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17. (1180) Fables « Marie de France, n° 67. Le corbeau qui trouve des plumes de paon » p. 576

Marie de France, n° 67 Le corbeau qui trouve des plumes de paon Del corbel cunte ki trova par un chemin, u il ala, plumes e pennes d’un poün, si s’esguarda tut envirun : plus vil se tient nul oisel pu ceo qu’il ne se vit si bel.

18. (1300) Fables anonymes grecques attribuées à Ésope (Ier-XIVe s.) « Chambry 204 » p. 338

Aussi, mettant fin à leur inimitié, ils dirent : « Il vaut mieux devenir amis que de servir de pâture à des vautours et à des corbeaux. » Il est beau de mettre fin aux méchantes querelles et aux rivalités ; car l’issue en est dangereuse pour tous les partis.

19. (1692) Fables choisies, mises en vers « Livre deuxiéme. — XViI. Le Paon se plaignant à Junon. » p. 509

Tout animal n’a pas toutes proprietez ; Nous vous avons donné diverses qualitez, Les uns ont la grandeur et la force en partage ; Le Faucon est leger, l’Aigle plein de courage ; Le Corbeau sert pour le présage ; La Corneille avertit des malheurs à venir ; Tous sont contens de leur ramage.

20. (1180) Fables « Marie de France, n° 13. Le corbeau et le renard » p. 124

Marie de France, n° 13 Le corbeau et le renard Issi avient, e bien pot estre, que par devant une fenestre quë en une despense fu vola un corf, si ad veü furmages que dedenz esteient, e desur une cleie giseient ; un en ad pris, od tut s’en va.

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