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18. (1300) Fables anonymes grecques attribuées à Ésope (Ier-XIVe s.) « Chambry 175 » p. 233

Un jour qu’il donnait à dîner, il alla chercher le cygne et le pria de chanter pendant le festin.

19. (1300) Fables anonymes grecques attribuées à Ésope (Ier-XIVe s.) « Chambry 277 » p. 264

Le chien s’ennuyait pendant la lecture de l’âne ; aussi lui dit-il : « Descends de quelques lignes, très cher ; peut-être trouveras-tu dans la suite quelque chose qui se rapporte à la viande et aux os. » L’âne ayant parcouru tout l’écrit, sans rien trouver de ce que le chien cherchait, celui-ci reprit la parole : « Jette ce papier à terre, ami ; car il est tout à fait insignifiant. »

20. (1692) Fables choisies, mises en vers « Livre deuxiéme. — II. Conseil tenu par les Rats. » p. 613

Or un jour qu’au haut et au loin Le galand alla chercher femme ; Pendant tout le sabat qu’il fit avec sa Dame, Le demeurant des Rats tint Chapitre en un coin Sur la necessité presente.

21. (1300) Fables anonymes grecques attribuées à Ésope (Ier-XIVe s.) « Chambry 151 » pp. 116-116

Un crabe, étant monté de la mer sur le rivage, cherchait sa vie solitairement.

22. (1660) Les Fables d’Esope Phrygien « LES FABLES D’ESOPE PHRYGIEN. — FABLE CXIV. Du Charbonnier, et du Foullon. »

Car les Médisans estans sans cesse aux aguets, pour chercher quelque nouvelle matiere à leurs calomnies, comme ils voyent qu’ils n’en trouvent point en la personne des Innocents, ils les jugent par le vice de ceux qui les hantent.

23. (1692) Fables choisies, mises en vers « Livre cinquiéme. — VIII. Le Cheval et le Loup. » p. 187

Un certain Loup, dans la saison Que les tiedes Zephirs ont l’herbe rajeunie, Et que les animaux quittent tous la maison, Pour s’en aller chercher leur vie.

24. (1692) Fables choisies, mises en vers « Livre sixiéme. — V. Le Cochet, le Chat et le Souriceau. » p. 716

J’avois franchi les Monts qui bornent cet Etat ; Et trotois comme un jeune Rat Qui cherche à se donner carriere.

25. (1300) Fables anonymes grecques attribuées à Ésope (Ier-XIVe s.) « Chambry 90 » pp. 58-58

Cette fable montre que, lorsqu’on cherche par cupidité à avoir plus que l’on n’a, on perd même ce qu’on possède.

26. (1692) Fables choisies, mises en vers « Livre quatriéme. — XXI. L’œil du Maistre. » p. 492

Un Cerf s’estant sauvé dans une estable à bœufs, Fut d’abord averty par eux, Qu’il cherchât un meilleur azile.

27. (1660) Les Fables d’Esope Phrygien « LA VIE. D’ESOPE. PHRYGIEN. Tirée du Grec de Planudes, surnommé le Grand. — Du Pays, et de la condition d’Esope. Chapitre J . »

Car il nous fait voir par espreuve, que sans se mettre en peine de chercher à persuader autruy, ny par les définitions, ny par les raisonnements, ny mesme par les exemples tirez de l’Histoire des siecles passez, il sçait si bien gagner les cœurs de ceux qui l’écoutent, en les instruisant comme il faut, et les instruire parfaictement par de simples Fables, que des creatures raisonnables auroient grande honte d’entreprendre, et de faire des actions pour lesquelles, ny les oyseaux, ny les autres animaux n’ont aucun instinct, et qu’ils ne voudroient pas mesme avoir faites : Comme au contraire, ceux qui auroient tant soit peu de raison, rougiroient sans doute de ne s’adonner pas aux choses honnestes, ausquelles il feinct plusieurs bestes brutes s’estre de leur temps fort sagement employées ; et ainsi les unes avoir évité d’extrêmes dangers qui les menaçoient, et les autres en avoir reçeu beaucoup de profit en leur besoin.

28. (1692) Fables choisies, mises en vers « Livre premier. — VIII. L’Hirondelle et les petits Oyseaux. » p. 39

Mais vous n’estes pas en estat
 De passer comme nous les deserts et les ondes,
 Ny d’aller chercher d’autres mondes.


29. (1300) Fables anonymes grecques attribuées à Ésope (Ier-XIVe s.) « Chambry 68 » pp. 43-43

Deux grenouilles habitaient un étang ; mais l’été l’ayant desséché, elles le quittèrent pour en chercher un autre.

30. (1300) Fables anonymes grecques attribuées à Ésope (Ier-XIVe s.) « Chambry 83 » pp. 42-42

Il les fit venir et leur dit : « Mes enfants, je vais quitter ce monde ; mais vous, cherchez ce que j’ai caché dans ma vigne, et vous trouverez tout. » Les enfants, s’imaginant qu’il y avait enfoui un trésor en quelque coin, bêchèrent profondément tout le sol de la vigne après la mort du père.

31. (1300) Fables anonymes grecques attribuées à Ésope (Ier-XIVe s.) « Chambry 181 » pp. 252-252

Alors, comme le renard cherchait à parler au portier, le chien bondit brusquement et le mit en pièces.

32. (1660) Les Fables d’Esope Phrygien « LA VIE. D’ESOPE. PHRYGIEN. Tirée du Grec de Planudes, surnommé le Grand. — Esope ne laisse entrer qu’un seul de tous ceux que son Maistre avoit conviez. Chapitre XXI. »

A ces mots Xanthus tout enflammé de colere, envoya chercher Esope, et luy demanda, pour quelle raison il avoit ainsi honteusement chassé ses amis. « Mon Maistre », luy dit Esope, « ne m’as-tu point commandé exprés, de ne laisser venir à ton Festin des gents du commun, et des ignorants mais seulement des hommes doctes ? 

33. (1660) Les Fables d’Esope Phrygien « LES FABLES D’ESOPE PHRYGIEN. — FABLE LXV. Du Renard, trahy par le Coq. »

Que si on la veut trouver, il la faut chercher dans les Cloistres, et n’attendre pas que ce miracle se rencontre à nostre faveur.

34. (1660) Les Fables d’Esope Phrygien « LES FABLES D’ESOPE PHRYGIEN. — FABLE XCIV. Du Taureau, et du Bouc. »

Le Taureau poursuivy par le Lion, cherchoit à se cacher en quelque lieu, quand se trouvant prés d’une Caverne, où il voulut entrer, le Bouc s’en vint au devant de luy, et le reçeut à grands coups de cornes.

35. (1692) Fables choisies, mises en vers « Livre quatriéme. — XVI. Le Loup, la Mere et l’Enfant. » p. 158

Que veniez-vous chercher en ce lieu, luy dit-on ?

36. (1692) Fables choisies, mises en vers « Livre sixiéme. — II. Le Lion et le Chasseur. » p. 326

Tel le cherchoit, dit-il, qui, changeant de langage, S’enfuit aussi-tost qu’il le void.

37. (1692) Fables choisies, mises en vers « Livre quatriéme. — XXII. L’Aloüette et ses petits, avec le Maistre d’un champ. » p. 325

Les bleds d’alentour mûrs, avant que la nitée Se trouvast assez forte encor Pour voler et prendre l’essor, De mille soins divers l’Aloüette agitée S’en va chercher pâture, avertit ses enfans D’estre toujours au guet et faire sentinelle.

38. (1660) Les Fables d’Esope Phrygien « LES FABLES D’ESOPE PHRYGIEN. — FABLE XVIII. De l’Arondelle, et des autres Oyseaux. »

Les Histoires de cela ne se doivent point chercher ailleurs que parmy nous.

39. (1660) Les Fables d’Esope Phrygien « LES FABLES D’ESOPE PHRYGIEN. — FABLE LXXII. Du Chat, et du Coq. »

Le coq voulut encore chercher des excuses à cecy, mais le Chat ne les voulut pas entendre, et s’irritant plus fort qu’auparavant ; « C’est trop cajolé », dit il, t »u ne m’eschapperas point aujourd’huy ».

40. (1180) Fables « Marie de France, n° 73. Le mulot qui cherche à se marier » p. 73

Marie de France, n° 73 Le mulot qui cherche à se marier Jadis fu [si] enorguilliz li mulez, que resemble suriz, qu’il ne voleit en sun parage, en sun semblant, en sun lignage femme quere, qu[e]’il preisist ; jamés n’avera femme, ceo dist, s’il ne la treve a sun talent.

41. (1300) Fables anonymes grecques attribuées à Ésope (Ier-XIVe s.) « Chambry 245 » pp. 352-352

Puis comme ils revenaient pour prendre des figues sèches, une autre personne vint chercher quelque chose à l’intérieur de la chambre.

42. (1660) Les Fables d’Esope Phrygien « LA VIE. D’ESOPE. PHRYGIEN. Tirée du Grec de Planudes, surnommé le Grand. — D’un seul grain de lentille qu’Esope fit cuire en un Pot, et de quelques autres choses facetieuses. Chapitre X. »

Mais cependant que les pieds cuisoient, Xanthus qui ne cherchoit qu’un pretexte pour le battre, le voyant empesché à quelque chose du mesnage, luy déroba secrettement un des pieds, et le cacha.

43. (1660) Les Fables d’Esope Phrygien « LES FABLES D’ESOPE PHRYGIEN. — FABLE LXII. De la Brebis, et de la Corneille. »

Cela ne procede que du peu de generosité des mal-faisants, qui pour assener leurs coups sans peril, cherchent d’ordinaire une foible et nuë simplicité ; pource que s’ils attaquoient des égaux en force et en resistance, ils courroient plus de la moitié de la fortune, et succumberoient possible sous la deffence de leurs ennemis.

44. (1660) Les Fables d’Esope Phrygien « LES FABLES D’ESOPE PHRYGIEN. — FABLE LXXXVIII. De l’Asne vestu de la peau du Lion. »

Cependant, le Maistre qui l’avoit perdu, le cherchoit de tous côtez, et fut bien estonné de voir qu’ainsi déguisé qu’il estoit : il accourut droict à luy, et mesme qu’il se mit à braire, voulant possible imiter le rugissement du Lion.

45. (1300) Fables anonymes grecques attribuées à Ésope (Ier-XIVe s.) « Chambry 74 » pp. 49-49

Or, étant entré dans un bois, il vit un lion qui dévorait le veau ; épouvanté, il leva les mains au ciel en s’écriant : « Ô souverain Zeus, naguère j’ai fait vœu de t’immoler un chevreau, si je trouvais le voleur ; à présent je t’immolerai un taureau, si j’échappe aux griffes du voleur. » On pourrait appliquer cette fable à ceux qui sont en butte à quelque disgrâce : dans leur embarras, ils souhaitent d’en trouver le remède, et, quand ils l’ont trouvé, ils cherchent à s’y soustraire.

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