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7. (1180) Fables « Marie de France, n° 75. Le sanglier et l’âne » p. 484

Dunc l’apela par maltalent : « Bien sai », fet il, « que jeo fereie, si mes denz aguiser voleie. » Par ceste essample nus assume que si est de l’orguillus hume que quide bien en sun penser ke nul ne li deive cuntreester ; tant par s’afie en sa pruesce qu’il me[i]mes se hurte e blesce.

8. (1692) Fables choisies, mises en vers « Livre troisiéme. — IX. Le Loup et la Cicogne. » p. 156

Un Loup donc estant de frairie,
 Se pressa, dit-on, tellement,
 Qu’il en pensa perdre la vie.


9. (1692) Fables choisies, mises en vers « Livre premier. — IX. Le Rat de Ville, et le Rat des Champs. » p. 352


Je laisse à penser la vie
 Que firent ces deux amis.



10. (1692) Fables choisies, mises en vers « Livre cinquiéme. — XI. La Fortune et le jeune Enfant. » p. 174

Est-on sot, étourdi, prend-on mal ses mesures ; On pense en estre quitte en accusant son sort.

11. (1692) Fables choisies, mises en vers « Livre troisiéme. — XV. Philomele et Progné. » p. 277

Dites-moy, que pensez-vous faire ?

12. (1180) Fables « Marie de France, n° 51. Le singe et son enfant » p. 364

Pur ceo ne devereit nul mustrer sa priveté ne sun penser.

13. (1570) Cento favole morali « CENTO FAVOLE MORALI. raccolte, et trattate in varie maniere di versi da m. gio. mario verdizoti. — [69.]. DI DUE RANE C’HAVEAN SETE. » p. 43

Chi pensa al fin raffrena ogni sua voglia.

14. (1692) Fables choisies, mises en vers « Livre premier. — XI. L’homme, et son Image. » p. 

Il s’y void, il se fâche ; et ses yeux irritez 
Pensent appercevoir une chimere vaine.


15. (1692) Fables choisies, mises en vers « Livre premier. — XIX. L’Enfant et le Maistre d’Ecole. » p. 211

Je blâme icy plus de gens qu’on ne pense.


16. (1692) Fables choisies, mises en vers « Livre cinquiéme. — VI. La Vieille et les deux Servantes. » p. 55

C’est ainsi que le plus souvent, Quand on pense sortir d’une mauvaise affaire, On s’enfonce encor plus avant : Témoin ce Couple et son salaire.

17. (1300) Fables anonymes grecques attribuées à Ésope (Ier-XIVe s.) « Chambry 230 » p. 234

Mais comme le loup le suivait toujours sans faire la moindre tentative d’enlèvement, il pensa dès lors qu’il avait là un gardien plutôt qu’un ennemi aux aguets ; et comme il avait besoin de se rendre à la ville, il laissa ses moutons près du loup et partit.

18. (1692) Fables choisies, mises en vers « Livre cinquiéme. — VIII. Le Cheval et le Loup. » p. 187

Je laisse à penser quelle joye.

19. (1660) Les Fables d’Esope Phrygien « LES FABLES D’ESOPE PHRYGIEN. — FABLE VII. Du Loup, et de la Gruë. »

En effect, je pense qu’elle avoit quelque sujet de le remercier, de ce qu’ayant une nature si sanguinaire, et si accoustumée au mal, il luy avoit permis d’eschapper saine et sauve d’entre ses dents, ce qui n’avoit jamais esté veu qu’alors. […] Car outre que ce n’est pas le propre d’un genereux courage de faire une courtoisie avec l’espoir d’en estre payé, ce seroit de plus une chose ridicule de le penser estre bien à propos par de meschants hommes.

20. (1692) Fables choisies, mises en vers « Livre deuxiéme. — IX. Le Lion et le Moucheron. » p. 255

Penses-tu, luy dit-il, que ton titre de Roy Me fasse peur, ny me soucie ?

21. (1180) Fables « Marie de France, n° 74. L’escarbot » p. 650

Une chose ai en mun pensé : në en yvern në en esté ne voil mes en femer entrer ; od autres oiseus voil voler, si viverai cum il viverunt e irai la u il irunt. » Idunc cumencë a chanter mut leidement e a crier.

22. (1180) Fables « Marie de France, n° 45. Encore la femme et son amant » p. 

Mençunge fu quan que jeo vi. » — « N’i os », fet ele, « plus arester, kar de m’alme m’estut penser, ensurketut pur la grant hunte dunt tu as fet si grant cunte.

23. (1180) Fables « Marie de France, n° 95. La méchante femme et son mari » p. 682

« Pensez », fet ele, « del haiter ! 

24. (1692) Fables choisies, mises en vers « Livre deuxiéme. — XIII. L’Astrologue qui se laisse tomber dans un puits. » p. 40

On luy dit : Pauvre beste, Tandis qu’à peine à tes pieds tu peux voir, Penses-tu lire au-dessus de ta teste ?

25. (1180) Fables « Marie de France, n° 23. La chauve-souris » p. 566

Quant ensemble durent venir, [e] la chalve suriz les vit, en sun queor ad pensé e dit que mut redutout cel afaire : ne sot as quels se d[e]u[s]t traire, od ceus volt estre que veinterunt e ki la greinur force averunt.

26. (1180) Fables « Marie de France, n° 37. Le lion et le paysan » p. 284

Li lïuns dist qu’il l’* escharnist, ne suffera pas qu’i l’ocesist pur nule rien, unc ne pensa.

27. (1692) Fables choisies, mises en vers « Livre quatriéme. — XVIII. Le Vieillard et ses enfans. » p. 53

Phedre encherit souvent par un motif de gloire ; Pour moy de tels pensers me seroient malseans.

28. (1570) Cento favole morali « CENTO FAVOLE MORALI. raccolte, et trattate in varie maniere di versi da m. gio. mario verdizoti. — [25.]. DEL CANE, E ’L GALLO, E LA VOLPE. » p. 252

    Così sovente a l’empio avenir suole, Che mentre a l’altrui vita inganno ordisce, Quel, ch’egli ingannar pensa, esso tradisce ; E rende al finto dir finte parole.

29. (1692) Fables choisies, mises en vers « Livre deuxiéme. — VIII. L’Aigle et l’Escarbot. » p. 3

Je laisse à penser si ce gîte Estoit seur ; mais où mieux ?

30. (1570) Cento favole morali « CENTO FAVOLE MORALI. raccolte, et trattate in varie maniere di versi da m. gio. mario verdizoti. — [30.]. DELLA VOLPE, E DEL GALLO. » p. 671

Talhor chi ingannar pensa, è l’ingannato.

31. (1300) Fables anonymes grecques attribuées à Ésope (Ier-XIVe s.) « Chambry 46 » pp. 34-34

— Penses-tu donc, répondit-il, que je vais me rétablir pour que les dieux me le réclament ? 

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