Dunc l’apela par maltalent : « Bien sai », fet il, « que jeo fereie, si mes denz aguiser voleie. » Par ceste essample nus assume que si est de l’orguillus hume que quide bien en sun penser ke nul ne li deive cuntreester ; tant par s’afie en sa pruesce qu’il me[i]mes se hurte e blesce.
Un Loup donc estant de frairie, Se pressa, dit-on, tellement, Qu’il en pensa perdre la vie.
Je laisse à penser la vie Que firent ces deux amis.
Est-on sot, étourdi, prend-on mal ses mesures ; On pense en estre quitte en accusant son sort.
Dites-moy, que pensez-vous faire ?
Pur ceo ne devereit nul mustrer sa priveté ne sun penser.
Chi pensa al fin raffrena ogni sua voglia.
Il s’y void, il se fâche ; et ses yeux irritez Pensent appercevoir une chimere vaine.
Je blâme icy plus de gens qu’on ne pense.
C’est ainsi que le plus souvent, Quand on pense sortir d’une mauvaise affaire, On s’enfonce encor plus avant : Témoin ce Couple et son salaire.
Mais comme le loup le suivait toujours sans faire la moindre tentative d’enlèvement, il pensa dès lors qu’il avait là un gardien plutôt qu’un ennemi aux aguets ; et comme il avait besoin de se rendre à la ville, il laissa ses moutons près du loup et partit.
Je laisse à penser quelle joye.
En effect, je pense qu’elle avoit quelque sujet de le remercier, de ce qu’ayant une nature si sanguinaire, et si accoustumée au mal, il luy avoit permis d’eschapper saine et sauve d’entre ses dents, ce qui n’avoit jamais esté veu qu’alors. […] Car outre que ce n’est pas le propre d’un genereux courage de faire une courtoisie avec l’espoir d’en estre payé, ce seroit de plus une chose ridicule de le penser estre bien à propos par de meschants hommes.
Penses-tu, luy dit-il, que ton titre de Roy Me fasse peur, ny me soucie ?
Une chose ai en mun pensé : në en yvern në en esté ne voil mes en femer entrer ; od autres oiseus voil voler, si viverai cum il viverunt e irai la u il irunt. » Idunc cumencë a chanter mut leidement e a crier.
Mençunge fu quan que jeo vi. » — « N’i os », fet ele, « plus arester, kar de m’alme m’estut penser, ensurketut pur la grant hunte dunt tu as fet si grant cunte.
« Pensez », fet ele, « del haiter !
On luy dit : Pauvre beste, Tandis qu’à peine à tes pieds tu peux voir, Penses-tu lire au-dessus de ta teste ?
Quant ensemble durent venir, [e] la chalve suriz les vit, en sun queor ad pensé e dit que mut redutout cel afaire : ne sot as quels se d[e]u[s]t traire, od ceus volt estre que veinterunt e ki la greinur force averunt.
Li lïuns dist qu’il l’* escharnist, ne suffera pas qu’i l’ocesist pur nule rien, unc ne pensa.
Phedre encherit souvent par un motif de gloire ; Pour moy de tels pensers me seroient malseans.
Così sovente a l’empio avenir suole, Che mentre a l’altrui vita inganno ordisce, Quel, ch’egli ingannar pensa, esso tradisce ; E rende al finto dir finte parole.
Je laisse à penser si ce gîte Estoit seur ; mais où mieux ?
Talhor chi ingannar pensa, è l’ingannato.
— Penses-tu donc, répondit-il, que je vais me rétablir pour que les dieux me le réclament ?