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76. (1660) Les Fables d’Esope Phrygien « LA VIE. D’ESOPE. PHRYGIEN. Tirée du Grec de Planudes, surnommé le Grand. — De quelle façon Esope nourrit, et dressa quatre Poussins d’Aigle. Chapitre XXVIII. »

» « Seigneur », respondit Esope, « ce que j’en ay fait a esté pour vanger le Roy Lycerus ; Car tu dois sçavoir que ce mauvais chat est la seule cause d’une perte qu’il a faite la nuict passée pour luy avoir tué son coq, qui étoit vaillant et aguerry au possible, joinct que par son chant il luy marquoit ordinairement les heures de la nuict ».

77. (1660) Les Fables d’Esope Phrygien « LES FABLES D’ESOPE PHRYGIEN. — FABLE XCIX. Du Sapin, et du Buisson. »

L’un vivoit en Usurpateur, et l’autre en Avare ; l’un dans les delices, l’autre dans les débauches les plus infames, et mesme il s’en est trouvé plusieurs qui ont eu conjoinctement toutes ces mauvaises qualitez.

78. (1893) Les fabulistes latins depuis le siècle d’Auguste jusqu’à la fin du moyen âge. Tome I : Phèdre et ses anciens imitateurs directs et indirects pp. -818

Il faut en définitive en arriver à cette conclusion que ce n’est pas, contrairement à l’avis de Scheffer, le besoin de rendre le mal pour le mal qui inspira à Phèdre ses fables, mais que ce sont elles, qui, quoique étrangères à tout mauvais sentiment, lui valurent son adversité. […] un mauvais drôle, un voleur, qui, après avoir dérobé des vêtements à son maître, se voyant arrêté, l’avait dénoncé à Tibère comme un conspirateur pour se soustraire à ses poursuites. […] Malheureusement ma mauvaise étoile me fit diriger mes regards du côté de la collection Panckoucke. […] Je la consultai ; mais cette étude n’était qu’une mauvaise compilation, et je n’y trouvai pour tout renseignement que cette phrase : « Il est bien probable que ce manuscrit est aujourd’hui au Vatican127. » La forme peu affirmative de ce renseignement n’était pas de nature à me tirer de mon incertitude, d’autant plus qu’il était accompagné d’une note, suivant laquelle Dom Cl.  […] Pour lui, Cassitto est moins qu’un plagiaire ordinaire ; c’est un plagiaire qui cherche, par toutes sortes de mauvais artifices, à dissimuler sa fraude, et, pour le démontrer, il cite plusieurs exemples.

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