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49. (1660) Les Fables d’Esope Phrygien « LES FABLES D’ESOPE PHRYGIEN. — FABLE LXXXIII. D’un Homme qui avoit deux femmes. »

Ceux qui se picquent d’estre sçavants en amour, mettent la meilleure partie de la felicité d’un Amant, à donner du plaisir à la chose aymée.

50. (1660) Les Fables d’Esope Phrygien « LES FABLES D’ESOPE PHRYGIEN. — FABLE CIV. De la Corneille, et de la Cruche. »

Cela se pourroit encore prouver par l’invention qu’il a faite des Arts, par les Sciences, par la prudence de son élection, par la Conjecture, par la Vertu qu’il a de deliberer, et par mille autres parties, dont les Animaux sont entierement dépourveus. […] Homere nous a voulu persuader cela fort subtilement dans son Poëme, où il donne tous-jours l’advantage à Ulysse sur tous les autres Heros des Grecs, qui neantmoins estoient en partie plus Vaillants, mais tous ensemble moins ingenieux que luy.

51. (1660) Les Fables d’Esope Phrygien « LES FABLES D’ESOPE PHRYGIEN. — FABLE CI. De l’Avare, et de l’Envieux. »

Que s’il estoit question de confirmer ceste verité par des exemples anciens, il faudroit dépoüiller l’Histoire de l’Histoire mesme et transporter icy des volumes entiers, pour ne faire voir qu’une partie des Perfidies que l’Avarice nous cause.

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