Le Cheval richement harnaché, s’en alloit courant par les ruës, et faisoit retentir l’air de hannissements, lors que rencontrant un Asne chargé, qui nuisoit à sa course, il s’enflamma de colere ; et s’estant mis à ronger son frain tout plain d’escume ; « Lasche et paresseux animal (luy dit-il) es-tu bien si hardy, que de servir d’obstacle au Cheval ?
Il a également bien connu le jeune Torquato Tasso, qu’il a probablement encouragé à se mettre sur la voie du poème héroïque. […] [1668] —La Fontaine, Jean de, Fables choisies et mises vers (livres I à VI) : « Le Coq et le Renard », II, 15 (Verdizzotti, nº 30) ; « Le Loup devenu berger », III, 3 (Verdizzotti, nº 42) ; « L’Aigle et le Hibou », V, 18 (Verdizzotti, nº 4) ; « Jupiter et le Métayer », VI, 4 (Verdizzotti, nº 99) ; « Le Cochet, le Chat et le Souriceau », VI, 5 (Verdizzotti, nº 21).
Alors cette froide Amante ne se souvenant plus, ny de la Couche nuptiale, ny de celuy qui estoit avec elle, se jetta du lict en bas, et se mit à poursuivre le Rat pour le manger : ce qui fut cause que la Déesse irritée, voulut qu’elle reprit sa premiere forme.
Ceux qui se picquent d’estre sçavants en amour, mettent la meilleure partie de la felicité d’un Amant, à donner du plaisir à la chose aymée.