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17. (1692) Fables choisies, mises en vers « Livre sixiéme. — XI. L’Asne et ses Maistres. » p. 179

Les Coqs, luy disoit-il, ont beau chanter matin ; Je suis plus matineux encore.

18. (1180) Fables « Marie de France, n° 60. Le coq et le renard » p. 

Marie de France, n° 60 Le coq et le renard D’un cok recunte ki estot sur un femer e si chantot ; par delez li vient un gupilz, si l’apela par muz beaus diz.

19. (1660) Les Fables d’Esope Phrygien « LES FABLES D’ESOPE PHRYGIEN. — FABLE CXIII. Des Coqs, et de la Perdrix. »

Des Coqs, et de la Perdrix. Un homme ayant plusieurs Coqs en sa maison, achepta une Perdrix, qu’il mit avec eux pour l’engraisser. Mais les Coqs ne virent pas plustost cette nouvelle compagne, que chacun luy donnant son coup de bec, ils commencerent à la chasser. […] Mais Esope fournit bien une autre raison aux Courages Vertueux, pour leur servir de consolation, quand les Meschants les affligent ; C’est qu’il feint la Perdrix mesme mal traittée par les Coqs, en leurs contentions mutuelles, d’où il luy fait prendre sujet de s’appaiser.

20. (1300) Fables anonymes grecques attribuées à Ésope (Ier-XIVe s.) « Chambry 333 » pp. 294-294

. – Mais moi, répliqua la grue, je chante tout près des astres et je m’élève dans les hauteurs du ciel ; toi, comme les coqs, tu marches sur le sol, avec les poules. » Il vaut mieux être illustre sous un vêtement pauvre que de vivre sans gloire, en se panadant dans la richesse.

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