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2. (1692) Fables choisies, mises en vers « Livre troisiéme. — XIV. Le Lion devenu vieux. » p. 481

Le malheureux Lion languissant, triste et morne ;
 Peut à peine rugir, par l’âge estropié.


3. (1660) Les Fables d’Esope Phrygien « LES FABLES D’ESOPE PHRYGIEN. — FABLE LXXXIII. D’un Homme qui avoit deux femmes. »

D’ailleurs, sa grande jeunesse opposée aux vieilles années de son Mary, entretient l’opinion de tout le monde, qui n’en peut avoir que de sinistres soupçons, à bien considerer la difference de leurs deux âges. […] N’est-ce pas une belle chose à voir, qu’un Vieillard assotté prés d’un enfant, ou si vous voulez, qu’un homme qui devroit donner des Loix aux Republiques, en reçoive d’une petite Niaise, qui ne sçaura pas seulement conter son âge ? […] Que cela ne soit, considerez un peu, je vous prie, avec quelle bien-seance un homme avancé en âge se peut reduire à complaire et à cajoler ? […] A cela l’on m’objectera l’exemple de plusieurs grands personnages, qui ont esté amoureux sur leurs vieux jours, et sujets à ceste passion déreiglée, autant que la foiblesse de leur âge l’a pû souffrir. […] Mais ayant assez parlé des Mariages mal assortis, au moins pour ce qui regarde l’âge, il me suffira d’en avoir dit mon advis, laissant à part quant au reste, l’inégalité des conditions, et toutes les autres differences, qui ont accoûtumé de rendre monstrueuse ceste union.

4. (1660) Les Fables d’Esope Phrygien « LES FABLES D’ESOPE PHRYGIEN. — FABLE XXXVI. Du Cheval, et du Lion. »

Ce qui nous apprend que les personnes les plus vigoureuses, deviennent apprehensives par l’âge, à cause, comme nous avons dit cy-dessus, du refroidissement de leur sang. De plus, nous pouvons remarquer par là, que ceux qui en leur jeunesse ont aymé la cruauté, sont plus que jamais travaillez de la soif du sang humain, quand ils viennent au decours de leur âge, à cause de l’étrange accroissement que prennent en eux peu à peu, les apprehensions et les mesfiances. […] La mesme ardeur de sang se redoubla en Mahomet second, en Tamberlan, en Louys unziesme, et en Philippe second, sur le declin de leur âge.

5. (1300) Fables anonymes grecques attribuées à Ésope (Ier-XIVe s.) « Chambry 295 » p. 162

Une femme interrogea les devins sur son fils en bas âge.

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