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2. (1660) Les Fables d’Esope Phrygien « LES FABLES D’ESOPE PHRYGIEN. — FABLE XLVI. Du Ventre, et des autres Membres. »

Celuy cy ne se mit point autrement en peine de desployer envers ces petites gents les hautes raisons que luy pouvoit fournir son éloquence ; mais il leur conta mot à mot toute ceste Fable, et leur fit voir par l’exemple du ventre, et des parties du corps humain, la mutuelle dépendance qu’a le Senat avecque la populace. […] Vos seditions et vos coleres les auront obligez à prendre un autre party, et cependant vous demeurerez là sans deffense, dépourveus de conseil et d’appuy, sans richesses, sans authorité, et pour le dire en un mot, la proye de vos voisins.

3. (1692) Fables choisies, mises en vers « Livre deuxiéme. — IX. Le Lion et le Moucheron. » p. 255

C’est en ces mots que le Lion Parloit un jour au Moûcheron. […] A peine il achevoit ces mots, Que luy-même il sonna la charge, Fut le Trompette et le Heros.

4. (1692) Fables choisies, mises en vers « Livre cinquiéme. — XX. L’Ours et les deux Compagnons. » p. 65

Le marché ne tint pas ; il fallut le resoudre : D’interests contre l’Ours, on n’en dit pas un mot. […] A ces mots, l’Ours s’en va dans la forest prochaine.

5. (1180) Fables « Marie de France, n° 34. Le roi des singes » p. 569

Par tant poez saveir de tun fiz que ceo est un singetel petiz. » Al tricheür, sun cumpainun, dist me[is]mes ceste raisun ; demanderent de mot a mot.

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