité quant aux presents, et l’autre de la sage conjecture que nous devons faire de ceux qui sont amis, ou ennemis, loyaux, ou trompeurs, naïfs, ou artificieux.

58. (1660) Les Fables d’Esope Phrygien « LES FABLES D’ESOPE PHRYGIEN. — FABLE CXVIII. De l’Ours, et des Mouches à Miel. »

Quelque forte qu’en soit la liaison, elle s’affoiblit souvent par les moindres Ennemis, quand ils s’unissent en nombre.

59. (1660) Les Fables d’Esope Phrygien « LES FABLES D’ESOPE PHRYGIEN. — FABLE VIII. Du Laboureur et du Serpent. »

Jugeons par cecy de la foiblesse de nostre nature, puis qu’un homme tel qu’Esope, si excellent en esprit, et qui avoit si bien parlé de l’ingratitude, ne pût s’empescher d’estre deçeu au choix de son fils adoptif, et que ce Perfide, qu’il avoit comme enchanté des promesses de son heritage, ne laissa pas de luy tendre un piege mortel, et de le traicter comme le pire de tous ses ennemis.

60. (1660) Les Fables d’Esope Phrygien « LES FABLES D’ESOPE PHRYGIEN. — FABLE XXIX. Du Renard, et de la Cigongne. »

Au reste leurs amis mesme vivent avec eux, comme s’ils devoient un jour estre leurs ennemis, et s’attendent à rompre aux premieres mocqueries, ou pour le moins à s’aymer avecque mediocrité.

61. (1660) Les Fables d’Esope Phrygien « LES FABLES D’ESOPE PHRYGIEN. — FABLE XXXVII. Des Oyseaux, et des Bestes à quatre pieds. »

La Chauve-souris fût la seule qui abandonna ses compagnons, pour se jetter dans le party des Ennemis.

62. (1660) Les Fables d’Esope Phrygien « LES FABLES D’ESOPE PHRYGIEN. — FABLE L. Du Renard, et des Chasseurs. »

Or quoy que les exemples de perfidie soient ordinaires en cette occasion, si est ce qu’il s’est rencontré des personnes assez genereuses pour garder leur foy, au hazard de la puissance ennemie, voire mesme d’un deshonneur tout évident, comme il arriva naguere en un meurtre que fist dans Tolede un Gentilhomme incognu.

63. (1660) Les Fables d’Esope Phrygien « LES FABLES D’ESOPE PHRYGIEN. — FABLE CII. De l’Enfant, et du Larron. »

ô Parents ennemis, plustost que Parents !

64. (1660) Les Fables d’Esope Phrygien « LES FABLES D’ESOPE PHRYGIEN. — FABLE CVIII. D’un Oye, et de son Maistre. »

Dequoy sont témoins à leur dommage ceux de nostre nation, qui par les merveilles de leur Valeur, que leurs ennemis redoutent comme la foudre, ayant conquis à diverses fois tant de superbes Provinces, chassé tant de Mécréans, et fait tributaires tant de Royaumes, n’ont pas laissé de les perdre ; au lieu que les Espagnols, à qui les Mariages ont plus servy que les batailles, se vantent, comme c’est leur coustume, de posseder aujourd’huy les plus belles parties de l’Europe, sans mettre en compte la domination du nouveau monde.

65. (1660) Les Fables d’Esope Phrygien « LES FABLES D’ESOPE PHRYGIEN. — FABLE XXIII. De l’Enfantement des Montagnes. »

Tel fut fait le Trazon de la Comedie de Plaute : tels sont les Capitans des farces Italiennes, et tels encore ces Rhodomonts et ces Braves, qui battent tous leurs ennemis dans la Chambre, et ne les rencontrent jamais à la Campagne.

66. (1660) Les Fables d’Esope Phrygien « LES FABLES D’ESOPE PHRYGIEN. — FABLE LXVI. Du Renard, et du Chat. »

Au contraire, les Grecs, à cause de leurs finesses, se sont premierement divisez eux-mesmes, puis ils ont esté la proye de leurs ennemis.

67. (1300) Fables anonymes grecques attribuées à Ésope (Ier-XIVe s.) « Chambry 3 » pp. 1-1

Il dut se contenter, seule ressource des impuissants et des faibles, de maudire son ennemi de loin.

68. (1660) Les Fables d’Esope Phrygien « LES FABLES D’ESOPE PHRYGIEN. — FABLE LXX. De l’Aigle, et du Corbeau. »

Par elle les Ambitieux se prescrivent des limites ; les Voluptueux moderent leurs appetits ; les Vindicatifs appaisent la soif qu’ils ont du sang de leurs Ennemis ; les Coleriques surmontent leur passion, et les Avares domptent l’immoderé desir des richesses.

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