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11. (1660) Les Fables d’Esope Phrygien « LA VIE. D’ESOPE. PHRYGIEN. Tirée du Grec de Planudes, surnommé le Grand. — Esope se justifie devant son Maistre, et luy fait voir qui avoit mangé les figues. Chapitre III. »

Car ce qu’il est entré dans la maison, nous servira d’un beau pretexte, pour inventer plusieurs fourbes à son dommage ; joinct qu’un homme seul ne pourra rien contre deux, et qu’il n’osera dire mot à faute de preuves ». […] » luy dit le Maistre, « meschant que tu és, as-tu fait si peu de compte de moy, que d’oser entrer en mon sellier, et manger les figues que j’avois commandé qu’on me gardast ? 

12. (1300) Fables anonymes grecques attribuées à Ésope (Ier-XIVe s.) « Chambry 19 » p. 8

Un jour Esope le fabuliste étant de loisir entra dans un chantier de construction navale.

13. (1660) Les Fables d’Esope Phrygien « LES FABLES D’ESOPE PHRYGIEN. — FABLE XXXV. De la Grenoüille, et du Bœuf. »

Ce que nous avons dit cy-dessus de l’impertinence du Geay, pourroit estre raporté à ceste trente-cinquiesme Fable, où la Grenoüille pretend d’entrer en comparaison avecque le Bœuf, touchant la grosseur et la force.

14. (1180) Fables « Marie de France, n° 7. Le loup et la grue » p. 156

Marie de France, n° 7 Le loup et la grue Issi avint que un lus runga un os quë al col li vola, e quant el col li fu entrez, mut durement en fu grecez.

15. (1660) Les Fables d’Esope Phrygien « LA VIE. D’ESOPE. PHRYGIEN. Tirée du Grec de Planudes, surnommé le Grand. — Xanthus fait un present d’Esope à sa femme. Chapitre VIII. »

Il entra donc plus avant dans le logis, où l’ayant trouvée ; « Ma Maistresse », luy dit-il, « vous ne me reprocherez plus desormais les devoirs que me rendent vos servantes ; Car je vous ay achepté un Valet qui est devant nostre porte, en qui vous remarquerez une si excellente beauté, que vous n’en avez jamais veu de semblable ». […] Cependant la femme de Xanthus ayant commandé qu’on appellât ce nouveau valet, pour le faire entrer, il y en eust une qui courut à la porte plus promptement que les autres, estimant par ce bon office, de tenir des-ja des erres de son futur mariage. […] Esope entra tout à mesme temps, et se presenta devant la femme de Xanthus, qui le voyant si difforme ; « Malheureux », dit-elle à son mary, « d’où m’avez-vous amené ce Monstre ?

16. (1300) Fables anonymes grecques attribuées à Ésope (Ier-XIVe s.) « Chambry 157 » pp. 121-121

Ainsi certains orateurs qui paraissaient à l’école avoir quelque talent, ne sont pas plus tôt entrés dans la carrière politique, qu’ils font éclater leur incapacité.

17. (1180) Fables « Marie de France, n° 78. Le loup et le batelier » p. 687

El batel entrent ambesdous ; de la tere sunt esluiné.

18. (1300) Fables anonymes grecques attribuées à Ésope (Ier-XIVe s.) « Chambry 105 » pp. 76-76

Elle y entra pour s’y cacher ; mais elle fut prise par le lion et, tandis qu’il la tuait, elle s’écria : « Malheureuse que je suis !

19. (1300) Fables anonymes grecques attribuées à Ésope (Ier-XIVe s.) « Chambry 289 » pp. 362-362

Alors elle s’adressa, flatteuse et suppliante, à la tête : « Sauve-nous, s’il te plaît, maîtresse ; car j’ai eu tort d’entrer en lutte avec toi. » Cette fable confond les hommes rusés et pervers qui se révoltent contre leurs maîtres.

20. (1180) Fables « Marie de France, n° 74. L’escarbot » p. 650

Une chose ai en mun pensé : në en yvern në en esté ne voil mes en femer entrer ; od autres oiseus voil voler, si viverai cum il viverunt e irai la u il irunt. » Idunc cumencë a chanter mut leidement e a crier.

21. (1660) Les Fables d’Esope Phrygien « LES FABLES D’ESOPE PHRYGIEN. — FABLE LXXVI. Du Chat, et des Rats. »

Le Chat entré dans une maison, où il y avoit quantité de Rats, en prenoit un maintenant, et tantost un autre ; de maniere qu’à force d’aller à cette chasse, il en tua plusieurs avecque le temps.

22. (1692) Fables choisies, mises en vers « Livre quatriéme. — XI. La Grenoüille et le Rat. » p. 384

Dans le marais entrez, nostre bonne commere S’efforce de tirer son hoste au fond de l’eau, Contre le droit des gens, contre la foy jurée, Pretend qu’elle en fera gorge chaude et curée ; (C’estoit, à son avis, un excellent morceau.)

23. (1180) Fables « Marie de France, n° 9. La souris des villes et la souris des bois » p. 352

Mes or viendrent li buteler, quë entrer durent el celer.

24. (1660) Les Fables d’Esope Phrygien « LES FABLES D’ESOPE PHRYGIEN. — FABLE L. Du Renard, et des Chasseurs. »

Le Bucheron luy monstra donc sa petite loge, où le Renard entra tout incontinent, et s’alla cacher en un coing. […] Mais à peine eust-elle enfermé dans cét azyle ce miserable Estranger, qu’elle ouyst des gemissements dans la basse court, et vid un peu apres entrer le corps mort de son fils, qu’on apportoit en la chambre.

25. (1180) Fables « Marie de France, n° 34. Le roi des singes » p. 569

Quant en lur curt furent entré, des singes sunt mut bien apelé.

26. (1180) Fables « Marie de France, n° 45. Encore la femme et son amant » p. 

» « Jel vi », fet il, « el bois entrer. » — « Lasse », fet ele, « morte sui !

27. (1180) Fables « Marie de France, n° 47. Le paysan et son cheval » p. 653

Quant el marché furent entré, un humme borne unt encuntré qui le destre oil aveit perdu ; ensemble od eus l’unt retenu, si li demandent sun avis que del cheval die le pris.

28. (1180) Fables « Marie de France, n° 65. Les loups et l’escarbot » p. 

De cele part nus estupums qu’il ne puissent de la entrer !

29. (1660) Les Fables d’Esope Phrygien « LES FABLES D’ESOPE PHRYGIEN. — FABLE LII. De l’Oyseleur, et du Merle. »

D’ailleurs, selon la maxime des Philosophes, une chose est maintenuë par les mesmes causes dont elle est produite, puis que la conservation est une maniere de seconde production ; Or le commencement ou la source des Republiques, c’est la sincerité d’autant que toutes les fois que deux ou trois mesnages s’assemblent en mesme lieu, et en mesme façon de vivre, il faut que ce soit, pource qu’ils se fient les uns aux autres, et qu’ils n’ont pas mauvaise opinion de ceux avec qui ils entrent en societe ; autrement ils se fuyroient comme ennemis, au lieu de se rechercher comme freres.

30. (1692) Fables choisies, mises en vers « Livre quatriéme. — III. La Moûche et la Fourmy. » p. 521

Si vous entrez par tout : aussi font les profanes.

31. (1692) Fables choisies, mises en vers « Livre premier. — XVI. La mort et le Buscheron. » p. 60

Je joints toutefois ma Fable à celle d’Esope : non que la mienne le merite : mais à cause du mot de Mecenas que j’y fais entrer, et qui est si beau et si à propos que je n’ay pas cru le devoir omettre.

32. (1692) Fables choisies, mises en vers « Livre quatriéme. — XVIII. Le Vieillard et ses enfans. » p. 53

L’ambition, l’envie, avec les consultans, Dans la succession entrent en mesme temps.

33. (1660) Les Fables d’Esope Phrygien « LES FABLES D’ESOPE PHRYGIEN. — FABLE LVI. Du Lion, et du Renard. »

Il adjoustoit, qu’il ne devoit point entrer en défiance de luy, qu’ils avoient esté bons amis de tout temps, et que pour cela il desiroit fort de l’entretenir ; joinct qu’il n’y avoit point d’apparence, qu’estant malade dans un lict, il luy pûst faire aucun mal, quand mesme il en auroit la volonté, qu’il n’avoit pas neantmoins.

34. (1660) Les Fables d’Esope Phrygien « LES FABLES D’ESOPE PHRYGIEN. — FABLE XCIV. Du Taureau, et du Bouc. »

Le Taureau poursuivy par le Lion, cherchoit à se cacher en quelque lieu, quand se trouvant prés d’une Caverne, où il voulut entrer, le Bouc s’en vint au devant de luy, et le reçeut à grands coups de cornes.

35. (1692) Fables choisies, mises en vers « Livre quatriéme. — IV. Le Jardinier et son Seigneur. » p. 

Il ne les faut jamais engager dans vos guerres, Ni les faire entrer sur vos terres.

36. (1692) Fables choisies, mises en vers « Livre quatriéme. — XVI. Le Loup, la Mere et l’Enfant. » p. 158

Dés qu’il la voit partie, il contrefait son ton ; Et d’une voix papelarde Il demande qu’on ouvre, en disant Foin du Loup, Et croyant entrer tout d’un coup.

37. (1180) Fables « Marie de France, n° 93. Le loup et le bouc » p. 680

Marie de France, n° 93 Le loup et le bouc Par veil essample truis escrit — e Ysopus le cunte e dit – un bucs entra en une lande, si alot quere sa vïande.

38. (1660) Les Fables d’Esope Phrygien « LA VIE. D’ESOPE. PHRYGIEN. Tirée du Grec de Planudes, surnommé le Grand. — Du present fait à la maistresse de Xanthus. Chapitre XII. »

Comme il fust donc entré dans la maison, il appella sa Maistresse, et mettant devant elle les viandes qu’il luy apportoit : « Madame », dit-il, « voila un present de mon Maistre, qu’il envoye, non pas à vous, mais à sa bien aymée ». […] Cependant la femme de Xanthus bien fâchée de voir que son Mary ne l’aymoit pas tant, qu’il n’aymât encore d’avantage une chienne, entra dans sa chambre, où toute desolée, elle protesta de n’avoir jamais sa compagnie.

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