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14. (1692) Fables choisies, mises en vers « Livre premier. — XVII. L’Homme entre deux âges, et ses deux Maistresses. » p. 31

Bien adresser n’est pas petite affaire.


15. (1692) Fables choisies, mises en vers « Livre premier. — XIX. L’Enfant et le Maistre d’Ecole. » p. 211

En toute affaire ils ne font que songer
 Aux moyens d’exercer leur langue.


16. (1692) Fables choisies, mises en vers « Livre deuxiéme. — XVI. Le Corbeau voulant imiter l’Aigle. » p. 2

L’Oyseau de Jupiter enlevant un Mouton, Un Corbeau témoin de l’affaire, Et plus foible de reins, mais non pas moins glouton, En voulut sur l’heure autant faire.

17. (1300) Fables anonymes grecques attribuées à Ésope (Ier-XIVe s.) « Chambry 304 » pp. 266-266

On peut appliquer cette fable au brouillon, qui, aveugle dans ses propres affaires, se mêle de celles qui ne le regardent aucunement.

18. (1692) Fables choisies, mises en vers « Livre troisiéme. — III. Le Loup devenu Berger. » p. 451

Mais cela gâta son affaire.


19. (1692) Fables choisies, mises en vers « Livre cinquiéme. — VI. La Vieille et les deux Servantes. » p. 55

C’est ainsi que le plus souvent, Quand on pense sortir d’une mauvaise affaire, On s’enfonce encor plus avant : Témoin ce Couple et son salaire.

20. (1692) Fables choisies, mises en vers « Livre sixiéme. — XI. L’Asne et ses Maistres. » p. 179

N’ay-je en l’esprit que son affaire ?

21. (1300) Fables anonymes grecques attribuées à Ésope (Ier-XIVe s.) « Chambry 96 » p. 63

— Elle se mit en colère contre vous, répondit-il, qui négligez les affaires de l’état, pour vous attacher à des fables d’Ésope. » Ainsi parmi les hommes ceux-là sont déraisonnables qui négligent les choses nécessaires et préfèrent celles qui leur font plaisir.

22. (1692) Fables choisies, mises en vers « Livre troisiéme. — V. Le Renard et le Bouc. » p. 9

Or adieu, j’en suis hors :
 Tasche de t’en tirer, et fais tous tes efforts ;
 Car pour moy, j’ay certaine affaire,
 Qui ne me permet pas d’arrester en chemin.


23. (1692) Fables choisies, mises en vers « Livre quatriéme. — VI. Le combat des Rats et des Belettes. » p. 165

Les petits en toute affaire Esquivent fort aisément : Les grands ne le peuvent faire.

24. (1692) Fables choisies, mises en vers « Livre sixiéme. — X. Le Lievre et la Tortuë. » p. 226

Ainsi fut fait : et de tous deux On mit prés du but les enjeux : Sçavoir quoy, ce n’est pas l’affaire, Ni de quel juge l’on convint.

25. (1300) Fables anonymes grecques attribuées à Ésope (Ier-XIVe s.) « Chambry 151 » pp. 116-116

Alors le crabe, sur le point d’être dévoré, s’écria : « J’ai mérité ce qui m’arrive, moi qui, habitant de la mer, ai voulu devenir terrien. » Il en est ainsi des hommes : ceux qui abandonnent leurs propres occupations pour se mêler d’affaires qui ne les regardent pas, tombent naturellement dans le malheur.

26. (1692) Fables choisies, mises en vers « Livre deuxiéme. — XII. La Colombe et la Fourmy. » p. 235

Quelqu’un auroit-il jamais crû Qu’un Lion d’un Rat eût affaire ?

27. (1692) Fables choisies, mises en vers « Livre quatriéme. — VII. Le Singe et le Daufin. » p. 73

Oüy, dit l’autre, on m’y connoist fort, S’il vous y survient quelque affaire Employez-moy ; car mes parens Y tiennent tous les premiers rangs ; Un mien cousin est Juge-Maire.

28. (1692) Fables choisies, mises en vers « Livre sixiéme. — XIX. Le Charlatan. » p. 

L’autre reprit : Avant l’affaire Le Roy, l’Asne ou moy nous mourrons.

29. (1300) Fables anonymes grecques attribuées à Ésope (Ier-XIVe s.) « Chambry 298 » pp. 211-211

répliqua le jeune garçon, tire-moi d’affaire tout de suite ; plus tard, quand tu m’auras sauvé, tu me feras des reproches. » Cette fable s’adresse aux gens qui fournissent contre eux-mêmes des raisons de les maltraiter.

30. (1692) Fables choisies, mises en vers « Livre deuxiéme. — IX. Le Lion et le Moucheron. » p. 255

J’en vois deux, dont l’une est qu’entre nos ennemis, Les plus à craindre sont souvent les plus petits ; L’autre, qu’aux grands perils tel a pû se soustraire, Qui perit pour la moindre affaire.

31. (1692) Fables choisies, mises en vers « Livre sixiéme. — III. Phœbus et Borée. » p. 46

Les Latins les nommoient douteux pour cette affaire.)

32. (1300) Fables anonymes grecques attribuées à Ésope (Ier-XIVe s.) « Chambry 27 » pp. 26-26

Il répondit : « Mais si la rivière n’est pas ainsi troublée, force me sera à moi de mourir de faim. » Il en est ainsi dans les États : les démagogues y font d’autant mieux leurs affaires qu’ils ont jeté leur pays dans la discorde.

33. (1660) Les Fables d’Esope Phrygien « LES FABLES D’ESOPE PHRYGIEN. — FABLE LXXVI. Du Chat, et des Rats. »

Les Rats cependant, voyant qu’il ne se passoit guere jour qu’il n’y eust quelqu’un des leurs de mangé, firent une assemblée entr’eux, pour y consulter de leur affaire. « Il ne faut plus », disoient-ils, « que nous descendions là bas, si nous ne voulons faire estat d’estre tous perdus ; demeurons doncques plustost çà haut où nostre Ennemy ne peut monter ».

34. (1692) Fables choisies, mises en vers « Livre quatriéme. — XI. La Grenoüille et le Rat. » p. 384

Un brin de jonc en fit l’affaire.

35. (1660) Les Fables d’Esope Phrygien « LES FABLES D’ESOPE PHRYGIEN. — FABLE XXIX. Du Renard, et de la Cigongne. »

Ce qui procede, sans doute, de ce que toutes les affaires du monde ayant deux faces, comme ces Rusez peuvent deçevoir par l’une, ils peuvent aussi estre deçeus par l’autre ; et cela d’autant plus asseurément, que les paroles sont moins importantes que les effects. […] Ce qui monstre assez, que c’est une chose tout à fait indigne d’une bonne ame, d’user de déguisement en ses affaires, si ce n’est d’avanture que l’on y soit convié par les fourbes et les artifices d’autruy.

36. (1660) Les Fables d’Esope Phrygien « LES FABLES D’ESOPE PHRYGIEN. — FABLE XXXIV. Du Singe, et du Renard. »

Par mesme moyen, il blasme en la personne du Singe, ceux qui n’ont pas la capacité de s’entre-mettre au gouvernement des affaires, et qui l’entreprennent toutefois, pource qu’ils s’en estiment capables. […] Quant à ceux qui communiquerent à beaucoup de personnes l’authorité des affaires, les uns eurent égard aux plus gents de bien, et aux plus vertueux, et formerent l’Aristocratie.

37. (1660) Les Fables d’Esope Phrygien « LA VIE. D’ESOPE. PHRYGIEN. Tirée du Grec de Planudes, surnommé le Grand. — Du Pays, et de la condition d’Esope. Chapitre J . »

Elle ne pût toutesfois ny corrompre la liberté de son esprit, ny le mettre hors de son assiette, quoy qu’elle transportast son corps en plusieurs lieux, et en diverses affaires.

38. (1692) Fables choisies, mises en vers « Livre deuxiéme. — XIII. L’Astrologue qui se laisse tomber dans un puits. » p. 40

Outre la vanité de son art mensonger, C’est l’image de ceux qui baaillent aux chimeres, Cependant qu’ils sont en danger, Soit pour eux, soit pour leurs affaires.

39. (1300) Fables anonymes grecques attribuées à Ésope (Ier-XIVe s.) « Chambry 68 » pp. 43-43

» Cette fable montre qu’il ne faut pas s’engager à la légère dans les affaires.

40. (1300) Fables anonymes grecques attribuées à Ésope (Ier-XIVe s.) « Chambry 234 » pp. 161-161

l’ami, toi qui te piquais de prévoir ce qui doit arriver aux autres, tu n’as pas prévu ce qui t’arrive. » On pourrait appliquer cette fable à ces gens qui règlent pitoyablement leur vie et qui se mêlent de diriger des affaires qui ne les regardent pas.

41. (1300) Fables anonymes grecques attribuées à Ésope (Ier-XIVe s.) « Chambry 305 » pp. 203-203

» Cette fable montre qu’à se mêler d’affaire que l’on n’entend pas, non seulement on ne gagne rien, mais encore on se nuit.

42. (1660) Les Fables d’Esope Phrygien « LA VIE. D’ESOPE. PHRYGIEN. Tirée du Grec de Planudes, surnommé le Grand. — Du second service de Langues. Chapitre XV. »

» Esope n’eust pas plustost achevé ces mots qu’un des Assistants se tournant vers Xanthus ; « Asseurément », luy dit-il, « si tu ne prends garde à toy, j’ay belle peur que ce poinctilleux ne te fasse devenir fol, Car tel qu’est son corps, tel est son esprit » ; Mais Esope le renvoya bien viste, et sans s’émouvoir autrement : « Va », luy dit-il, « tu me sembles étre un tres mauvais homme de te mesler des affaires d’autruy, et d’irriter sans raison le Maistre contre le serviteur ».

43. (1692) Fables choisies, mises en vers « Livre quatriéme. — XVIII. Le Vieillard et ses enfans. » p. 53

Il prend à tous les mains ; il meurt ; et les trois freres Trouvent un bien fort grand, mais fort meslé d’affaires.

44. (1660) Les Fables d’Esope Phrygien « LA VIE. D’ESOPE. PHRYGIEN. Tirée du Grec de Planudes, surnommé le Grand. — La vente d’Esope. Chapitre V. »

Ces paroles d’Esope estonnerent fort le Mestayer Zenas, si bien qu’apres y avoir un peu pensé. « Certes », dit-il à part soy, « je ne dois point mettre en doute que mes affaires n’aillent tres-mal, s’il arrive qu’Esope fasse sa plaincte tout le premier. […] A ces mots le marchand tourna visage, et bien fâché contre Esope : « va-t’en loing de moy », s’escria-t’il, « mastin que tu és ». « Tout beau », repartit Esope, « à tout le moins dy moy quelle affaire t’ameine en ce lieu ». « Je n’y suis venu », respondit le marchand, « que pour y achepter quelque chose de bon, et voila pourquoy je n’ay pas besoin de toy, qui ne vaux rien, et qui n’és qu’une marchandise inutile et gastée ». « Si est-ce pourtant », adjoûta Esope, « que tu m’achepteras, si tu me veux croire, et je m’asseure que tu ne seras pas fâché de m’avoir ». « Dieux ! 

45. (1660) Les Fables d’Esope Phrygien « LA VIE. D’ESOPE. PHRYGIEN. Tirée du Grec de Planudes, surnommé le Grand. — Esope ameine à son Maistre un homme niais, et sans soucy. Chapitre XVI. »

Xanthus n’eût pas plûtost ouy la response qu’Esope venoit de faire a ses hostes, que n’ayant rien si à cœur, que l’occasion de le battre : « Banny », luy dit-il, « puis que tu as osé tancer mon amy de ce que se meslant des affaires des autres, il avoit un peu trop de soucy, monstre-moy quelque homme qui n’en ait point ». […] Comme il eût donc estendu ses pieds, elle luy dit qu’il se lavât, ce qu’il fit incontinent, puis il s’alla mettre à table, où il ne fut pas plutost assis, que Xanthus commanda, qu’on donnât à boire à son hoste : Luy cependant se mit à raisonner de cette sorte. « Certes, il leur appartient bien d’étre servis les premiers, mais puis qu’ils le veulent ainsi, qu’ay-je affaire de m’en donner de la peine ? 

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