/ 91
40. (1300) Fables anonymes grecques attribuées à Ésope (Ier-XIVe s.) « Chambry 136 » pp. 128-128

Le serpent se retourna et le mordit ; tous les deux furent alors précipités du haut des airs, et le milan périt. « Pourquoi, lui dit le serpent, as-tu été si fou que de faire du mal à qui ne t’en faisait pas : tu es justement puni de m’avoir enlevé. » Un homme qui se livre à sa convoitise et fait du mal à de plus faibles que lui peut tomber sur un plus fort : il expiera alors, contre son attente, tous les maux qu’il a faits auparavant.

41. (1300) Fables anonymes grecques attribuées à Ésope (Ier-XIVe s.) « Chambry 143 » pp. 320-320

Mais le cheval sans force tombait à chaque pas.

42. (1300) Fables anonymes grecques attribuées à Ésope (Ier-XIVe s.) « Chambry 299 » p. 239

Mais il tomba sur le Serment, qui l’emmena pour le précipiter.

43. (1660) Les Fables d’Esope Phrygien « LES FABLES D’ESOPE PHRYGIEN. — FABLE LXXVI. Du Chat, et des Rats. »

Ceste Allegorie a esté de mesme suffisamment expliquée en quelqu’une des precedentes Fables, où nous avons dit, qu’il ne faut pas tomber pour la seconde fois entre les mains des meschants, mais se mesfier tous-jours d’eux, et interpreter toutes leurs actions à mal, quand mesme elles seroient plaines d’une apparence de pieté.

44. (1300) Fables anonymes grecques attribuées à Ésope (Ier-XIVe s.) « Chambry 301 » pp. 265-265

. – Raison de plus pour te tuer, repartit l’homme, puisque tu veux prendre au piège tes camarades et tes amis. » Cette fable montre que l’homme qui trame des machinations contre ses amis tombera lui-même dans les embûches et le danger.

45. (1660) Les Fables d’Esope Phrygien « LES FABLES D’ESOPE PHRYGIEN. — FABLE LXXXII. D’un Enfant, et de sa Mere. »

A la fin la chose alla si avant, qu’il tomba entre les mains de la Justice : On luy fit donc son procez, et sa déposition ouye, il fut condamné à la mort. […] Que s’il est question de venir à la source de ce mal, l’on cognoistra que tels Voleurs, sur qui la justice des hommes s’exerce, ne tombent d’ordinaire en ceste disgrace, que pour n’avoir esté bien repris en leur Enfance, comme le remarque fort à propos nostre sage Phrygien.

46. (1300) Fables anonymes grecques attribuées à Ésope (Ier-XIVe s.) « Chambry 84 » pp. 61-61

Un laboureur, en bêchant, tomba sur un magot d’or.

47. (1300) Fables anonymes grecques attribuées à Ésope (Ier-XIVe s.) « Chambry 31 » pp. 19-19

Un renard, franchissant une clôture, glissa, et se voyant sur le point de tomber, saisit une ronce pour s’aider de son secours.

48. (1300) Fables anonymes grecques attribuées à Ésope (Ier-XIVe s.) « Chambry 243 » pp. 112-112

La fourmi lui dit alors : « Ô escarbot, si tu avais travaillé au temps où je prenais de la peine et où tu m’injuriais, tu ne manquerais pas à présent de nourriture. » Pareillement les hommes qui, dans les temps d’abondance, ne se préoccupent pas de l’avenir, tombent dans une misère extrême, lorsque les temps viennent à changer.

49. (1300) Fables anonymes grecques attribuées à Ésope (Ier-XIVe s.) « Chambry 266 » pp. 180-180

Un âne portant du sel traversait une rivière ; il glissa et tomba dans l’eau.

50. (1660) Les Fables d’Esope Phrygien « LES FABLES D’ESOPE PHRYGIEN. — FABLE CV. Du Laboureur, et du Taureau. »

Sans doute, si nous estions tant soit peu sensibles aux salutaires advis qu’il nous donne, nous aurions tous-jours l’esprit comblé de consolations, et ne tomberions jamais dans les fautes qui nous arrivent par nostre incredulité.

51. (1692) Fables choisies, mises en vers « Livre deuxiéme. — VIII. L’Aigle et l’Escarbot. » p. 3

Leur ennemi changea de note, Sur la robe du Dieu fit tomber une crote : Le Dieu la secoüant jetta les œufs à bas.

52. (1300) Fables anonymes grecques attribuées à Ésope (Ier-XIVe s.) « Chambry 352 » pp. 230-230

La tortue tomba sur des rochers et fut fracassée.

53. (1660) Les Fables d’Esope Phrygien « LES FABLES D’ESOPE PHRYGIEN. — FABLE LXXX. De la Mouche. »

Vne Mouche tomba dans une marmite pleine de chair, et voyant que le broüet l’estouffoit ; « Voila que c’est », dit-elle à part soy, « j’ay tant beu et tant mangé, et me suis si bien plongée dans le pot, que je meurs saoule de potage ».

54. (1660) Les Fables d’Esope Phrygien « LES FABLES D’ESOPE PHRYGIEN. — FABLE LXI. De la Fourmy, et de la Cigale. »

Ils eurent encore un grand advantage sur les autres, en ce que la plus espineuse de toutes les circonstances en telle nature d’accidents, estant celle qui nous fait tomber de la vie paresseuse à la penible, ces excellents hommes n’y trouverent point ceste difficulté. […] Empeschons-nous donc, avecque soing, de tomber en un si fascheux inconvenient, si ce n’est que par les raisons d’une puissante Philosophie, nous voulions nous exercer à rendre nostre pauvreté moins contemptible ; C’est ce que firent à vive force de patience et de Vertu, les deux Personnages que j’ay nommez, et ce que font encore aujourd’huy tous les bons Religieux, l’institution desquels est d’autant plus vertueuse, qu’ayant pour but la gloire de Dieu, ils s’assujettissent à son imitation à une pauvreté volontaire.

55. (1300) Fables anonymes grecques attribuées à Ésope (Ier-XIVe s.) « Chambry 138 » pp. 115-115

je voulais attraper une proie, et je ne me suis pas aperçu que je devenais moi-même la proie de la mort. » C’est ainsi qu’en ourdissant des embûches à son prochain on tombe le premier dans le malheur.

56. (1692) Fables choisies, mises en vers « Livre cinquiéme. — FABLE I. Le Buscheron et Mercure. » p. 173

Quant au principal but qu’Esope se propose, J’y tombe au moins mal que je puis.

57. (1300) Fables anonymes grecques attribuées à Ésope (Ier-XIVe s.) « Chambry 55 » pp. 28-28

Ne se tenant plus de joie, il courut à la grève, où il tomba sur des pirates, qui l’emmenèrent, et, vendu par eux, il trouva ainsi mille drachmes.

58. (1300) Fables anonymes grecques attribuées à Ésope (Ier-XIVe s.) « Chambry 140 » pp. 105-105

Or un jour le froid étant devenu violent et la pluie s’étant mise à tomber, le cheval, ne pouvant y durer, vint en courant chez l’homme et lui demanda de l’abriter.

59. (1660) Les Fables d’Esope Phrygien « LES FABLES D’ESOPE PHRYGIEN. — FABLE XXIV. D’un vieil Chien, et de son Maistre. »

Mais ce ne sont pas les Maistres tous seuls qui tombent en ceste prodigieuse mescognoissance.

60. (1300) Fables anonymes grecques attribuées à Ésope (Ier-XIVe s.) « Chambry 274 » pp. 179-179

Il tomba ainsi sur un maître pire que les autres.

61. (1660) Les Fables d’Esope Phrygien « LES FABLES D’ESOPE PHRYGIEN. — FABLE LXII. De la Brebis, et de la Corneille. »

Que si pour toutes ces raisons les foibles ne laissent point d’estre en butte à la persecution des plus puissants, en tel cas, pour les reduire à la patience, il leur faut representer la courte durée de nos jours, la justice de Dieu, qui ne laisse rien sans payement, l’égalité des conditions dans la tombe ; et bref la bonne fortune que ce leur est de trouver une occasion de meriter le Ciel, et d’estre imitateurs de la patience de leur Maistre.

62. (1660) Les Fables d’Esope Phrygien « LES FABLES D’ESOPE PHRYGIEN. — FABLE LXXXVI. De la Tortuë, et de l’Aigle. »

Voila comme quoy les personnes, qui d’une basse condition parviennent à une haute fortune, sont fort sujettes à tomber, ou par leur faute, ou par les embusches de leurs Envieux.

63. (1300) Fables anonymes grecques attribuées à Ésope (Ier-XIVe s.) « Chambry 17 » pp. 6-6

Un chevrier, ayant mené ses chèvres au pâturage, s’aperçut qu’elles étaient mêlées à des chèvres sauvages, et, quand le soir tomba, il les poussa toutes dans sa grotte.

64. (1660) Les Fables d’Esope Phrygien « LES FABLES D’ESOPE PHRYGIEN. — FABLE III. Du Rat, et de la Grenoüille. »

Jamais deux amis ne tombent en dissention, qu’un tiers ne s’appreste à jouyr des avantages dont ils debattent : Bref, c’est estre en tout temps exposé aux aguets d’autruy, que de prendre des querelles inconsiderées, principalement ayant un voisin, ou un envieux, de puissance suspecte.

65. (1660) Les Fables d’Esope Phrygien « LES FABLES D’ESOPE PHRYGIEN. — FABLE XLIX. De la Belette, et du Renard. »

Pour ceste mesme raison Jules Cesar souloit dire, qu’il n’apprehendoit point les hommes gras comme Crassus, mais bien les décharnez, et les maigres, comme Brutus ; par où il vouloit monstrer, sans doute, que la magnanime pensée d’affranchir l’Estat de sa sujection, ne pouvoit pas tomber dans un corps enflé de delices, et assouvy de voluptez ; mais que telle entreprise n’appartenoit qu’aux personnes subtiles et Philosophiques.

66. (1660) Les Fables d’Esope Phrygien « LES FABLES D’ESOPE PHRYGIEN. — FABLE LIV. De l’Asne, et du Lion. »

Ce que l’experience ne nous preuve pas moins bien que l’explication de la Fable, puis que tous les jours nous voyons tomber en pareille presomption la pluspart de ceux qui se picquent, ou d’esprit, ou de courage.

67. (1300) Fables anonymes grecques attribuées à Ésope (Ier-XIVe s.) « Chambry 200 » pp. 336-336

Le lion étant tombé malade était couché dans une caverne. […] Le cœur étant tombé, il le saisit à la dérobée, et le mangea pour se dédommager de sa peine.

68. (1660) Les Fables d’Esope Phrygien « LES FABLES D’ESOPE PHRYGIEN. — FABLE XXXVI. Du Cheval, et du Lion. »

Nous voyons par là que les meschants sont d’ordinaire enveloppez dans leurs propres menées, et portent presque tousjours le dommage qu’ils veulent faire tomber sur autruy.

69. (1660) Les Fables d’Esope Phrygien « LES FABLES D’ESOPE PHRYGIEN. — FABLE LV. Du Vautour, et des autres Oyseaux. »

Mais c’est dequoy je ne suis pas d’advis de parler, pour ne tomber impertinemment dans la mesme faute dont je le blâme.

70. (1300) Fables anonymes grecques attribuées à Ésope (Ier-XIVe s.) « Chambry 142 » pp. 181-181

Un jour qu’ils étaient en route, l’âne, pendant le trajet, dit au cheval : « Prends une partie de ma charge, si tu tiens à ma vie. » Le cheval fit la sourde oreille, et l’âne tomba, épuisé de fatigue, et mourut.

71. (1660) Les Fables d’Esope Phrygien « LA VIE. D’ESOPE. PHRYGIEN. Tirée du Grec de Planudes, surnommé le Grand. — Le voyage d’Esope en Delphes. Chapitre XXIX. »

“Puis que cela est”, continüa le Païsan, “et que nous sommes tombez tous deux en un mesme inconvenient, qui empesche que nous ne soyons mariez ensemble ?

72. (1660) Les Fables d’Esope Phrygien « LES FABLES D’ESOPE PHRYGIEN. — FABLE XXIX. Du Renard, et de la Cigongne. »

C’est dequoy nous avons des preuves irreprochables dans les Histoires, où nous voyons par une infinité d’exemples, que la fraude tombe d’ordinaire sur son autheur, à cause qu’il se treuve toûjours quelque preservatif contre ce poison, pour dangereux qu’il puisse estre.

73. (1660) Les Fables d’Esope Phrygien « LES FABLES D’ESOPE PHRYGIEN. — FABLE XXXVII. Des Oyseaux, et des Bestes à quatre pieds. »

Que si l’on m’objecte à cela, que le vice de lascheté estant pernicieux à l’Estat, quand il ne meriteroit point de soy-mesme un rigoureux chastiment, si est-ce qu’à cause de la consequence, il y faudroit proceder le plus severement qu’il seroit possible, pour empescher à l’advenir tous les jeunes hommes de tomber en pareil inconvenient ; A cela je responds, qu’un poltron executé à mort, est enlevé hors de la presence des Vivants, et ne sert point d’un si bel exemple, pour destourner la jeunesse d’une pareille faute, que quand il demeure parmy nous chargé d’opprobres et d’infamie ; Car alors il resveille incessamment la memoire de son supplice, et prend en horreur l’action qui le luy a pû causer.

74. (1660) Les Fables d’Esope Phrygien « LES FABLES D’ESOPE PHRYGIEN. — FABLE LXXIV. De l’Homme, et d’une Idole. »

Combien de Corsaires qui appellent de bonne prise tout ce qui tombe sous leur puissance ?

/ 91