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64. (1660) Les Fables d’Esope Phrygien « LA VIE. D’ESOPE. PHRYGIEN. Tirée du Grec de Planudes, surnommé le Grand. — Du thresor trouvé par Esope, et de l’ingratitude de Xanthus. Chapitre XXII. »

Esope se mit alors à foüiller prés d’une motte de terre, esloignée de luy d’environ quatre pas, et y trouva le thresor, dont il estoit question : S’estant mis en mesme temps en devoir de le donner à Xanthus : « Tiens », luy dit-il, « voila dequoy : il ne reste plus, sinon que tu me tiennes promesse ». « Je ne suis pas si fol de le faire », respondit Xanthus, « si premierement tu ne m’expliques ces lettres, car ce me sera une chose plus precieuse de les entendre, que de posseder tout l’or, que tu sçaurois jamais trouver ». « A cela ne tienne », reprit Esope ; « Sçache donc, que celuy qui cacha ce thresor dans la terre, comme sçavant qu’il estoit, s’avisa d’y faire graver ces lettres, qui joinctes ensemble, forment un sens qui est tel.

65. (1660) Les Fables d’Esope Phrygien « LES FABLES D’ESOPE PHRYGIEN. — FABLE J. Du Coq, et de la pierre precieuse. »

Car comme il n’y a personne qui croye que la vertu de courtoisie soit égale en merite à la condition d’estre liberal, ny derechef que la liberalité soit aussi estimable que la valeur ; ainsi nul ne voudroit asseurer que toutes ces vertus Moralles ensemble, disputassent l’honneur avec les intellectuelles.

66. (1660) Les Fables d’Esope Phrygien « LES FABLES D’ESOPE PHRYGIEN. — FABLE XLIX. De la Belette, et du Renard. »

Mais pour moy, il me semble meilleur de l’appliquer à l’Estude des Lettres, et à la Volupté tout ensemble.

67. (1660) Les Fables d’Esope Phrygien « LES FABLES D’ESOPE PHRYGIEN. — FABLE CXVII. Du Liévre, et de la Tortuë. »

Dequoy, ce me semble, l’on ne pourra pas douter, si l’on considere indifferemment que ceux qui ont excellé, soit aux Lettres, ou aux Armes, comme un Platon, un Aristote, un Seneque, un Cesar, un Alexandre, un Agesilaüs, et ainsi des autres, n’auroient jamais rien advancé dans ceste lice d’honneur, si par le conseil du Proverbe Grec ils ne se fussent hastez doucement ; Et c’est en cela, sans doute, qu’ils ont imité la Tortuë, plustost que le Liévre de ceste Fable, puis qu’en matiere d’Esprit et de Force, toutes les fois qu’il leur a fallu agir, ils l’ont fait sans differer, et ont tous-jours joinct la Prudence et le Soing ensemble.

68. (1180) Fables « Marie de France, n° 29. Le loup qui fut roi » p. 514

Li lus se fist mut curuciez ; pur ses hummes ad enveiez, a tuz ensemble demanda quel jugement chescun f[e]ra de celi ki dit a sun seignur hunte, leidesce e deshonur.

69. (1180) Fables « Marie de France, n° 72. L’homme et le serpent » p. 51

Marie de France, n° 72 L’homme et le serpent Del vilein e de la serpent nus cunte ici cumfeitement eurent ensemble cumpainie e leauté e fei plevie.

70. (1660) Les Fables d’Esope Phrygien « LES FABLES D’ESOPE PHRYGIEN. — FABLE VII. Du Loup, et de la Gruë. »

Il cherchoit de toutes parts pour se les faire tirer, et imploroit le secours des uns et des autres ; mais pas un ne le vouloit assister, et tous ensemble disoient, que son mal estoit une juste recompense de sa gourmandise.

71. (1660) Les Fables d’Esope Phrygien « LA VIE. D’ESOPE. PHRYGIEN. Tirée du Grec de Planudes, surnommé le Grand. — De quelle façon Esope nourrit, et dressa quatre Poussins d’Aigle. Chapitre XXVIII. »

Elles s’esleverent incontinent, et lors que ces Maistres ouvriers se virent bien haut, ils se mirent à crier ensemble ; « Donnez nous des pierres, donnez nous de la chaux, donnez nous du bois et tels autres materiaux propres à bastir ». […] Alors les Egyptiens bien estonnez, et bien fâchez tout ensemble de voir traicter de ceste sorte un animal qu’ils avoient si fort en reverence, accoururent tous à la foule, et arracherent le pauvre chat des mains de ceux qui le battoient ; puis ils s’en allerent au Roy, pour luy dire comment l’affaire s’estoit passée.

72. (1660) Les Fables d’Esope Phrygien « LES FABLES D’ESOPE PHRYGIEN. — FABLE XXXII. De la Mouche, et du Chariot. »

Ce fût ainsi qu’Homere s’ayda un peu trop familierement des Ouvrages d’Orphée et de Linus ; Virgile de ceux d’Ennius, et d’Homere ; Torquato Tasso et l’Arioste, de Virgile ; et Ronsard de tous ensemble.

73. (1660) Les Fables d’Esope Phrygien « LA VIE. D’ESOPE. PHRYGIEN. Tirée du Grec de Planudes, surnommé le Grand. — Le voyage d’Esope en Delphes. Chapitre XXIX. »

“Puis que cela est”, continüa le Païsan, “et que nous sommes tombez tous deux en un mesme inconvenient, qui empesche que nous ne soyons mariez ensemble ?

74. (1660) Les Fables d’Esope Phrygien « LES FABLES D’ESOPE PHRYGIEN. — FABLE XXIX. Du Renard, et de la Cigongne. »

Elle cependant se retira honteuse et faschée ensemble, de se voir ainsi trompée ; Toutesfois pour en avoir sa revenche, elle retourna quelques jours apres, et convia son hoste à disner : Elle luy servit donc quantité de bonnes viandes dans un grand bocal de verre ; Mais pource que l’entrée estoit fort estroicte, le Renard en eust seulement la veuë, et n’en peût jamais gouster : comme au contraire, il fut bien aisé à la Cigongne de tout manger.

75. (1660) Les Fables d’Esope Phrygien « LES FABLES D’ESOPE PHRYGIEN. — FABLE XXXVII. Des Oyseaux, et des Bestes à quatre pieds. »

Les Oyseaux, et les animaux terrestres avoient ensemble une fort cruelle guerre, où l’esperance, la crainte, et le danger, balançoient des deux costez.

76. (1660) Les Fables d’Esope Phrygien « LES FABLES D’ESOPE PHRYGIEN. — FABLE LXXXIV. D’un Laboureur et de ses Enfants. »

Un Laboureur avoit plusieurs enfants, qui ne pouvoient aucunement s’accorder ensemble, et ne tenoient conte des remonstrances de leur Pere.

77. (1660) Les Fables d’Esope Phrygien « LES FABLES D’ESOPE PHRYGIEN. — FABLE LXIII. De l’Arbre, et du Roseau. »

L’Arbre et le Roseau disputoient ensemble, touchant leur force et leur fermeté.

78. (1660) Les Fables d’Esope Phrygien « LES FABLES D’ESOPE PHRYGIEN. — FABLE XCII. De deux Amis, et de l’Ours. »

Deux Amis rencontrerent un Ours en leur chemin, comme ils voyageoient ensemble.

79. (1300) Fables anonymes grecques attribuées à Ésope (Ier-XIVe s.) « Chambry 3 » pp. 1-1

Un aigle et un renard, ayant fait amitié ensemble, décidèrent d’habiter l’un près de l’autre, dans la pensée que la cohabitation affermirait leur liaison.

80. (1660) Les Fables d’Esope Phrygien « LES FABLES D’ESOPE PHRYGIEN. — FABLE XVI. Du Lion, et du Rat. »

Dequoy les Romains esbahis, et satisfaits tout ensemble, ils voulurent non seulement que l’Esclave obtinst la vie, et la liberté, mais encore que luy-mesme, et le Lion, fussent deffrayez aux despens du public, portant chacun une inscription, avec ces mots.

81. (1660) Les Fables d’Esope Phrygien « LES FABLES D’ESOPE PHRYGIEN. — FABLE XX. Des Colombes, et du Faucon leur Roy. »

Quant à la premiere action qu’elles firent, à sçavoir de se mettre volontairement en la protection du Faucon, nous avons veu cy-dessus comment elle a son origine en la propre imperfection de ceux qui eslisent un Chef, n’estant pas croyable que plusieurs Justes, ou gents de bien, qui logeroient ensemble dans une Isle deserte, s’advisassent jamais d’en choisir un, la probité duquel leur seroit suspecte.

82. (1660) Les Fables d’Esope Phrygien « LES FABLES D’ESOPE PHRYGIEN. — FABLE LXXXV. De la Nourrice, et du Loup. »

Ce sont eux, qui les premiers ont osé murmurer contre ce qu’ils adorent, et qui ont lasché la bride à je ne sçay quelle colere meslée de tristesse et d’amour ensemble.

83. (1660) Les Fables d’Esope Phrygien « LA VIE. D’ESOPE. PHRYGIEN. Tirée du Grec de Planudes, surnommé le Grand. — Xanthus fait un present d’Esope à sa femme. Chapitre VIII. »

Ils s’entretenoient ensemble de tels discours en s’en allant au logis, où apres qu’ils furent arrivez, Xanthus voulut qu’Esope demeurât devant la porte, pource, disoit il, qu’il sçavoit que sa femme se picquoit un peu de gentillesse, et qu’il ne falloit pas luy presenter un object si difforme, sans l’avoir prevenüe par quelque bon mot.

84. (1660) Les Fables d’Esope Phrygien « LES FABLES D’ESOPE PHRYGIEN. — FABLE IX. Du Sanglier, et de l’Asne. »

J’estime pour moy, que les deux causes ensemble, et l’une sans l’autre et accompagnées, nous peuvent induire à ceste magnanimité, quoy que la raison, comme plus noble, et plus relevée que toutes les choses de ceste vie, produise cét effect en nos ames avec plus de perfection.

85. (1660) Les Fables d’Esope Phrygien « LES FABLES D’ESOPE PHRYGIEN. — FABLE CI. De l’Avare, et de l’Envieux. »

Esope a donc tu raison de la joindre à l’Avarice, pour la conformité qu’elles ont ensemble, au moins quant à l’object de la passion. […] Pareille fût l’avanture de ces deux Amis, qui voyageants ensemble par toute la Grece, arriverent de hazard en une Ville, où ils furent contraints de se separer, à cause que l’un des deux estoit obligé de visiter la maison de son ancien hoste, et de laisser son amy dans une hostellerie. […] La nature humaine est le but de leurs pretensions : La Maistresse qu’ils servent a une ame raisonnable comme eux, et pareillement un Esprit en qui le raisonnement et la beauté peuvent estre joincts ensemble.

86. (1660) Les Fables d’Esope Phrygien « A MONSEIGNEUR. MOROSINI, AMBASSADEUR. ORDINAIRE DE LA. SERENISSIME REPUBLIQVE. DE VENISE, PRES DE SA MAJESTÉ. TRES-CHRESTIENNE. »

Ainsi, Monseigneur , ie ne doy point creindre que tous ces ornemens joints ensemble, ne vous rendent plus divertissante l’explication que je donne aux Allegories de cét Esclave illustre, qu’elles affranchissent de la Tyrannie du Temps, en le faisant tous les jours revivre.

87. (1660) Les Fables d’Esope Phrygien « LES FABLES D’ESOPE PHRYGIEN. — FABLE X. Du Rat de Ville et de celuy de Village. »

Un jour que le Rat de Ville s’estoit allé promener aux champs, le Rat de Village l’ayant rencontré fortuitement, s’avisa de le convier à un festin, qui fut incontinent apresté ; puis ils se mirent à soupper ensemble.

88. (1660) Les Fables d’Esope Phrygien « LES FABLES D’ESOPE PHRYGIEN. — FABLE XII. De l’Aigle, et du Renard. »

L’Aigle et le Renard ayant fait amitié ensemble, conclurent de demeurer l’un auprés de l’autre, s’imaginant qu’ils en vivroient en meilleure intelligence, et que leur commune affection s’affermiroit par leur conversation mutuelle.

89. (1660) Les Fables d’Esope Phrygien « LES FABLES D’ESOPE PHRYGIEN. — FABLE XXXIII. De la Fourmy, et de la Mouche. »

La Mouche, et la Fourmy eurent un jour brouïllerie ensemble.

90. (1660) Les Fables d’Esope Phrygien « LES FABLES D’ESOPE PHRYGIEN. — FABLE CIV. De la Corneille, et de la Cruche. »

Le mesme se remarque en la Poule, qui ne pond jamais qu’elle ne jette une sorte de cry, les autres Poules, ensemble les Villageois, et les Renards mesme, cognoissent parfaictement. […] Mais si cela estoit, il faudroit conclure aussi, qu’il auroit tenu les arbres et les buissons pour judicieux, puis qu’il les introduict parlants quelquesfois ensemble, avec un sens aussi mysterieux qu’utile. […] Homere nous a voulu persuader cela fort subtilement dans son Poëme, où il donne tous-jours l’advantage à Ulysse sur tous les autres Heros des Grecs, qui neantmoins estoient en partie plus Vaillants, mais tous ensemble moins ingenieux que luy.

91. (1660) Les Fables d’Esope Phrygien « LA VIE. D’ESOPE. PHRYGIEN. Tirée du Grec de Planudes, surnommé le Grand. — Esope est derechef vendu. Chapitre VII. »

Ce qui fût cause que tous ensemble commencerent à s’en mocquer.

92. (1660) Les Fables d’Esope Phrygien « LES FABLES D’ESOPE PHRYGIEN. — FABLE XCIX. Du Sapin, et du Buisson. »

Je dis donc, que l’estat de la richesse immoderée est pernicieux à l’homme, autant qu’une chose le peut estre, c’est à dire, à l’ame et au corps tout ensemble.

93. (1893) Les fabulistes latins depuis le siècle d’Auguste jusqu’à la fin du moyen âge. Tome I : Phèdre et ses anciens imitateurs directs et indirects pp. -818

Et pour qu’on ne puisse l’accuser d’avoir été aveuglé par la passion, Jannelli, à la suite de sa préface, place un tableau qui permet de comparer ensemble : 1º Le texte de la première édition de Cassitto publiée en 23 pages à la fin de l’année 1808 ; 2º Le texte de son édition imprimée en 1809 et publiée en 287 pages aux ides de février 1811 ; 3º Le texte de la deuxième édition de Cassitto, publiée en 4 pages aux nones de février 1811. […] Le manuscrit se compose de deux parties bien distinctes reliées ensemble.

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