Ayant aperçu une grive sur un arbre élevé, il se mit en tête de l’attraper. […] Tandis qu’il levait ainsi la tête en l’air, il ne s’aperçut pas qu’il mettait le pied sur un aspic endormi, qui se retourna et lui lança un coup de dent. […] je voulais attraper une proie, et je ne me suis pas aperçu que je devenais moi-même la proie de la mort. » C’est ainsi qu’en ourdissant des embûches à son prochain on tombe le premier dans le malheur.
Un renard, ayant aperçu un dragon endormi, envia sa longueur, et, voulant l’égaler, il se coucha près de lui et essaya de s’allonger, jusqu’à ce que, outrant son effort, l’imprévoyant animal creva.
Un milan, l’ayant aperçue, dit : « Tu n’as que ce que tu mérites, puisque, née oiseau, tu cherchais ta vie sur la mer. » Ainsi les gens qui abandonnent leur propre métier pour en prendre un qui n’est pas le leur sont justement malheureux.
Un corbeau à court de nourriture aperçut un serpent qui dormait au soleil ; il fondit sur lui et l’enleva.
Un renard l’ayant aperçu lui adressa ces railleuses paroles : « Comment avec une langue si tendre et si molle peux-tu mâcher et manger un mets si dur ?
Il aperçut un renard et voulut l’effrayer aussi.
Un berger, qui faisait rentrer ses moutons à l’intérieur de l’étable, allait enfermer avec eux un loup, si son chien, qui s’en était aperçu, ne lui eût dit : « Comment toi, qui tiens à la vie de tes moutons, fais-tu entrer ce loup avec eux ?
Une colombe, l’ayant aperçue, détacha un rameau d’un arbre et le jeta dans la source ; la fourmi monta dessus et fut sauvée. […] La fourmi s’en étant aperçue, mordit le pied de l’oiseleur, qui, sous le coup de la douleur, jeta ses gluaux et fit aussitôt envoler la colombe.
il suffit qu’on nous aperçoive, pour qu’on nous donne la chasse ; mais que ceux-ci osent s’approcher, on leur fait risette. » Cette fable fait voir que les gens malfaisants se reconnaissent à leur mine même et à première vue.
En été, vers l’heure de midi, deux voyageurs, fatigués par l’ardeur du soleil, ayant aperçu un platane, se réfugièrent sous ses branches et, s’étendant à son ombre, se reposèrent.
Il en est résulté que les hommes voient d’emblée les défauts d’autrui, mais n’aperçoivent pas les leurs.
Un chien de chasse, ayant aperçu un lion, s’était mis à sa poursuite.
Une colombe pressée par la soif, ayant aperçu un cratère d’eau peint sur un tableau, crut qu’il était véritable.
Un renard affamé l’aperçut ; comme il n’avait rien à se mettre sous la dent, il courut sur lui et le prit.
Comme il était hors d’état de se procurer à manger, il aperçut une brebis et la pria de lui apporter à boire de la rivière voisine. « Si tu me donnes de quoi boire, je trouverai moi-même de quoi manger. — Mais si je te donne de quoi boire, répondit la brebis, c’est moi qui ferai les frais de ton repas. » Cette fable vise le malfaiteur qui tend d’hypocrites embûches.
Quand il s’aperçut du désastre, il gémit et dit : « Je l’ai bien mérité ; pourquoi ai-je sauvé, petits, des animaux qu’il faudrait tuer, même adultes ?
Ainsi beaucoup de gens qui, par cupidité, regardent les autres avec envie, ne s’aperçoivent pas qu’ils perdent leurs propres avantages.
Ayant aperçu un voyageur, il l’appela à son secours.
Mais là il aperçut un dragon qui montait vers lui ; alors il se laissa choir dans le fleuve ; mais dans le fleuve un crocodile le dévora.
Il aperçut à terre un objet qui ressemblait à une pomme, et voulut l’écraser.
Arrivé aux portes de la ville, il aperçut un boiteux qui sortait et lui demanda qui il était et où il allait.
Mais voilà que des gens qui naviguaient le long de cet endroit l’aperçurent, l’ajustèrent et l’abattirent.
Un choucas, ayant aperçu dans un pigeonnier des pigeons bien nourris, blanchit son plumage et se présenta pour avoir part à leur provende.
Il aperçut une hirondelle qui avait devancé la saison.
Ayant aperçu son ombre dans l’eau, il crut que c’était un autre chien qui tenait un morceau de viande plus gros.
Un renard, l’ayant aperçu, lui dit : « Ce n’est pas à celui-ci qu’il faut le donner, mais à ton premier maître ; le deuxième en effet est naturellement bon ; tâche plutôt de te faire bien venir de l’autre, de peur qu’il ne te reprenne et ne t’arrache les ailes. » Cette fable montre qu’il faut généreusement payer de retour ses bienfaiteurs, et tenir prudemment les méchants à l’écart.
Un renard affamé, ayant aperçu dans le creux d’un chêne des morceaux de pain et de viande que des bergers y avaient laissés, y pénétra et les mangea.
Un escarbot l’aperçut et s’étonna de la voir si laborieuse, elle qui travaillait au temps même où les autres animaux, débarrassés de leurs travaux, se donnent du bon temps.
Un berger, ayant conduit ses moutons dans un bois de chênes, aperçut un gros chêne chargé de glands ; il étendit son manteau par dessous, puis monta dessus et secoua les fruits.
Un épervier l’aperçut, et, comme il manquait de nourriture, il fondit sur lui et le lia.
Averti de la perte de son attelage, Tirésias prit avec lui Hermès, se rendit au faubourg pour observer un augure au sujet du vol, et il pria Hermès de lui dire l’oiseau qu’il apercevrait.
Un dauphin l’aperçut, et, le prenant pour un homme, il se glissa sous lui, le soutint et le transporta vers la terre ferme.
Un milan, l’ayant aperçu, l’enleva dans ses serres, et la grenouille enchaînée suivit et servit, elle aussi, de dîner au milan.
Une alouette huppée, l’ayant aperçu de loin, lui demanda ce qu’il faisait.
Mais un des rats sortant la tête pour regarder, l’aperçut et dit : « Hé !
Un renard l’aperçut, et, voulant se rendre maître de la viande, se posta devant lui et loua ses proportions élégantes et sa beauté, ajoutant que nul n’était mieux fait que lui pour être le roi des oiseaux, et qu’il le serait devenu sûrement, s’il avait de la voix.
Un chevrier, ayant mené ses chèvres au pâturage, s’aperçut qu’elles étaient mêlées à des chèvres sauvages, et, quand le soir tomba, il les poussa toutes dans sa grotte.
Après avoir bu, il aperçut son ombre dans l’eau.
Un renard qui fuyait devant des chasseurs aperçut un bûcheron, et le supplia de lui trouver une cachette.
Or un bouc pressé par la soif étant venu au même puits, aperçut le renard et lui demanda si l’eau était bonne.
On ne tarde pas, en procédant ainsi, à s’apercevoir que ces variantes se réduisent à peu de chose. […] Il ne s’aperçoit pas qu’il confond ainsi le père avec le fils. […] Mais il commit l’erreur inverse, et, n’y jetant qu’un coup d’œil superficiel, il n’aperçut que sept fables. […] Le temps n’avait pas calmé son dépit, et, pour avoir attendu, Cassitto s’aperçut qu’il n’avait rien perdu. […] Si cependant il avait pris la peine de réfléchir, il aurait tout de suite aperçu que l’archevêque de Siponte se trompait.