/ 87
2. (1660) Les Fables d’Esope Phrygien « LA VIE. D’ESOPE. PHRYGIEN. Tirée du Grec de Planudes, surnommé le Grand. — Invention d’Esope, pour faire retourner sa Maistresse avec Xanthus. Chapitre XIII. »

Or comme il s’en alloit de maison en maison, en s’en retournant il passa exprés devant le logis des parens de sa Maistresse, feignant de ne sçavoir pas qu’ils fissent là leur demeure, n’y qu’elle s’y fust retirée. […] Voylà quelle fut l’invention d’Esope, qui trouva moyen de rappeller en la maison la femme de Xanthus, comme auparavant il l’avoit aussi trouvé, pour l’en faire sortir.

3. (1300) Fables anonymes grecques attribuées à Ésope (Ier-XIVe s.) « Chambry 245 » pp. 352-352

Un rat des champs avait pour ami un rat de maison. Le rat de maison invité par son ami s’empressa d’aller dîner à la campagne. […] Le rat de maison fit voir à son camarade des légumes et du blé, et avec cela des figues, un fromage, du miel, des fruits.

4. (1300) Fables anonymes grecques attribuées à Ésope (Ier-XIVe s.) « Chambry 49 » pp. 95-95

Un homme avait une femme qui était rude à l’excès envers tous les gens de la maison. […] Quand, après quelques jours, elle fut de retour, il lui demanda comment les gens de sa maison l’avaient reçue

5. (1300) Fables anonymes grecques attribuées à Ésope (Ier-XIVe s.) « Chambry 356 » pp. 244-244

Un homme, ayant acheté un perroquet, le laissa libre en sa maison. […] Il répondit : « Le maître vient de m’acheter. – Et tu oses, bête effrontée entre toutes, reprit la chatte, tu oses, tout nouveau venu, pousser de pareils cris, tandis qu’à moi, née à la maison, les maîtres m’interdisent de crier !

6. (1300) Fables anonymes grecques attribuées à Ésope (Ier-XIVe s.) « Chambry 173 » p. 54

En les entendant crépiter, il dit : « Misérables bêtes, vos maisons brûlent, et vous chantez ! 

7. (1300) Fables anonymes grecques attribuées à Ésope (Ier-XIVe s.) « Chambry 107 » pp. 98-98

Chambry 107 Chambry 107.1 Ἔριφος <ἐπὶ δώματος ἑστὼς> καὶ λύκος — Le chevreau qui est dans la maison et le loup. […] Un chevreau qui se trouvait à l’intérieur d’une maison vit passer un loup.

8. (1692) Fables choisies, mises en vers « Livre sixiéme. — XIV. Le Lion malade, et le Renard. » p. 142

Les Renards gardant la maison, Un d’eux en dit cette raison.

9. (1300) Fables anonymes grecques attribuées à Ésope (Ier-XIVe s.) « Chambry 132 » p. 110

Un homme, ayant un demi-dieu dans sa maison, lui offrait de riches sacrifices.

10. (1300) Fables anonymes grecques attribuées à Ésope (Ier-XIVe s.) « Chambry 290 » p. 197

Un serpent et une belette se battaient dans une maison.

11. (1692) Fables choisies, mises en vers « Livre deuxiéme. — VII. La Lice et sa Compagne. » p. 480

Ce second terme échû, l’autre luy redemande Sa maison, sa chambre, son lit.

12. (1692) Fables choisies, mises en vers « Livre cinquiéme. — IV. Les Oreilles du Liévre. » p. 

J’auray beau protester ; mon dire et mes raisons Iront aux petites Maisons.

13. (1300) Fables anonymes grecques attribuées à Ésope (Ier-XIVe s.) « Chambry 125 » pp. 100-100

Zeus, Prométhée et Athéna, ayant fait, l’un un taureau, Prométhée un homme, et la déesse une maison, prirent Momos pour arbitre. […] Quant à Athéna, il dit qu’elle aurait dû mettre sur roues sa maison, afin que, si un méchant s’établissait dans le voisinage, on pût se déplacer facilement.

14. (1692) Fables choisies, mises en vers « Livre troisiéme. — XII. Le Cigne et le Cuisinier. » p. 399

Dans une ménagerie
 De volatiles remplie
 Vivoient le Cigne et l’Oison :
 Celuy-là destiné pour les regards du Maître, 
Celuy-cy pour son goust ; l’un qui se piquoit d’estre 
Commensal du jardin, l’autre de la maison.


15. (1692) Fables choisies, mises en vers « Livre deuxiéme. — XX. Testament expliqué par Esope. » p. 512

En l’un les maisons de bouteille, Les buffets dressez sous la treille, La vaisselle d’argent, les cuvettes, les brocs, Les magasins de malvoisie, Les esclaves de bouche, et pour dire en deux mots, L’attirail de la goinfrerie : Dans un autre celuy de la coquetterie ; La maison de la Ville, et les meubles exquis, Les Eunuques, et les Coëffeuses, Et les Brodeuses, Les joyaux, les robes de prix.

16. (1660) Les Fables d’Esope Phrygien « LES FABLES D’ESOPE PHRYGIEN. — FABLE CXVI. De deux Hommes, et d’un Asne. »

Deux hommes passants par des lieux deserts, trouverent fortuitement un Asne en leur chemin ; Ils commencerent alors à debattre à qui l’auroit, et le meneroit en sa maison, chacun d’eux s’imaginant que la Fortune luy eust envoyé cette belle rencontre.

17. (1692) Fables choisies, mises en vers « Livre deuxiéme. — XIX. Le Lion et l’Asne chassant. » p. 151

Le Lion le posta, le couvrit de ramée, Luy commanda de braire, assuré qu’à ce son Les moins intimidez fuïroient de leur maison.

18. (1692) Fables choisies, mises en vers « Livre sixiéme. — XX. La Discorde. » p. 

L’Auberge enfin de l’Hymenée Luy fut pour maison assignée.

19. (1660) Les Fables d’Esope Phrygien « LA VIE. D’ESOPE. PHRYGIEN. Tirée du Grec de Planudes, surnommé le Grand. — La vente d’Esope. Chapitre V. »

» A ces mots Zenas s’estant un peu remis. « Ce que je viens icy », respondit-il, « c’est pour vous dire, Seigneur, qu’il est advenu une merveilleuse chose en vostre maison des champs ». « Et quoy », repartit le Maistre, « quelque arbre a t’il porté du fruict avant le temps, ou bien y a-t’il quelque beste qui ait conçeu contre nature ?  […] Il se mit donc en chemin, et son Esclave apres luy ; Et ne fût pas plustost arrivé en sa maison, que deux enfants qui estoient à la mammelle voyant Esope, en eurent peur aussi-tost, et se mirent à crier. […] A ces mots le marchand luy commanda de salüer ses compagnons, et d’entrer plus avant dans le logis ; mais comme il se fût mis en estat de le faire : « Vrayment », dirent ils entr’eux, « c’est un grand malheur à nostre Maistre, d’avoir achepté un valet si monstrueux, et si difforme que celuy-cy, et il semble proprement qu’il ne l’ait pris que pour servir de mal-encontre et de sortilege dans sa maison ».

20. (1660) Les Fables d’Esope Phrygien « LA VIE. D’ESOPE. PHRYGIEN. Tirée du Grec de Planudes, surnommé le Grand. — D’un seul grain de lentille qu’Esope fit cuire en un Pot, et de quelques autres choses facetieuses. Chapitre X. »

Esope partit incontinent, et ne fût pas plustost arrivé en la maison, que faisant le commandement de son Maistre, il ne mit cuire qu’une lentille. Apres donc que Xanthus se fust bien baigné avecque ses amis, ils les pria de prendre un mauvais disner, avecque protestation, qu’il n’y auroit point d’excés au festin qu’il leur feroit, et qu’il ne leur donneroit que des lentilles, adjoûtant pour compliment, qu’il ne falloit pas juger d’un amy par la diversité des viandes ; mais loüer plustost sa bonne volonté Comme ils fûrent donc sortis des estuves, et entrez en la maison de Xanthus ; « Esope », luy dit-il, « apporte-nous du bain ».

21. (1300) Fables anonymes grecques attribuées à Ésope (Ier-XIVe s.) « Chambry 126 » pp. 106-106

Zeus indigné contre elle la condamna à porter partout sa maison sur son dos.

22. (1692) Fables choisies, mises en vers « Livre sixiéme. — X. Le Lievre et la Tortuë. » p. 226

et que seroit-ce Si vous portiez une maison ?

23. (1300) Fables anonymes grecques attribuées à Ésope (Ier-XIVe s.) « Chambry 43 » pp. 27-27

Un renard s’étant glissé dans la maison d’un acteur, fouilla successivement toutes ses hardes, et trouva, entre autres objets, une tête de masque artistement travaillée.

24. (1300) Fables anonymes grecques attribuées à Ésope (Ier-XIVe s.) « Chambry 157 » pp. 121-121

Un joueur de cithare dépourvu de talent chantait du matin au soir dans une maison aux murs bien plâtrés.

25. (1300) Fables anonymes grecques attribuées à Ésope (Ier-XIVe s.) « Chambry 159 » pp. 122-122

Des voleurs, ayant pénétré dans une maison, n’y trouvèrent autre chose qu’un coq ; ils le prirent et se retirèrent.

/ 87