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15. (1660) Les Fables d’Esope Phrygien « LES FABLES D’ESOPE PHRYGIEN. — FABLE XCII. De deux Amis, et de l’Ours. »

Sur quoy il seroit à propos de se priver de la compagnie des hommes, de peur d’y rencontrer de la Perfidie, car il est presque necessaire que ceux qui nous hantent, usent avec nous de fourberie, et de quelque déguisement, tant ce malheureux siecle est engagé dans la corruption. […] Mais il faut qu’ils me confessent aussi, que l’évenement en est si rare, qu’entre mille Amis que plusieurs se vantent d’avoir, à peine en trouveront-ils au besoin dix mediocres, et un excellent ; de façon qu’il faut estre extrémement heureux pour le rencontrer.

16. (1660) Les Fables d’Esope Phrygien « LA VIE. D’ESOPE. PHRYGIEN. Tirée du Grec de Planudes, surnommé le Grand. — Invention d’Esope, pour faire retourner sa Maistresse avec Xanthus. Chapitre XIII. »

Or estant advenu de bonne fortune, qu’il rencontra un des valets du logis, il luy demanda s’il n’y avoit point là dedans quelque chose de bon à vendre. « Pourquoy cela ? 

17. (1300) Fables anonymes grecques attribuées à Ésope (Ier-XIVe s.) « Chambry 68 » pp. 43-43

Elles rencontrèrent alors un puits profond.

18. (1300) Fables anonymes grecques attribuées à Ésope (Ier-XIVe s.) « Chambry 134 » pp. 317-317

Notre médecin le rencontra : « Bonjour, dit-il, comment vont les habitants des enfers ?

19. (1300) Fables anonymes grecques attribuées à Ésope (Ier-XIVe s.) « Chambry 211 » p. 259

Il était dans ces dispositions, quand il rencontra l’éléphant ; il le salua et s’arrêta pour causer.

20. (1300) Fables anonymes grecques attribuées à Ésope (Ier-XIVe s.) « Chambry 59 » pp. 284-284

Ils se vantaient à qui mieux mieux, lorsque sur le chemin ils rencontrèrent une stèle de pierre qui représentait un homme étranglant un lion.

21. (1660) Les Fables d’Esope Phrygien « LA VIE. D’ESOPE. PHRYGIEN. Tirée du Grec de Planudes, surnommé le Grand. — De la response qu’Esope fist à un Juge. Chapitre XVII. »

Mais comme il passoit son chemin, il rencontra fortuitement le Preteur, qui le cognoissant pour estre au Philosophe Xanthus, luy demanda où il alloit ?

22. (1300) Fables anonymes grecques attribuées à Ésope (Ier-XIVe s.) « Chambry 150 » pp. 84-84

Or, arrivé sur le continent, il y rencontra des bouses nombreuses et fraîches ; il s’y établit et s’en nourrit.

23. (1300) Fables anonymes grecques attribuées à Ésope (Ier-XIVe s.) « Chambry 225 » pp. 156-156

Il rencontra un héron, et lui demanda moyennant salaire d’enlever l’os.

24. (1660) Les Fables d’Esope Phrygien « LES FABLES D’ESOPE PHRYGIEN. — FABLE LXXX. De la Mouche. »

Je compareray la Mouche de cette Fable aux hommes voluptueux, qui se plongent si avant dans leurs delices, qu’ils y rencontrent leur fin avec celle de leurs insatiables desirs.

25. (1660) Les Fables d’Esope Phrygien « LES FABLES D’ESOPE PHRYGIEN. — FABLE LXXXVII. De deux Escrevices. »

Que si toutes ces veritez se rencontrent en la personne des Amis qui essayent à nous exhorter ; à plus forte raison se trouveront-elles en la remonstrance d’un Pere à son fils.

26. (1660) Les Fables d’Esope Phrygien « LES FABLES D’ESOPE PHRYGIEN. — FABLE XCVII. Du Tygre, et du Renard. »

Par ces mots de raillerie il vouloit monstrer, qu’en matiere de valeur il ne faut jamais donner des loüanges excessives à certains hommes, estant veritable que l’on ne voit point de si mauvais garçon, qui ne puisse facilement rencontrer son Maistre. […] Mais c’est trop nous arrester, pour verifier par les exemples ces deux veritez qu’Esope nous veut enseigner dans le combat du Tygre contre l’homme, à sçavoir que les plus meschants rencontrent bien souvent leurs Maistres, et que l’industrie est ordinairement victorieuse de la force, pourveu toutesfois qu’elle soit accompagnée d’un bon courage.

27. (1300) Fables anonymes grecques attribuées à Ésope (Ier-XIVe s.) « Chambry 231 » pp. 159-159

Alors la brebis commença par lui dire qu’elle aurait voulu ne pas le rencontrer ; puis, qu’à défaut de cela, elle aurait voulu le trouver aveugle ; en troisième lieu, elle s’écria : « Puissiez-vous, méchants loups, périr tous de male mort, puisque, sans avoir souffert de nous aucun mal, vous nous faites méchamment la guerre ! 

28. (1692) Fables choisies, mises en vers « Livre quatriéme. — XII. Tribut envoyé par les Animaux à Alexandre. » p. 339

Nous nous rencontrons tout à point, Dit-il, et nous voicy compagnons de voyage.

29. (1692) Fables choisies, mises en vers « Livre cinquiéme. — FABLE I. Le Buscheron et Mercure. » p. 173

Je crois l’avoir prés d’icy rencontrée.

30. (1660) Les Fables d’Esope Phrygien « LES FABLES D’ESOPE PHRYGIEN. — FABLE XVIII. De l’Arondelle, et des autres Oyseaux. »

Icy la prevoyante Arondelle figure les fideles Conseillers, qui ne rencontrent point de foy parmy ceux qu’ils entretiennent encore qu’ils leur donnent de vrays et salutaires advertissements.

31. (1660) Les Fables d’Esope Phrygien « LES FABLES D’ESOPE PHRYGIEN. — FABLE XLI. Du Cerf, et du Chasseur. »

Ce qui a fait descendre des Pays du Nort ces deluges innombrables de Gots, de Cimbres, de Teutons, de Vandales, de Huns, de Normands, et d’Avares, ç’a esté la douceur de nostre climat ; au lieu que jamais nous ne nous sommes rencontrez devers l’Aquilon, affin d’aller conquerir les Estats de ces Peuples esloignez de nous, pour en avoir esté destournez par la rigueur d’un hyver perpetuel.

32. (1660) Les Fables d’Esope Phrygien « LES FABLES D’ESOPE PHRYGIEN. — FABLE LXXXIII. D’un Homme qui avoit deux femmes. »

Quant aux peuples qui ont fait une particuliere profession d’estre vertueux, ils se sont tenus pour contens de la possession d’une seule femme legitime, et n’ont souffert tout au plus que le divorce, comme les Grecs et les Romains, chez qui toute sagesse humaine a rencontré le point de sa perfection. […] Que si d’avanture ils rencontrent, comme j’ay supposé, une femme qui leur soit fidele, ils peuvent bien l’attribuer à la seule Vertu, mais non pas à son amour, puis qu’ils sont incapables d’en donner. […] Que si ceste discordance se peut rencontrer dans les amitiez, du moins ne se peut-elle pas trouver dans l’amour voluptueuse, qui n’a pour object que la jouyssance, et ne s’enflamme que par la beauté.

33. (1660) Les Fables d’Esope Phrygien « LES FABLES D’ESOPE PHRYGIEN. — FABLE V. Du Chien, et de l’Ombre. »

En general, nous apprenons, par là, que tout insatiable desir d’une possession, non seulement reüssit pour l’ordinaire à neant, pour ce qui est d’acquerir de nouveau, mais encore nous couste bien souvent la perte de nostre vray bien ; Et en particulier, les Avares, les Amants, et les Ambitieux, peuvent rencontrer en ceste Fable les presages de leur avanture.

34. (1660) Les Fables d’Esope Phrygien « LES FABLES D’ESOPE PHRYGIEN. — FABLE XI. De l’Aigle, et de la Corneille. »

Ceux-cy trament des menées artificieuses avec un but interessé, et sur le poinct que leurs pratiques s’en vont esclorre, ils se tiennent aux aguets pour en voir l’issuë, et rencontrent à la fin leur accommodement dans les fatigues des autres hommes, avec lesquels ils ont fait une amitié de dessein, et qui n’est ny noble ny vertueuse.

35. (1660) Les Fables d’Esope Phrygien « LES FABLES D’ESOPE PHRYGIEN. — FABLE LXXXVIII. De l’Asne vestu de la peau du Lion. »

L’Asne s’estant égaré dans une forest, y rencontra fortuitement la peau d’un Lion.

36. (1660) Les Fables d’Esope Phrygien « LES FABLES D’ESOPE PHRYGIEN. — FABLE J. Du Coq, et de la pierre precieuse. »

Encore que la pluspart des choses nous devienne precieuse par l’opinion, et que nous desirions ardamment la possession d’un bien, plustost que d’un autre, pour estre plus sortable à nostre inclination, ou, possible, plus rare, et plus difficile à rencontrer : si est-ce qu’en chaque sujet il ne laisse pas d’y avoir un prix veritable ; que nous y mettons, ou selon l’excellence de la chose, ou selon la necessité que nous avons de nous l’acquerir.

37. (1660) Les Fables d’Esope Phrygien « LES FABLES D’ESOPE PHRYGIEN. — FABLE LXIX. Du Loup, et des Chiens. »

Depuis, comme il s’en retournoit, il rencontra fortuitement un sien Compagnon, qui luy demanda, comment il avoit osé luy seul assaillir un Trouppeau, où il y avoit tant de valeureux Guerriers ?

38. (1660) Les Fables d’Esope Phrygien « LES FABLES D’ESOPE PHRYGIEN. — FABLE XIX. Des Grenoüilles, et de leur Roy. »

Jupiter leur donna la Cygogne, qui se pourmenant par les marescages, commença de tesmoigner sa valeur aux Grenoüilles, et en engloutit autant qu’elle en rencontra en son chemin.

39. (1660) Les Fables d’Esope Phrygien « LES FABLES D’ESOPE PHRYGIEN. — FABLE XXXVI. Du Cheval, et du Lion. »

Ce que fist fort adroitement le Cheval de nostre Autheur, quand il rencontra son salut dans la propre ruse de nostre Ennemy, qui fut une chose tellement juste et adroicte, que le Lion mesme ne trouva point d’occasion de l’en blasmer, et ne se plaignit que de soy-mesme en son inconvenient.

40. (1660) Les Fables d’Esope Phrygien « LES FABLES D’ESOPE PHRYGIEN. — FABLE XXIII. De l’Enfantement des Montagnes. »

Tel fut fait le Trazon de la Comedie de Plaute : tels sont les Capitans des farces Italiennes, et tels encore ces Rhodomonts et ces Braves, qui battent tous leurs ennemis dans la Chambre, et ne les rencontrent jamais à la Campagne.

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