L’Epoux d’une jeune beauté Partoit pour l’autre monde.
Ma sendo un’altra volta a caso incorso Nel pericolo stesso in man d’un’altra Donnola, che mangiarselo volea ; E supplicando a lei, che de la vita Don gli facesse ; udì da quella, ch’essa Non potea farlo con ragione alcuna, Sendo egli un Topo, la cui specie sempre De la sua propria fu crudel nimica : Onde rispose il Vespertiglio allhora, Ch’ella prendea di ciò non lieve errore : E l’ale a lei mostrando aperte e larghe, Con cui per l’aria si levava a volo Specie d’augello esser provava, e mai Non essersi alcun Topo in parte alcuna Trovato adorno di sì nobil dono.
Autresi est del traïtur que meseire vers sun seignur a ki il deit honur porter e leauté e fei garder ; si sis sires ad de li mestier, as autres se veut dunc ajuster, a sun busuin li veut faillir e od autres se veut tenir ; si sis sires vient el desus, ne peot lesser sun mauveis us ; dunc vodreit* a lui returner : de tutes pars veut meserrer, si honur en pert e sun aveir e repruver en unt si heir, a tuz jurs en est si hunis cum fu dunc la chalve suriz que ne deit mes par jur voler, në il ne deit en curt parler.
Va’ dunque, e in altra parte ascondi e cela Il dorso nudo, e ’l tuo villano core Pien di malvagità crudele e ria.
Or visto alfin la sua fatica vana Il vento stanco, e in sé più che sicuro, Che ’l Sol, che meno impetuoso fiede, Far non potesse in ciò prova maggiore ; Cessò lasciando a lui di questa impresa La parte, che a ragione a lui toccava.
Or le lièvre, confiant dans sa vitesse naturelle, ne se pressa pas de partir ; il se coucha au bord de la route et s’endormit ; mais la tortue, qui avait conscience de sa lenteur, ne cessa de courir, et, prenant ainsi l’avance sur le lièvre endormi, elle arriva au but et gagna le prix.
Ma conosciuto il buon Mercurio a pieno La gran sincerità di quel meschino, Che di bontà non havea par in terra, Quella d’argento appresso, e quella d’oro In don gli diede, e ’l fé partir contento.
« Bien devum le gupil lesser, que seins s’en puisse repeirer. » Par me[i]mes ceste raisun, quant fols prent sage a cumpainun, si nule rien deveient partir, le sage se set al meuz tenir, par parole l’autre deceit ; sa mençunge pur verté creit.
Un oiseleur, prenant avec lui de la glu et ses gluaux, partit pour la chasse.
» Le loup reconnut sa véracité et la laissa partir.
Dés-lors que ce dessein fut sceu de l’Aloüette, C’est ce coup qu’il est bon de partir, mes enfans.
Le lion, l’âne et le renard, ayant lié société ensemble, partirent pour la chasse.
Quelque temps aprés que le Marchand fût de retour en sa maison, il commanda à ses serviteurs de faire des balles de marchandise, et se tenir prests pour son voyage d’Asie, où il estoit resolu d’aller, et de partir le lendemain.
Le pauvre Cheval ainsi repoussé, implora le secours de l’homme, qui luy montant dessus, partit aussi-tost, et assaillit rudement le Cerf.
Viens avec moi, je les mets tous à ta disposition. » Ils partirent aussitôt tous les deux.
Esope partit incontinent, et ne fût pas plustost arrivé en la maison, que faisant le commandement de son Maistre, il ne mit cuire qu’une lentille.
Pa 16 Pb 6 Pe 11 altera pars Pg 4.
La Tortuë partit en mesme temps, et le Liévre luy laissa prendre tel advantage qu’elle voulut, s’imaginant qu’il y seroit assez tost pour le vaincre.
Perché in natura tal discordia regna, Che se là s’odia il rio, qua s’odia il giusto, E in altra parte e questo e quel si sdegna.
Alors le chien : « Ô loup, dit-il, si à partir d’aujourd’hui tu me vois dormir devant la ferme, n’attends plus de noces » Cette fable montre que les hommes sensés, quand ils se sont tirés d’un danger, s’en gardent toute leur vie.
Ce qui luy estant accordé, il prit congé de luy, et partit de Babylone, à condition neantmoins qu’il y retourneroit, et y passeroit le reste de ses jours.
Je doute au commencement de ce Discours, si je le dois rapporter aux promesses des Arrogants et des Presomptueux, ou taxer generallement l’Orgueil et la Vanité des hommes, qui cherchent à se rendre immortels par des Bastiments, qui mettent sur pied des Armées, qui dévorent les Provinces entieres des yeux et du desir, et au partir de là, leur Ambition n’aboutit qu’à un peu de fumée.
Toldo, Pietro, « Fonti e propaggini italiane delle favole del La Fontaine », Giornale Storico della Letteratura Italiana, vol. 59, 1912 : « Parte prima.
C’est pour cela mesme qu’il faict partir Ulysse tout seul, pour executer maintes entreprises mal-aisées, comme pour avoir Achille, et pour recouvrer les fléches de Philoctete, au lieu qu’il le donne pour compagnon à Diomede, quand il l’envoye dans le camp des Troyens, pour faire une action de consequence, qu’il avoit imaginee.
Tuæ sunt partes ; fuerunt aliorum prius ; Dein simili gyro venient aliorum vices. […] Il ajoute dans le prologue du livre II qu’il prend Ésope pour modèle, et que, s’il l’amplifie un peu, ce n’est que pour donner plus de charme au récit : Sed si libuerit aliquid interponere Dictorum sensus ut delectet varietas, Bonas in partes, Lector, accipias velim. […] Ita tu patronus Phædro, ego adsertor ac vindex vel non idoneus, sine satisdatione tamen venio, et Augusti libertum, vel libertinum potius, privatus hac etiam parte testabilem publicique juris facio ; tu illi adsis ac faveas modò, qui et poeticis voluptatibus aures à forensi asperitate respirare non ignoras, et hoc figmenti genus a veri professoribus usque adeo non esse alienum, ut à Socrate ipso Ӕsopi λόγους versibus redditos Cebes apud Platonem in os laudaverit. […] En y regardant d’un peu plus près, il aurait vu que, s’il se terminait à la xxie , il ne commençait pas à la première, qu’il partait de la xie , dont il ne donnait pas même le premier vers, et qu’enfin il ne contenait pas toutes les fables comprises entre la xie et la xxie . […] Elle semble être partie du dos du volume, et s’être développée en rayonnant ensuite, de manière à laisser au milieu de chaque page une empreinte demi-circulaire, sous laquelle l’encre a complètement disparu.