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30. (1660) Les Fables d’Esope Phrygien « LES FABLES D’ESOPE PHRYGIEN. — FABLE LIX. Du Lion, et de l’Homme. »

Car toute verité estant une, et par tout semblable à soy-mesme ; il faut necessairement qu’en une question de faict, de deux diverses opinions il y en ait tous-jours une de fausse, et que bien souvent toutes les deux le soient ensemble.

31. (1893) Les fabulistes latins depuis le siècle d’Auguste jusqu’à la fin du moyen âge. Tome I : Phèdre et ses anciens imitateurs directs et indirects pp. -818

En les traduisant, je remarquai que les divers textes, placés sous mes yeux, différaient beaucoup les uns des autres. Ces différences provenaient-elles des divers manuscrits, isolément suivis par les éditeurs ? […] Après avoir analysé les diverses opinions des critiques, je vais maintenant formuler la mienne. […] Il se borne à reproduire de petites historiettes du genre de celles, qui de nos jours, dans la presse quotidienne, figurent sous la rubrique : Nouvelles et faits divers. […] L’ordre des diverses poésies est absolument le même que dans le manuscrit de Naples.

32. (1660) Les Fables d’Esope Phrygien « LES FABLES D’ESOPE PHRYGIEN. — FABLE CIV. De la Corneille, et de la Cruche. »

Ceste fantasie donc a donné suject de s’imaginer, que la faculté de raisonner estoit compatible avecque les bestes brutes ; d’où vient que plusieurs ont creu les animaux capables de l’expression mesme, quoy qu’ils advoüent la nature de leur langage entierement diverse de la nostre, et qu’elle semble inarticulée.

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