Un homme qui avait dessein d’acheter un âne, le prit à l’essai, et l’ayant amené parmi ses ânes à lui, il le plaça devant le râtelier.
Jadis Prométhée, ayant façonné les hommes, suspendit à leur cou deux sacs, l’un qui renferme les défauts d’autrui, l’autre, leurs propres défauts, et il plaça par devant le sac des défauts d’autrui, tandis qu’il suspendit l’autre par derrière.
Il la ramassa, s’imaginant que c’était de l’argent, la secoua, et, voyant ce qu’elle renfermait, le mangea ; puis, prenant les coquilles des amandes et les noyaux des dattes, il les plaça sur un autel en disant : « Je suis quitte, ô Hermès, de mon vœu ; car j’ai partagé avec toi le dehors et le dedans de ce que j’ai trouvé. » Cette fable s’applique à l’avare qui, par cupidité, ruse même avec les dieux.
En les traduisant, je remarquai que les divers textes, placés sous mes yeux, différaient beaucoup les uns des autres. […] À leur tête il faut placer de Thou, qui a fait de lui le plus brillant éloge79. […] « L’allitération n’y est pas observée dans les mots où nous la plaçons. […] J’ai placé cet échantillon à la tête de mon exemplaire du Querolus. […] Dacier cette note, qui, évidemment, ne peut avoir été écrite que par M. de Foncemagne, l’auteur de la notice en reproduit une seconde, placée probablement par M.