/ 73
3. (1660) Les Fables d’Esope Phrygien « LES FABLES D’ESOPE PHRYGIEN. — FABLE LXXIV. De l’Homme, et d’une Idole. »

Ceste Fable me met en l’esprit une opinion que j’ay presque tous-jours euë touchant les Anciens ; à sçavoir, que les plus sages d’entr’eux n’ont creu la pluralité des Dieux que par feinte, affin de s’accommoder à la brutalité du Peuple. […] Et comment nostre Esope mesme, qui n’avoit pas moins de sagesse que les plus sobres Esprits, et à qui Plutarque a voulu assigner une place au Banquet des sept Sages, auroit-il religieusement introduit en ceste Fable un homme si peu respectueux envers son Dieu, que de le mettre en pieces, et luy dire quantité d’injures, apres l’avoir ainsi mal traité ? […] Au reste, les Sages ne sont pas tous-jours d’humeur d’acquerir des biens perissables ; leur ordinaire est de les mespriser bien fort, et se tenir au dessus de ceste basse occupation. […] Or soit qu’ils le fissent, pour ce qu’ils apprehendoient les incommoditez du dernier âge, où possible pour publier avecque plus d’efficace leurs sages maximes, et qu’à ce besoin ils se servissent des biens qui frappent l’esprit du Peuple d’un certain respect accompagné de docilité ; tant y a, comme j’ay dit, qu’ils ne voulurent s’enrichir que sur le tard, quoy qu’il leur fût bien aisé de le faire plustost, veu l’estime particuliere que faisoient d’eux les plus grands Princes de leur siecle.

4. (1660) Les Fables d’Esope Phrygien « LES FABLES D’ESOPE PHRYGIEN. — FABLE XXXIV. Du Singe, et du Renard. »

Je ne raporteray pas tant l’Alegorie de ceste Fable à l’envie et à la malignité du Renard, qu’à l’impertinence des autres animaux tant pource qu’aux discours precedents j’ay assez parlé contre les personnes envieuses du bien d’autruy, qu’à cause qu’il me semble veritablement qu’Esope luy fait joüer icy le personnage d’un homme sage et consideré, plustost que d’un meschant ; et qu’au contraire il represente en la sottise des autres animaux, celle que commettent fort souvent les hommes, à sçavoir de donner les grandes charges aux mal habiles. […] Mais le monde se raffinant peu à peu, commença d’avoir en haine ceux qui regnoient par la force, comme il avoit auparavant mesprisé les autres, qui ne regnoient que par la beauté ; de façon que les hommes sages, c’est à dire, ceux qui parvindrent à une plus haute cognoissance des choses, conspirerent à debusquer les forts, et à les jetter dans des pieges, d’où toutes leurs fougues, ny toutes leurs violences ne les sçeurent jamais tirer. Or de ces Sages, qui avoient atteint plus que tous les autres à la perfection humaine, qui est le raisonnement, les uns mirent la forme de leur Gouvernement entre les mains de plusieurs, et les autres s’attribuërent à eux tous seuls le pouvoir de commander, et ses derniers se nommerent Monarques ou Roys. […] Il suffit d’avoir monstré l’intention du sage Esope, à sçavoir que les gents bien avisez n’ont jamais creu que la Souveraineté se peust acquerir par le seul merite du corps, mais qu’au contraire, elle estoit deuë aux excellentes parties de l’ame.

5. (1692) Fables choisies, mises en vers « Livre premier. — III. La Grenoüille qui se veut faire, aussi grosse que le Bœuf. » p. 376

Le monde est plein de gens qui ne sont pas plus sages : Tout Bourgeois veut bastir comme les grands Seigneurs ; Tout petit Prince a des Ambassadeurs : Tout Marquis veut avoir des Pages.

6. (1180) Fables « Marie de France, n° 99. L’homme et le navire » p. 690

Li sages deit reisnablement prier [a] Deu omnipotent que de lui face sun pleisir : de ceo li peot grant bien venir.

7. (1180) Fables « Marie de France, n° 70. Le lion malade » p. 336

« Bien devum le gupil lesser, que seins s’en puisse repeirer. » Par me[i]mes ceste raisun, quant fols prent sage a cumpainun, si nule rien deveient partir, le sage se set al meuz tenir, par parole l’autre deceit ; sa mençunge pur verté creit.

8. (1692) Fables choisies, mises en vers « Livre cinquiéme. — IX. Le Laboureur et ses enfans. » p. 42

Mais le pere fut sage De leur montrer avant sa mort, Que le travail est un tresor.

9. (1692) Fables choisies, mises en vers « Livre cinquiéme. — XIX. Le Lion s’en allant en guerre. » p. 

Le Monarque prudent et sage De ses moindres sujets sçait tirer quelque usage, Et connoist les divers talens : Il n’est rien d’inutile aux personnes de sens.

10. (1660) Les Fables d’Esope Phrygien « LES FABLES D’ESOPE PHRYGIEN. — FABLE LVII. De l’Asne malade, et des Loups. »

La courte et sage response de l’Asnon, dément tellement sa nature, que je doute si un subtil et avisé Philosophe pourroit avoir plus judicieusement parlé.

11. (1692) Fables choisies, mises en vers « Livre cinquiéme. — XI. La Fortune et le jeune Enfant. » p. 174

Soyez une autre fois plus sage, je vous prie.

12. (1660) Les Fables d’Esope Phrygien « LES FABLES D’ESOPE PHRYGIEN. — FABLE XLVI. Du Ventre, et des autres Membres. »

Car, il dit, qu’en la Revolte du Peuple contre le Senat, comme il s’estoit retiré au Mont Aventin, avec une ferme resolution de n’entrer plus en mesme corps que le Senat, on députa vers luy Menenius Agrippa, qui estoit pour lors le plus sage, et le plus authorisé de tous les Romains. […] Ces paroles prononcées avec authorité, eurent tant de pouvoir sur ces Mutins, qu’elles les rappellerent à leurs maisons ; ce qui nous donne à cognoistre combien sont puissantes et judicieuses les inventions du sage Esope.

13. (1692) Fables choisies, mises en vers « Livre cinquiéme. — II. Le Pot de terre et le Pot de fer. » p. 378

Celuy-cy s’en excusa ; Disant qu’il feroit que sage De garder le coin du feu ; Car il luy faloit si peu, Si peu, que la moindre chose De son débris seroit cause.

14. (1660) Les Fables d’Esope Phrygien « LES FABLES D’ESOPE PHRYGIEN. — FABLE XVIII. De l’Arondelle, et des autres Oyseaux. »

La mesme chose se void presque tous les jours dans les concurrences humaines, où la jeunesse emportée des tourbillons de son ardeur, mesprise les sages enseignements des Vieillards, et se precipite inconsiderément en mille sortes de perils, causez par son incredulité. […] Cela nous apprend que ceux dont nous mesprisons les sages advis, s’alliennent ordinairement de nous, et se jettent la pluspart du temps en des lieux plus advantageux pour leur estime.

15. (1692) Fables choisies, mises en vers « Livre cinquiéme. — XVII. Le Liévre et la Perdrix. » p. 473

Le sage Esope dans ses Fables Nous en donne un exemple ou deux.

16. (1692) Fables choisies, mises en vers « Livre sixiéme. — XIII. Le Villageois et le Serpent » p. 176

Le Villageois et le Serpent Esope conte qu’un Manant Charitable autant que peu sage, Un jour d’Hyver se promenant A l’entour de son heritage, Apperçut un Serpent sur la neige étendu, Transi, gelé, perclus, immobile rendu, N’ayant pas à vivre un quart d’heure.

17. (1180) Fables « Marie de France, n° 17. L’hirondelle et le semeur de lin » p. 39

Ceste semblance est asez veire ; quant fous ne veut le sage creire, ki bon cunseil li set duner e de sun mal le volt oster, si damage l’en deit venir, dunc est trop tart del repentir.

18. (1660) Les Fables d’Esope Phrygien « LES FABLES D’ESOPE PHRYGIEN. — FABLE XXVI. Du Chévreau, et du Loup. »

Comme au contraire, il n’est rien de si hazardeux, que les entreprises des jeunes gents, qui ne daignent suyvre les advis des hommes sages, et de ceux là mesmes que la Nature commet pour leur gouvernement. […] Ainsi, pendant que nous sommes encore agitez des tourbillons de la jeunesse, il est bon de deferer à l’advis des plus estimez, croyant que le Ciel nous les a proposez comme pour modelles, et que nous servirons à nostre tour d’exemple et de guide, quand l’âge ou la pratique des Vertueux nous aura rendu plus sages.

19. (1692) Fables choisies, mises en vers « Livre sixiéme. — IV. Jupiter et le Métayer. » p. 

Pendant qu’ils marchandoient ainsi, Un d’eux le plus hardi, mais non pas le plus sage, Promit d’en rendre tant, pourveu que Jupiter Le laissast disposer de l’air, Luy donnast saison à sa guise, Qu’il eust du chaud, du froid, du beau temps, de la bise, Enfin du sec et du moüillé, Aussi-tost qu’il auroit baaillé.

20. (1180) Fables « Marie de France, n° 22. Les lièvres et les grenouilles » p. 138

Li sage lievre lur diseient que folie ert ceo que quereient a eissir de lur cunissance, u furent nurri des enfance ; li autre ne l’en vodrent creire : tuz ensemble tiendrent lur eire.

21. (1180) Fables « Marie de France, n° 91. La biche qui instruisait son faon » p. 678

Quant fol ne veut crere le sage, suvent i pert par sun utrage.

22. (1692) Fables choisies, mises en vers « Livre deuxiéme. — V. La Chauvesouris et les deux Belettes. » p. 172

Le Sage dit, selon les gens, Vive le Roi, vive la Ligue.

23. (1692) Fables choisies, mises en vers « Livre deuxiéme. — XIV. Le Lievre et les Grenoüilles. » p. 138

Corrigez-vous, dira quelque sage cervelle.

24. (1692) Fables choisies, mises en vers « Livre premier. — VII. La Besace. » p. 266

L’Elephant estant écouté,
 Tout sage qu’il estoit, dit des choses pareilles.


25. (1692) Fables choisies, mises en vers « Livre quatriéme. — XIII. Le Cheval s’estant voulu vanger du Cerf. » p. 269

Il y mourut en traînant son lien ; Sage s’il eût remis une legere offense.

26. (1660) Les Fables d’Esope Phrygien « A MONSIEUR. MONSIEUR. DE SAINCT SYMON, premier Gentil-homme de la Chambre. du Roy, et son premier Escuyer. »

Si l’un le peut rendre ridicule et desagreable aux yeux du peuple ; l’autre en recompense luy peut acquerir la bien-veillance et l’estime des sages. […] Et comme autres fois les Egyptiens adoroient certaines bestes, non pas pour le service qu’ils en tiroient ; mais comme dit un des plus sages des anciens, pour voir reluire en elles quelque image des facultez divines.

27. (1180) Fables « Marie de France, n° 98. Le renard et le chat » p. 605

» — « Jeo l’ai », fet il, « trop esparnié ; jeol te di bien, meuz amereie tun sul engin, si jeo l’aveie, que ces dunt ai ma puche pleine ; jeo te vei deliveré de peine. » — « Bien me deit », fet il, « remembrer de ceo que jeo oi cunter : suvent est ateint li gupilz, tut seit li quointes par ses diz. » Del menteür avient suvent, tut parot il raisnablement, sil put li sages entreprendre, s’il veut a sa parole entendre.

28. (1660) Les Fables d’Esope Phrygien « LES FABLES D’ESOPE PHRYGIEN. — FABLE CXIII. Des Coqs, et de la Perdrix. »

De ceste Fable on en peut tirer deux advis, dont l’un consiste en l’horreur des dissentions intestines, et l’autre en la patience que doivent avoir les Sages, lors qu’ils reçoivent un mauvais traictement des Vicieux. […] Si le Sage est injurié, a-t’il resolu de perdre le nom de Sage par le courroux, et par le ressentiment ? […] Ceste raison n’est bonne qu’en la bouche du vil Populaire, mais non pas en celle du Judicieux, ny du Sage, qui ne tiennent point une offense moins blasmable pour estre faite en suitte d’une autre, que pour estre commise la premiere.

29. (1660) Les Fables d’Esope Phrygien « LES FABLES D’ESOPE PHRYGIEN. — FABLE XXV. Des Liévres craignans sans cause. »

Quant à la sage remonstrance que leur fit le plus vieil d’entr’eux, par l’exemple des Grenoüilles, cela nous apprend que c’est une excellente consolation à nos maux, de les comparer à ceux d’autruy, quand ils sont plus malheureux que nous.

30. (1692) Fables choisies, mises en vers « Livre quatriéme. — FABLE I. Le Lion amoureux. » p. 140

Helas comment pourrois-tu faire Que les Bestes devinssent Gens, Si tu nuis aux plus sages testes, Et fais les Gens devenir Bestes !]

31. (1692) Fables choisies, mises en vers « Livre sixiéme. — XXI. La jeune Veuve. » p. 

La Belle avoit un pere homme prudent et sage : Il laissa le torrent couler.

32. (1180) Fables « Marie de France, n° 47. Le paysan et son cheval » p. 653

Li sages hum en grant destreit turne suvent sun tort en dreit.

33. (1692) Fables choisies, mises en vers « Livre deuxiéme. — FABLE I. Contre ceux qui ont le goust difficile. » p. 

Les Troyens, Après dix ans de guerre, autour de leurs murailles, Avoient lassé les Grecs, qui, par mille moyens, Par mille assauts, par cent batailles, N’avoient pû mettre à bout cette fiere Cité : Quand un cheval de bois par Minerve inventé D’un rare et nouvel artifice, Dans ses énormes flancs receut le sage Ulysse, Le vaillant Diomede, Ajax l’impetueux, Que ce Colosse monstrueux Avec leurs escadrons devoit porter dans Troye, Livrant à leur fureur ses Dieux mesmes en proye.

34. (1180) Fables « Marie de France, n° 46. Les oiseaux et leur roi » p. 652

La mesenge, que mut est sage a parceivrë en verité, l’unt dici qu’a li enveié.

35. (1660) Les Fables d’Esope Phrygien « LES FABLES D’ESOPE PHRYGIEN. — FABLE LXX. De l’Aigle, et du Corbeau. »

A quoy ils obvieroient, sans doute, s’ils se representoient incessamment le sage conseil de l’Oracle de Delphe, qui les met judicieusement dans le vray chemin du devoir, quand il les exhorte à se cognoistre. […] Ce que témoigne fort à propos l’imitateur du grand de Montagne, qui ne forme son Sage que sur ce modelle, et ne luy fait point de present plus specieux que le miroir de soy-mesme.

36. (1300) Fables anonymes grecques attribuées à Ésope (Ier-XIVe s.) « Chambry 154 » pp. 118-118

Parmi les hommes aussi, ceux-là sont sages qui, attaqués à cause de leurs richesses, les sacrifient pour ne pas risquer leur vie.

37. (1300) Fables anonymes grecques attribuées à Ésope (Ier-XIVe s.) « Chambry 352 » pp. 230-230

Cette fable montre que souvent, en voulant rivaliser avec d’autres, en dépit des plus sages conseils, on se fait tort à soi-même.

38. (1660) Les Fables d’Esope Phrygien « LES FABLES D’ESOPE PHRYGIEN. — FABLE LVI. Du Lion, et du Renard. »

Il n’y a que le seul Renard de sage : il n’y a que luy de judicieux.

39. (1660) Les Fables d’Esope Phrygien « LES FABLES D’ESOPE PHRYGIEN. — FABLE LX. De la Puce, et de l’Homme. »

Ainsi le sage Phrygien a eu beaucoup de raison de faire dire à l’homme de ceste fable, que plus l’animal estoit petit, moins il luy falloit pardonner, pour estre digne de plus grand blâme, et capable de moindre resistance.

40. (1660) Les Fables d’Esope Phrygien « LES FABLES D’ESOPE PHRYGIEN. — FABLE XLI. Du Cerf, et du Chasseur. »

Ne mettons donc point en compte, si nous sommes sages, nostre puissance, ny nostre bien, comme la vraye et parfaicte felicité, mais faisons la plûtost dépendre de l’innocence de la vie.

41. (1660) Les Fables d’Esope Phrygien « A MONSEIGNEUR. MOROSINI, AMBASSADEUR. ORDINAIRE DE LA. SERENISSIME REPUBLIQVE. DE VENISE, PRES DE SA MAJESTÉ. TRES-CHRESTIENNE. »

Ce fut une pretieuse marque d’Honneur deuë à sa Vertu que vous suivez ; et ce n’est point aussi le Hazard, mais le Merite, qui pour le service de vostre Patrie, vous fait agir dans une Dignité dont elle vous a jugé tres-capable, par une preeminence qui n’est pas moins glorieuse qu’extraordinaire : Car ayant accoustumé d’envoyer premierement en Hollande, et aux autres Estats, ceux dont elle se veut servir pour les Ambassades, Elle vous a d’abord envoyé en France, pour y succeder à la sage administration de M. nani dont personne ne pouvoit remplir la place plus dignement que vous faites. […] S’estant agrandie par ses sages Maximes, elle a maintenu la Paix au dedans, et porté la Guerre au dehors ; D’où elle s’est acquise la gloire de ne s’estre pas moins fait considerer à ses Alliez par son adresse au Conseil, que redouter à ses Ennemis par la force de ses Armes.

42. (1660) Les Fables d’Esope Phrygien « LES FABLES D’ESOPE PHRYGIEN. — FABLE XLV. Du Loup, et du Chien. »

De toutes ces choses il est aisé à conclurre, que pas un de nous n’est exempt de servitude, et que mesme ce seroit une impieté de le desirer ; aussi n’est-ce point de la façon que nostre sage Esope entend de nous persuader l’amour de la liberté. […] De plus, encore que le desbordement des Vicieux, et la correction des Sages, ayent reduit les communautez à certain estat qui déroge à l’égalité naturelle, si est-ce que de rendre la disproportion entre les hommes plus grande qu’ils ne l’ont faite, on ne peut nier que cela ne soit une action injuste et mesprisable.

43. (1660) Les Fables d’Esope Phrygien « LA VIE. D’ESOPE. PHRYGIEN. Tirée du Grec de Planudes, surnommé le Grand. — La response d’Esope à un Jardinier. Chapitre IX. »

Car ce que tu viens de dire, que toutes choses sont gouvernées par la Providence Divine, est l’ordinaire solution, que donnent les Sages.

44. (1660) Les Fables d’Esope Phrygien « LES FABLES D’ESOPE PHRYGIEN. — FABLE V. Du Chien, et de l’Ombre. »

Asseurément tu en avois de reste naguere, si tu eusses esté sage ; mais maintenant tu as moins que rien, et ta folie en est cause ».

45. (1660) Les Fables d’Esope Phrygien « LES FABLES D’ESOPE PHRYGIEN. — FABLE XI. De l’Aigle, et de la Corneille. »

Aussi nostre sage Phrygien n’attribuë ceste deception qu’au plus noble des Oyseaux, et nous donne à entendre par là, que c’est le vice d’une belle ame, que la facilité.

/ 73