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53. (1660) Les Fables d’Esope Phrygien « LES FABLES D’ESOPE PHRYGIEN. — FABLE XXXVI. Du Cheval, et du Lion. »

Il feignit donc, que passant naguere à travers des ronces, il s’estoit fourré bien avant dans le pied une grosse espine, et pria ce nouveau Medecin de la luy arracher.

54. (1660) Les Fables d’Esope Phrygien « LES FABLES D’ESOPE PHRYGIEN. — FABLE XXXVII. Des Oyseaux, et des Bestes à quatre pieds. »

Des Oyseaux, et des Bestes à quatre pieds.

55. (1660) Les Fables d’Esope Phrygien « LES FABLES D’ESOPE PHRYGIEN. — FABLE LXXI. Du Renard, et du Bouc. »

C’est qu’il te faut tenir debout, et t’appuyer contre le mur de tes deux pieds de devant ; puis joignant le menton à la poitrine, tu baisseras un peu tes cornes, où je monteray le long de ton eschine, et ainsi m’estant sauvé, je te mettray dehors par apres ».

56. (1660) Les Fables d’Esope Phrygien « LES FABLES D’ESOPE PHRYGIEN. — FABLE LXXVII. Du Laboureur, et de la Cigongne. »

Il advint donc qu’il prit avec elles une Cigongne, qui se sentant attachée par le pied, pria le Laboureur de la laisser aller, luy remonstrant qu’elle n’estoit ny Gruë ny Oye, mais bien Cigongne, et par consequent le plus debonnaire de tous les autres Oyseaux, qui avoit accoûtumé de servir ses parents pieusement, sans les abandonner jamais en leur vieillesse.

57. (1660) Les Fables d’Esope Phrygien « LES FABLES D’ESOPE PHRYGIEN. — FABLE CII. De l’Enfant, et du Larron. »

Est ce comme cela que vous consacrez ce Microcosme au pied de son Autheur ?

58. (1660) Les Fables d’Esope Phrygien « LA VIE. D’ESOPE. PHRYGIEN. Tirée du Grec de Planudes, surnommé le Grand. — Subtile response d’Esope, touchant les superfluitez que la Nature rejette. Chapitre XVIII. »

Ainsi l’escolier se confessa vaincu, et se jettant aux pieds de son Maistre, il le pria que la gajeure demeurât nulle : ce que Xanthus luy accorda tres-volontiers, à la requeste du Peuple.

59. (1660) Les Fables d’Esope Phrygien « LES FABLES D’ESOPE PHRYGIEN. — FABLE XXXIV. Du Singe, et du Renard. »

Or encore que cecy touche aussi bien les dignitez subalternes, que les souveraines, et qu’aux Estats successifs, comme le nostre, le sens mystique de ceste Fable n’ait lieu que pour les charges inferieures à la personne du Monarque ; si est-ce que nous prendrons pour ceste heure le discours au pied de la lettre, et ne nous arresterons qu’à l’election des Roys, puis que nostre Autheur ne parle que d’eux en sa narration.

60. (1660) Les Fables d’Esope Phrygien « LES FABLES D’ESOPE PHRYGIEN. — FABLE LXIII. De l’Arbre, et du Roseau. »

Comme en effect, estant survenu quelque temps apres un si grand orage, que toute la forest en estoit ébranlée ; le Roseau qui n’estoit pas loin de là, se rendoit souple aux secousses du vent, qui l’agitoit sans luy nuire ; Mais l’Arbre au contraire, voulant s’opposer à sa violence, fût arraché par le pied.

61. (1300) Fables anonymes grecques attribuées à Ésope (Ier-XIVe s.) « Chambry 3 » pp. 1-1

Et alors l’aigle prenant son essor s’établit sur un arbre très élevé et y fit sa couvée, tandis que le renard, se glissant dans le buisson qui était au pied de l’arbre, y déposa ses petits.

62. (1660) Les Fables d’Esope Phrygien « LES FABLES D’ESOPE PHRYGIEN. — FABLE XV. De l’Asne, et du Chien. »

Cette resolution prise, il arriva quelque temps apres, que voyant son Maistre de retour en la maison, il voulut voir quelle seroit l’issuë de son entreprise ; S’en allant pour cét effet au devant de luy, il se jetta sur ses espaules, et le frappa rudement des pieds, luy pensant faire de grandes caresses.

63. (1660) Les Fables d’Esope Phrygien « LES FABLES D’ESOPE PHRYGIEN. — FABLE XVI. Du Lion, et du Rat. »

Mais il n’y eust celuy de l’Assemblée qui ne fût saisi d’un soudain estonnement, de voir l’action de ce genereux animal, qui au lieu d’esgorger l’Esclave, comme il en avoit démembré desja beaucoup d’autres, se prosterna tout à coup à ses pieds, baissant la teste, et luy applaudissant de la queuë.

64. (1660) Les Fables d’Esope Phrygien « LES FABLES D’ESOPE PHRYGIEN. — FABLE CVII. Du Taureau, et du Rat. »

Le Taureau se sentant mordu au pied par le Rat, qui tout à l’instant s’alla cacher dans son trou, s’en mist tellement en fougue, qu’élevant ses cornes, il chercha son ennemy de tous costez, sans qu’il luy fût possible de le trouver.

65. (1660) Les Fables d’Esope Phrygien « LA VIE. D’ESOPE. PHRYGIEN. Tirée du Grec de Planudes, surnommé le Grand. — Du present fait à la maistresse de Xanthus. Chapitre XII. »

« Pource », respondit Esope, « qu’on a accoustumé de tirer le laict à la Brebis, et de luy tondre la laine, ce qui est cause qu’elle suit paisiblement, et se laisse prendre par les pieds, ne se doutant point qu’on luy vueille faire du mal, ny qu’elle doive rien endurer plus que l’ordinaire.

66. (1660) Les Fables d’Esope Phrygien « LES FABLES D’ESOPE PHRYGIEN. — FABLE CIX. De la femelle du Singe, et de ses deux Enfants. »

Il n’est pas à croire que la Mere de Massinissa l’eust caressé et dorlotté en son bas âge : Car si elle l’eust fait, asseurément il ne fût jamais arrivé à une si longue, et si heureuse Vieillesse, en laquelle il souffroit le Soleil et la pluye teste nuë, et marchoit à pied des jours entiers, encore qu’il fust aagé de nonante ans.

67. (1660) Les Fables d’Esope Phrygien « LA VIE. D’ESOPE. PHRYGIEN. Tirée du Grec de Planudes, surnommé le Grand. — La mort d’Esope. Chapitre XXX. »

Ayant donc fait bonne chere, elle voulut traicter le Rat à son tour ; “Suy-moy seulement”, luy dit-elle, “et n’aye point de peur, car j’attacheray ton pied au mien avec un filet bien delié, afin qu’en nageant tu ne coures non plus de hazard que moy-mesme”.

68. (1300) Fables anonymes grecques attribuées à Ésope (Ier-XIVe s.) « Chambry 40 » pp. 9-9

Veuille bien appuyer tes pieds de devant contre le mur et dresser tes cornes en l’air ; je remonterai par là, après quoi je te reguinderai, toi aussi ».

69. (1660) Les Fables d’Esope Phrygien « LES FABLES D’ESOPE PHRYGIEN. — FABLE XL. De l’Asne, et du Cheval. »

va t’en bien viste d’icy, autrement je te fouleray aux pieds ».

70. (1660) Les Fables d’Esope Phrygien « LA VIE. D’ESOPE. PHRYGIEN. Tirée du Grec de Planudes, surnommé le Grand. — De l’affranchissement d’Esope. Chapitre XXIII. »

Ce qu’Esope ayant appris, et s’estant presenté devant l’assemblée, « Hommes Samiens », dit-il, « je tiens à singuliere faveur de ce que je m’en vay trouver le Roy Cresus, pour me jetter à ses pieds, et le saluër ; Mais auparavant, souffrez que je vous die une Fable.

71. (1660) Les Fables d’Esope Phrygien « LES FABLES D’ESOPE PHRYGIEN. — FABLE CXIII. Des Coqs, et de la Perdrix. »

Mais cela ne pourroit pas estre, sans qu’il y allast de la faute mesme de l’offencé, qui donneroit tel pied à une chetive et mediocre injure.

72. (1660) Les Fables d’Esope Phrygien « LES FABLES D’ESOPE PHRYGIEN. — FABLE CI. De l’Avare, et de l’Envieux. »

Nous les rencontrons tous-jours dans les ruës tous debiffez et mal propres, s’ils sont de condition d’estre bien vestus ; à pied, s’ils sont de qualité d’aller en carrosse ; mal suivis, si leur naissance merite des Pages ; bref, il n’y a rien de si contemptible que le train de leur vie, rien de si chetif que leur habillement, rien de si mal en ordre que leurs maisons.

73. (1660) Les Fables d’Esope Phrygien « LES FABLES D’ESOPE PHRYGIEN. — FABLE CIV. De la Corneille, et de la Cruche. »

Pour le regard des loüanges que les Oiseaux mesme donnent à Dieu, cela doit estre reçeu avec explication, plustost qu’au pied de la lettre.

74. (1893) Les fabulistes latins depuis le siècle d’Auguste jusqu’à la fin du moyen âge. Tome I : Phèdre et ses anciens imitateurs directs et indirects pp. -818

Mais Siponte avait été ruinée, et l’archevêché avait été transféré à Manfredonia, petit port situé sur les bords de l’Adriatique, dans cette partie de la Pouille qu’on nomme la Capitanate, et au pied de ce Monte Gargano, qui, en s’avançant dans l’Adriatique, forme l’éperon de la botte italienne. […] Enfin, suivant lui, on ne comprendrait pas qu’après avoir, dans ses commentaires, été si religieux observateur des textes de Martial et de Stace, Perotti, à l’égard de Phèdre, eût pu fouler aux pieds ses propres principes.

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